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Peut-on penser sans conscience ?

Publié le 30/12/2022

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« Devoir Maison de Philosophie/ Peut-on penser sans conscience ? Georg Wilhem Friedrich Hegel dit dans Esthétique « l’homme pense et n’est qu’esprit que par cet être-pour-soi actif ».

Cette formule montre bien que, pour Hegel, l’homme est relié à sa conscience pour effectuer toutes actions de manière consciente.

Selon lui, Cela exprime le faite que l’homme est composé d’une conscience, qui est le guide de toutes les actions de cet être et qu’il est impossible d’agir sans esprit, sans conscience.

Pourtant, pour la majorité des humains, voir tous nous faisons des actions qui peuvent être qualifiés d’inconsciente alors que toutefois nous sommes conscients.

Doit-on affirmer que nous pensons sans conscience ou faut-il dire que notre manière de penser est plus nuancée ? Est-il possible de penser sans conscience ou-bien nous pensons forcément de manière consciente ? Nous verrons que nos pensées sont considérées de conscientes, même s’il n’est pas certains qu’il soit toujours le cas. Finalement, nous verrons que la maîtrise de nos pensées librement est nuancée. On peut dire que l’on peut penser avec notre conscience, par « conscience » on entend ici que l’être peut penser de manière éveillé. D’abord, on peut dire que l’on peut penser avec notre conscience parce que la conscience est un moyen permettant de toucher aux connaissances, connaissances de soi, du monde, du bien et du mal, un savoir qui accompagne notre être et nos pensées en général.

Autrement dit, c’est la variété de toutes ses connaissances, qu’elles soient du monde, de soi, du bien et du mal qui constituent notre être, notre conscience et qui la rend si authentique, et si alambiqué.

Par diversité on entend ici non seulement la multiplicité des connaissances, mais aussi et surtout leur variété, le faite que l’on puisse s’instruire, découvrir, donc penser sans aucune limite. C’est ainsi par exemple dans le livre de Nietzsche Le Gai savoir qui, « il avait même d’abord besoin de « conscience », même donc, pour « savoir » ce qui lui manque, pour « savoir » ce qu’il éprouve, pour « savoir ce qu’il pense » dans ce cas, montre bien à quel point l’Homme a un désir d’apprendre, de connaissances, donc l’exploitation de sa conscience et qu’il est dans la permanence recherche du savoir, savoir de soi, pour mieux comprendre ou bien mieux se comprendre tout en pensant de manière consciente. De plus, on peut dire que l’on peut penser en étant conscient car notre être effectue des actions des plus simples au plus complexes et ressent via nos sens des sensations qui sont ressentis au présent, ce qui stimule notre esprit, notre conscience.

Autrement dit c’est l’ensemble de toutes ces actions, toutes ces sensations qui stimulent notre conscience, qui suscitent notre raison et qui met notre être en état de réflexion, de penser.

Par concomitance on entend ici non-seulement la multiplicité des actions et des sensations, mais aussi et surtout leur variété, le faite que notre conscience puisse être stimuler par tous les sens cognitifs et qu’elle puisse concevoir notre raison.

Et donc d’avoir conscience de soi, conscience de notre identité.

C’est ainsi par exemple dans le livre de Descartes Méditations physiques « connaistoi toi-même » , où dans ce cas, il montre bien qu’il faut se connaître parfaitement pour avoir conscience de soi.

Donc aussi par la connaissance de nos sens cognitifs et nos actions qui permettront notre conscience de soi. Cependant, pourquoi notre être est-il victime d’actions dites inconsciente ? S’il est vrai que l’on peut penser de manière consciente, on peut malgré tout remarquer que notre être pense de manière inconsciente.

En effet, parfois notre esprit représente des rêves qui, eux, ne sont pas dits conscients de la part de notre être.

Par inconscience, on entend ici que des pensées peuvent échapper à notre conscience.

Autrement-dit qu’il est impossible de saisir consciemment toutes.... »

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