L'art est-il une imitation de la nature?

« L’ART Introduction Distinctions conceptuelles : Etymologies : du grec techné et du latin ars, l’art désignait l’ensemble de procédés servant à produire un certain résultat.

A ce sens se rattache les expressions d’arts mécaniques (technique, art de l’ingénieur).

L’art, du moins à ses débuts, n’est pas toujours distinct du travail de l’artisan.

Il suppose d’ailleurs étymologiquement l’idée de mise en ordre et signifie l’habileté dans l’exercice des métiers manuels. Art : production de la beauté par les œuvres d’un être conscient, faisant appel à certaines facultés sensorielles et esthétiques.

En ce sens, l’art s’oppose à la science et se distingue de la technique : la première vise la connaissance et la seconde, l’utilité et l’efficacité. Esthétique : qui concerne le beau.

On parle d’émotion ou de plaisir esthétique suscités par le spectacle d’une œuvre d’art. Beau : synonyme d’esthétique, ce qui provoque chez les hommes un certain sentiment qui permet le jugement d’appréciation de l’œuvre artistique.

Kant définit le beau comme « Ce qui plaît universellement et sans concept »1. Génie : du latin genius, divinité président à la naissance, le génie est considéré comme une sorte d’esprit ou d’inspiration.

L’explication du génie diffère d’un philosophe à un autre.

Kant prend la notion de génie dans son sens le plus populaire : il est un don naturel et même divin et ne se rapporte qu’à l’artiste.

Tandis que Nietzsche conteste cette exclusivité du génie pour les beaux-arts et considère toutes les grandes œuvres humaines comme créatrices, répondant à une discipline d’un long travail consistant.

Toujours selon Nietzsche, attribuer le génie comme un don divin est « une supercherie de la raison »2 qui ne juge que le produit final et ignore le processus difficile du travail. Les différents enjeux que pose l’art : L’activité artistique est une des 1eres manifestations de la culture humaine. Aussi loin qu’on remonte dans le temps, on trouve des témoignages du sens 1 2 1 Critique de la faculté de juger Humain trop humain. »