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Mieux connaître l'histoire permet-il à l'homme de mieux exercer sa liberté ?

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« Termes du sujet: HISTOIRE: Ce mot désigne soit le devenir, l'évolution des individus et des sociétés (allemand Geschichte), soit l'étude scientifique de ce devenir (allemand Historie). HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1.

— Être familier de quelqu'un ou quelque chose.

2.

— Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3.

— Posséder une représentation de quelque chose, en part.

une représentation exacte.

4.

— Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui.

b) Résultat de cet acte. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre.

Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité.

S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage.

État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. POUR DÉMARRER Un intitulé sur l'application possible de la connaissance historique.

Peut-elle nous permettre de progresser, de mieux maîtriser notre destin ? Y a-t-il des « leçons de l'histoire» ? Conseils pratiques Construisez un plan dialectique en vous demandant si l'on peut transposer dans le présent les situations du passé. La connaissance introduit-elle Ici à une pratique ? Répondez à ce problème.

Souvenez-vous des mots de Valéry: l'histoire n'enseigne rigoureusement rien... Bibliographie R.

ARON, Introduction à la philosophie de l'histoire, NRF-Gallimard. HEGEL, La raison dans l'histoire, 10/18-UGE.; Leçons sur la philosophie de l'histoire, Vrin. P.

VALÉRY, Regards sur le monde actuel, in Pléiade, NRF, tome Il. Introduction S'il est recommandé au nom de ce qu'il est convenu d'appeler le « devoir de mémoire » de « tirer des leçons de l'histoire », la question se pose de définir les sens à donner au mot leçon dans une telle expression et ce afin de déterminer s'il est possible de dégager de réels enseignements de la connaissance du passé.

En effet, l'histoire étant le domaine du devenir et du changement, chaque fait historique, chaque événement est unique, il semble donc difficile dans de telles conditions de s'inspirer du passé pour agir dans le présent.

Cependant, s'il en est ainsi, quel sens pouvons donner à la connaissance de l'histoire, à la science historique et à son enseignement, s'agit-il d'un simple retour sur le passé n'ayant pour but que la satisfaction d'une curiosité intellectuelle purement gratuite ou s'agit-il malgré tout d'une connaissance nous offrant la possibilité de mieux appréhender un aujourd'hui dont les enjeux nous échappent parfois ? S'agit-il alors de penser que la connaissance de l'histoire ne relève que d'une curiosité ? Vous pouvez alors vous demander si la connaissance de l'histoire ne peut pas permettre une meilleure compréhension du monde, des hommes et de leurs rapports.

Dans ces conditions, comme toute connaissance, ne peut- elle pas avoir une fonction libératrice.

Néanmoins, il s'agirait ici de préciser le sens de cette fonction.

De quoi nous libère-t-elle ? Développement Que faut-il entendre par « leçons de l'histoire » ? « Tirer des leçons de l'histoire », au nom de cette expression il nous est souvent recommandé de dégager des enseignements du passé afin d'éviter de commettre certaines erreurs ou dans le but de nous inspirer d'événements qui furent couronnés de succès.

Ainsi nous devrions par la seule connaissance de certains actes de barbarie, en raison du sentiment de répulsion qu'ils inspirent, nous préserver de la répétition d'actes semblables. Et il est vrai que l'horreur des exactions commises lors de périodes comme celle de l'inquisition ou durant le régime nazi devrait servir de repoussoir et nous rendre plus sages et plus raisonnables.. »

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