Aide en Philo

L'homme et l'animal (cours de littérature et de philosophie)

Publié le 15/11/2022

Extrait du document

« L'homme et l'animal Sommaire ILa supériorité de l'homme sur l'animalAL'homme : un être jugé supérieur à l'animal1La supériorité de l'homme dans les récits bibliques2La société humaine, preuve de la supériorité humaine3La supériorité intellectuelle et créatrice de l'hommeBL'animal, un être inférieur1La soumission et la domestication de l'animal par l'homme2L'animal-machine : un être dénué d'intelligenceIIUne remise en question de la supériorité humaine sur l'animalALes similitudes entre l'homme et l'animalBLa reconnaissance des facultés animales1Les défenseurs de l'intelligence et de l'ingéniosité des animaux2La remise en question de la théorie de l'animal-machine3La sensibilité animaleCVers une reconnaissance des droits des animauxIIILa figure animale pour questionner l'hommeAL'animal : un miroir de l'hommeBL'animal en opposition à l'homme pour dénoncer les travers humains Depuis l'Antiquité, la question de l'homme et de son rapport à l'animal fait débat.

L'homme est jugé supérieur à l'animal, parce qu'il a plus de facultés que lui.

Cette position permet de défendre les mauvais traitements que l'homme inflige à l'animal.

Certains intellectuels estiment que même si l'homme est supérieur à l'animal, les animaux ont des qualités et doivent être reconnus comme des êtres intelligents et sensibles.

D'autres remettent en cause l'idée que l'homme est supérieur à l'animal et certains vont jusqu'à défendre les droits des animaux.

De tout temps, la figure de l'animal a servi aux écrivains à parler de l'homme, soit en associant l'homme et l'animal, soit en opposant l'homme et l'animal. I La supériorité de l'homme sur l'animal L'homme a été jugé supérieur à l'animal, notamment dans les textes bibliques.

La soumission de l'animal, par l'asservissement ou la domestication, en fait un être inférieur.

Toutefois, dès l'Antiquité, on trouve une pensée plus nuancée qui est redécouverte à la Renaissance : un nouveau regard est porté sur l'animal. A L'homme : un être jugé supérieur à l'animal Dans les récits bibliques, l'homme est jugé supérieur à l'animal.

La société humaine est, pour certains, une preuve de cette supériorité, tout comme ses capacités intellectuelles et créatrices. 1 La supériorité de l'homme dans les récits bibliques Dans les textes bibliques, l'homme est perçu comme une créature privilégiée.

C'est cette pensée qui domine au Moyen Âge. Dieu a créé l'homme à son image, et si les animaux sont également des créatures divines, Dieu a offert la terre et les animaux à l'homme.

L'homme est donc jugé supérieur à l'animal. « Le Seigneur dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison ; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération.

Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ; sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre.

Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits. Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge. D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre, il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre.

» Bible, Genèse, 7:1 Noé, à la demande de Dieu, sauve du déluge quinze couples d'animaux afin qu'ils puissent survivre aux quarante jours et quarante nuits de pluie et repeupler ensuite la Terre.

De fait, on peut considérer que les animaux sont des créatures divines, mais dépendantes de l'homme, puisqu'il a le droit de vie et de mort sur eux. 2 La société humaine, preuve de la supériorité humaine Pour certains, la société humaine est une preuve de la supériorité de l'homme sur l'animal.

L'homme peut vivre en société, discerner le bien et le mal, ce que l'animal ne peut pas. Dès l'Antiquité, Aristote estime que l'homme est supérieur aux autres espèces.

L'homme est un « animal politique » capable de distinguer le bien du mal, le juste de l'injuste, ce qui lui permet de mettre en place une cité (polis) et de la gouverner de manière organisée. « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et […] l'homme est par nature un animal politique.

Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l'humanité.

Il est comparable à l'homme traité ignominieusement par Homère de : Sans famille, sans loi, sans foyer, car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi un brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de trictrac.

» Aristote La Politique, I, 2, trad.

Jules Tricot Pour Aristote, l'homme, contrairement à l'animal, créé une société dans laquelle il peut vivre.

