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L'histoire comme une idiote mécaniquement se répète. Paul Morand

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« Discussion : Si l'on considère que l'histoire se répète mécaniquement c'est que l'on nie le caractère événementiel de l'histoir Pourtant on est bien conscient que l'histoire est faite d'événements qui dépassent la propre volonté des hommes et qu par conséquent elle est imprévisible.

Comment peut-on ainsi penser qu'elle peut se répéter ? De plus penser que l'histoi peut se répéter c'est s'opposer à la conception unilinéaire du temps et le considérer comme circulaire.

Et si pour illustr l'image fluviale du temps Héraclite disait « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » alors cette phras deviendrait fausse, pourtant on sait que l'eau part d'une source pour se jeter dans la mer, il n'est donc p matériellement possible qu'elle puisse revenir à la source depuis la mer.

Il en est de même pour le temps et po l'histoire. Suggestion de plan : Première partie : Les rituels. Mircea Eliade décrit le concept de réalité dans les sociétés dites primitives et archaïques indo-européennes.

Il part d principe que dans ces sociétés un objet ou un geste n'est réel que parce qu'il répète une action effectuée in i tempore, c'est-à-dire à une époque mythique, originelle.

Il acquiert un sens parce que le rituel, qui fait référence à u archétype, le lui confère en le dotant d'une fonction ou d'une force sacrée.

Seul ce qui est sacré est réel.

P conséquent, tout ce qui n'entre pas dans le cadre d'un rite archétypal n'existe pas.

Il est évident que toute la vie d'u homme ne répète pas un acte primordial, mais il n'est lui aussi réel que lorsqu'il pénètre cette sphère sacrée mise à portée par le rite.

Le reste de sa vie n'a pas vraiment d'importance.

De ce fait, si l'époque à laquelle il vit est dénuée d sens, apparaît le problème de l'Histoire. Certains mécanismes permettent de sacraliser des événements en les extrayant du temps profane. On peut voir que le moment le plus significatif de l'année est certainement la célébration du Nouvel An.

On consta « qu'il existe partout une conception de la fin et du début d'une période temporelle, fondée sur l'observation des rythm bio-cosmiques » Le mythe de l'éternel retour.

En tant que période de transition, le passage au Nouvel An reprend u modèle cosmogonique, celui du passage du Chaos au Cosmos : la Création. L'homme doit donc se régénérer dans les temps mythiques et pour cela il effectue des rites.

Dans la mesure où ce rituels répètent la cosmogonie, chaque nouveau rituel est une nouvelle Création. L'homme archaïque ne peut supporter l'Histoire qui, pour lui, n'est qu'une suite d'événements extérieurs à la sphè sacrée.

En tant que tels, ils ne devraient même pas être réels et pourtant ils sont cause de souffrance.

Cet souffrance puisqu'elle est inévitable doit donc avoir un sens pour être supportable. Deuxième partie : Un retour constant. On comprend donc que pour une grande part, le désir de voir dans l'histoire des constantes, des retours ou des lois est le moyen que les hommes ont trouvé pour lutter contre l'angoisse qui provient de ce grand emportement dans le temps et dans la durée.

Comme le hasard de la naissance vous fait apparaître à une époque qui est précédée par des milliers d'années et que votre mort sera suivie d'un développement analogue, il faut pouvoir résister à ce sentiment de l'absurde en considérant que les périodes historiques régies par les états, les gouvernements, les sociétés, sont soumises à la volonté humaine et donc ne peuvent échapper totalement.

Au début du XIXème siècle, les théories d'Hegel tendent à revaloriser l'histoire.

La notion de « nécessité historique » implique la prise en considération des événements pour ce qu'ils sont et non en tant que fruits du hasard.

"Rien ne s'est fait sans être soutenu par l'intérêt de ceux qui y ont collaboré ; et appelant l'intérêt une passion, en tant que l'individualité tout entière, en mettant à l'arrière-plan tous les autres intérêts et fins que l'on a et peut avoir, se projette en un objet avec toutes les fibres intérieures de son vouloir, concentre dans cette fin tous ses besoins et toutes ses forces, nous devons dire d'une façon générale que rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passion." Hegel, Leçons sur la philosophie de l'Histoire.. »

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