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La violence a-t-elle un sens ?

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« Sujet: La violence a-t-elle un sens ? Analyse du sujet: Il faut commencer par constater l'existence de la violence dans l'histoire.

La violence est, par définition, brutale et chaotique, elle est souvent l'autre visage de l'humanité, voire le moment de la révélation d'une nature barbare.

Mais, outre les moments de grandes violences, dont la guerre est la forme paradigmatique, la violence est présente sous plusieurs formes : verbale ou physique. En outre, on peut prendre sur la violence plusieurs points de vue : - Tout d'abord, du point de vue de celui qui fait preuve de violence : pourquoi, dans certaines situations, certaines personnes font usage de violence ? - Dans un second temps, on peut prendre le point de vue de celui qui la subit : un acte n'est violent, en effet, que s'il brutalise.

On peut éprouver la violence de la part de quelqu'un. Par la suite, il faut préciser ce que l'on entend par « sens ». - Le sens peut être la signification de la violence mais aussi la justification.

La violence est-elle absurde ou suit-elle une logique ? Mais le sens peut désigner également une direction.

La violence vise-t-elle quelque chose ou est-elle une expression désintéressée d'une brutalité pure cachée sous les couches de civilisations ? Il faut se demander dans ce sujet si on peut penser si aisément une unité de la violence. Problématisation: Précisément, s'agit-il du même type de violence quand elle est commise en vue d'une certaine fin et quand elle est l'expression d'un désarroi ? Si chercher un sens à la violence, c'est lui donner une justification, estce que la violence peut être un moyen dont il faudrait trouver le sens dans le but qu'elle vise ? Cela la justifie-telle pour autant ? Proposition de Plan: 1.

La violence comme expression. a) b) c) La violence est l'expression tout d'abord des plus bas instincts, de la brutalité, voire de l'animalité de l'homme qui s'oppose à la possibilité de s'entendre, de dialoguer.

Elle est donc, en ce sens, l'autre du logos, c'est-à-dire du discours raisonné.

On fait usage de la violence lorsqu'on ne peut pas se comprendre.

La guerre est, en effet, l'autre de la politique, l'absence de diplomatie. De façon plus générale, on peut dire que tout absence de moyen, de communication est facteur de violence.

Moins on aura de moyens pour s'exprimer, par exemple par une absence de maîtrise du langage, plus on aura recourt à la violence, c'est-à-dire à une expression qui ne nécessite pas de forme. Pour Freud, la civilisation cache la nature profondément violente de l'inconscient, ce que la guerre révèle. 2.L'usage de la violence en vue d'asseoir son pouvoir. a) Mais, en réalité, si la violence est l'autre de la politique, de la diplomatie voire de la courtoisie, il n'en reste pas moins qu'elle peut être instrumentalisée.

La violence peut être un moyen pour dominer par la crainte, elle est donc un instrument du pouvoir.

La politesse n'est pas toujours l'expression d'un respect pour autrui mais parfois un moyen de signifier sa soumission.

Par la violence, ce n'est alors rien d'autre que le rapport de force sousjacent, caché qui s'exprime.

L'usage de la violence n'est plus forcément une perte de. »

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