La mise en place de la société humaine fait l'homme, qui est en cela supérieur aux animaux.

Il ne vit pas selon ses instincts naturels. 3 La supériorité intellectuelle et créatrice de l'homme Plusieurs philosophes défendent dès l'Antiquité l'idée que l'homme est supérieur à l'animal par son intelligence et sa capacité à créer. L'homme est doué d'une pensée qui lui est propre, il est capable de réfléchir et d'utiliser un grand nombre d'outils et de créer.

C'est ce qu'illustre le mythe comme Platon le décrit.

Prométhée dérobe le feu sacré aux dieux pour en faire don aux hommes.

Les humains vont alors avoir accès au savoir et se distinguer des animaux. « Quand l'homme fut en possession de son lot divin [le feu], d'abord à cause de son affinité avec les dieux, il crut à leur existence, privilège qu'il a seul de tous les animaux, et il se mit à leur dresser des autels et des statues ; ensuite il eut bientôt fait, grâce à la science qu'il avait d'articuler sa voix et de former les noms des choses, d'inventer les maisons, les habits, les chaussures, les lits, et de tirer les aliments du sol.

» Platon Protagoras L'homme surpasse l'animal avec l'acquisition du feu, qui lui permet de créer (« d'inventer les maisons, les habits, les chaussures, les lits, et de tirer les aliments du sol »), ce que l'animal ne parviendra jamais à faire. B L'animal, un être inférieur La soumission et la domestication de l'animal par l'homme semble prouver que l'animal est inférieur à l'homme.

Au XVIIe siècle, on considère que l'animal est dénué de toute conscience, puisqu'il ne fait que des gestes machinaux : c'est l'animal-machine de Descartes. 1 La soumission et la domestication de l'animal par l'homme Les animaux sont soumis à l'homme, qui est capable de domestiquer certains animaux d'asservir des espèces sauvages.

Cette domestication de l'animal peut être perçue de façon négative : l'animal dépend uniquement de l'homme, il est comme un esclave. L'homme a domestiqué de nombreux animaux comme le chien ou le chat, mais également les vaches, les moutons, les cochons ou encore les chevaux et les poules.

Il peut également asservir des espèces sauvages. Aujourd'hui, même des animaux sauvages et dangereux comme l'orque ou le lion peuvent être dans des zoos, des cirques ou des parcs aquatiques. La domestication des animaux est parfois perçue très négativement.

L'animal domestiqué est soumis à l'homme et dépend de lui, il est son esclave, il a perdu sa liberté.

Dans la fable « Le Loup et le Chien » de Jean de La Fontaine, le chien, un être domestiqué, est perçu comme un être inférieur au loup, qui est resté sauvage et libre.

Le caractère soumis de l'animal en ferait un être inférieur. « Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille À se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. "Il ne tiendra qu'à vous beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée : Tout à la pointe de l'épée. Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin." Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ? — Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse." Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. "Qu'est-ce là ? lui dit-il.

— Rien.

— Quoi ? rien ? — Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. — Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? — Pas toujours ; mais qu'importe ? — Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor." Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

» Jean de La Fontaine « Le Loup et le Chien », Fables Cette fable montre que le loup est libre tandis que le chien a été attaché par un homme (« Le collier dont je suis attaché »).

Le chien est nourri, mais il a perdu sa liberté avec le collier qu'on lui a mis autour du cou, il doit constamment « Flatter ceux du logis, à son Maître complaire », tandis que le loup a conservé sa liberté individuelle. 2 L'animal-machine : un être dénué d'intelligence Au XVIIe siècle, Descartes est le premier à mettre en avant l'idée selon laquelle les animaux sont des machines, des automates qui n'ont pas d'intelligence ou de sentiments. Dans la « Lettre au Marquis de Newcastle », cinquième partie du Discours de la méthode, Descartes défend sa théorie d'un animal-machine.

Selon lui, les animaux ne sont qu'une sorte d'assemblage de pièces.

Ils ne possèdent pas de conscience et sont incapables de penser, contrairement à l'homme.

Les animaux ne font que répondre à leurs instincts, des stimuli, ce qui en fait des sortes d'automates accomplissant des gestes mécaniques : ils sont soumis au déterminisme. Déterminisme Le déterminisme est une doctrine philosophique selon laquelle tous les événements et toutes les actions sont soumis à des causes extérieurs. « Or, par ces deux mêmes moyens, on peut aussi connaître la différence qui est entre les hommes et les bêtes. Car c'est une chose bien remarquable, qu'il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger ensemble diverses paroles, et d'en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées ; et qu'au contraire, il n'y a point d'autre animal, tant parfait et tant heureusement né qu'il puisse être, qui fasse le semblable.

» René Descartes Discours de la méthode, partie V Pour Descartes, on ne peut pas prouver que l'animal est capable de penser ou de raisonner.

Dans cet extrait, il le justifie en s'appuyant sur l'absence de langage chez les animaux.

Descartes estime que même un homme idiot peut parler, alors qu'un animal est incapable de communiquer, ce qui pour lui en fait un être inférieur dénué d'intelligence ou de pensée propre. Au XVIIIe siècle, Buffon n'est pas d'accord avec l'idée d'un animal « automate ».

Toutefois, il estime également que l'animal n'a pas de réelle intelligence. « Il ne reste plus qu'une chose à éclaircir, c'est la nature de leurs sensations, qui doivent être, suivant ce que nous venons d'établir, bien différentes des nôtres.

Les animaux, nous dira-t-on, n'ont-ils donc aucune connaissance ? Leur ôtez-vous la conscience de leur existence, le sentiment ? Puisque vous prétendez expliquer mécaniquement toutes leurs actions, ne les réduisez-vous pas à n'être que de simples machines, que d'insensibles automates ? Si je me suis bien expliqué, on doit avoir déjà vu que, bien loin de tout ôter aux animaux, je leur accorde tout, à l'exception de la pensée et de la réflexion ; ils ont le sentiment, ils l'ont même à un plus haut degré que nous ne l'avons ; ils ont aussi la conscience de leur existence actuelle.

» Georges-Louis Leclerc de Buffon Histoire naturelle Buffon ne veut pas considérer les animaux comme des automates, comme l'indique la question rhétorique qu'il pose : « Puisque vous prétendez expliquer mécaniquement toutes leurs actions, ne les réduisez-vous pas à n'être que de simples machines, que d'insensibles automates ? » Cependant, il réfute certaines qualités intellectuelles qu'on peut leur attribuer : « à l'exception de la pensée et de la réflexion ».

Selon lui, les animaux sont juste mimétiques, c'est-à-dire qu'ils ne font qu'imiter certaines attitudes humaines, sans les comprendre. II Une remise en question de la supériorité humaine sur l'animal Dès l'Antiquité, on trouve un regard plus nuancé sur le rapport entre l'homme et l'animal, qui repose notamment sur les similitudes entre l'homme et l'animal.

Certains intellectuels reconnaissent des facultés aux animaux, ce qui poussent à imaginer qu'ils pourraient avoir des droits. A Les similitudes entre l'homme et l'animal Plusieurs intellectuels ont noté des similitudes entre l'homme et l'animal.

Ces similitudes permettent de rapprocher l'homme et l'animal. Diderot rappelle que les médecins comparent l'organisation physiologique des animaux à celle de l'homme. C'est son mot.

Il admirait la sagacité des anciens philosophes.

Il disait ou faisait dire à son philosophe, je ne sais lequel des deux : si lorsque Épicure assurait que la terre contenait les germes de tout, et que l'espèce animale était le produit de la fermentation, il avait proposé de montrer une image en petit de ce qui s'était fait en grand à l'origine des temps, que lui aurait-on répondu ?...

Et vous l'avez sous vos yeux cette image et elle ne vous apprend rien...

Qui sait si la fermentation et ses produits sont épuisés ? Qui sait à quel instant de la succession de ces générations animales nous en sommes ? Qui sait si ce bipède déformé qui n'a que quatre pieds de hauteur, qu'on appelle encore dans le voisinage du pôle un homme, et qui ne tarderait pas à perdre ce nom en se déformant un peu davantage, n'est pas l'image d'une espèce qui passe ? Qui sait s'il n'en est pas ainsi de toutes les espèces d'animaux ? Qui sait si tout ne tend pas à se réduire à un grand sédiment inerte et immobile ? Qui sait quelle sera la durée de cette inertie ? Qui sait quelle race nouvelle peut résulter derechef d'un amas aussi grand de points sensibles et vivants ? Pourquoi pas un seul animal ? Qu'était l'éléphant dans son origine ? Peut-être l'animal énorme tel qu'il nous paraît, peut-être un atome, car tous les deux sont également possibles ; ils ne supposent que le mouvement et les propriétés diverses de la matière...

L'éléphant, cette masse énorme, organisée, le produit subit de la fermentation ! Pourquoi non ? Le rapport de ce grand quadrupède à sa matrice première est moindre que celui du vermisseau à la molécule de farine qui l'a produit...

Mais le vermisseau n'est qu'un vermisseau...

C'est-à-dire la petitesse qui vous dérobe son organisation lui ôte son merveilleux...

Le prodige, c'est la vie, c'est la sensibilité, et ce prodige n'en est plus un...

Lorsque j'ai vu la matière inerte passer à l'état sensible, rien ne doit plus m'étonner...

Quelle comparaison d'un petit nombre d'éléments mis en fermentation dans le creux de ma main, et de ce réservoir immense d'éléments divers épars dans les entrailles de la terre, à sa surface, au sein des mers, dans la vague des airs !... Denis Diderot Pour Diderot, l'Univers est une unique machine, qui passe du végétal à l'animal, puis à l'homme.

Ainsi, il y a des similitudes entre les animaux et les hommes.

Son argumentaire passe par l'utilisation de nombreuses questions rhétoriques et une ponctuation très expressive. La Mettrie, quant à lui, considère qu'il n'y a aucune séparation tranchée entre l'homme et l'animal. « Pourquoi donc l'éducation des singes serait-elle impossible ? Pourquoi ne pourrait-il enfin, à force de soins, imiter, à l'exemple des sourds, les mouvements nécessaires pour prononcer ? […] Des animaux à l'homme, la transition n'est pas violente ; les vrais philosophes en conviendront.

Qu'était l'homme, avant l'invention des mots et la connaissance des langues ? Un animal de son espèce, qui avec beaucoup moins d'instinct naturel que les autres, dont alors il ne se croyait pas roi, n'était distingué du singe et des autres animaux que comme le singe l'est lui-même, je veux dire par une physionomie qui annonçait plus de discernement.

» Julien Offray de La Mettrie L'Homme machine 1748 Dans cet extrait, La Mettrie emploie des questions rhétoriques : « Pourquoi donc l'éducation des singes serait-elle impossible ? Pourquoi ne pourrait-il enfin, à force de soins, imiter, à l'exemple des sourds, les mouvements nécessaires pour prononcer ? ».

Ces questions soulignent que l'homme et l'animal ne sont pas si différents au niveau biologique, la grande différence se trouve dans l'éducation. B La reconnaissance des facultés animales Des intellectuels reconnaissent des facultés aux animaux comme l'intelligence et l'ingéniosité.

Ils remettent en cause l'idée de l'animal-machine et mettent en avant la sensibilité des animaux. 1 Les défenseurs de l'intelligence et de l'ingéniosité des animaux À la Renaissance la redécouverte de Pline l'Ancien permet également de porter un regard plus critique sur la supériorité de l'homme.

Pour Pline l'Ancien, l'animal est un être intelligent qui connaît ses besoins et sait ce qui lui est nécessaire, contrairement à l'homme.

Dès la Renaissance et jusqu'au siècle des Lumières, plusieurs intellectuels défendent l'intelligence et l'ingéniosité des animaux. « À lui seul (l'homme) entre les animaux a été donné le deuil, à lui le luxe, et le luxe sous mille formes et sur chaque partie de son corps ; à lui l'ambition, à lui l'avarice, à lui un désir immense de vivre, à lui la superstition, à lui le soin de la sépulture, et le souci même de ce qui sera après lui.

Aucun n'a une vie plus fragile, aucun des passions plus.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles