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La philosophie progresse-t-elle ?

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« Termes du sujet: PHILOSOPHIE La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.

Seul le fanatique ou l'ignorance se veut propriétaire d'une certitude.

Le philosophe est seulement le pèlerin de la vérité.

Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive.

A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.

A partir du pouvoir technique, la sagesse, au sens moderne se présente comme une réflexion critique sur les conditions de ce pouvoir. PROGRESSER /PROGRÈS: * Progresser: évoluer du moins bien vers le mieux, (s') améliorer. * Progrès: 1) Passage graduel du moins bien vers le mieux, évolution dans le sens d'une amélioration.

2) Le Progrès: marche en avant de la civilisation, par le biais du développement des sciences et techniques. Éclaircissements : La notion de progrès ne doit pas être confondue avec celle d'évolution (qui a souvent un modèle biologique) ni avec celle de changement.

Le progrès est un changement orienté vers une fin au moins prévisible.

C'est ainsi que le XVIIIe et le XIXe siècle ont souvent cru à un progrès nécessaire de l'humanité vers la raison, la liberté, la vertu et le bonheur à la fois.

Notons que le progrès est une idée et non un fait (sauf s'il s'agit de l'accroissement des moyens techniques) En ce qui concerne la philosophie : 1.

Pour le positivisme, le progrès de l'esprit humain est expliqué par la « loi » des trois états : théologique, métaphysique et positif. Une découverte précoce Énoncée très tôt dans l'oeuvre de Comte, la loi des trois états est formulée comme suit : « Parla nature même de l'esprit humain, chaque branche de nos connaissances est nécessairement assujettie dans sa marche à passer successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique ou fictif ; l'état métaphysique ou abstrait ; enfin, l'état scientifique ou positif » (Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société, 1822). Une histoire intellectuelle et politique À ces trois états correspondent respectivement la prééminence des rois, celle des peuples et celle des savants.

Le premier type de conception est le début nécessaire de l'intelligence humaine ; le deuxième est une transition vers le troisième, qui est l'état fixe et définitif de l'intelligence.

La théologie explique les phénomènes par la fiction d'une volonté divine qui ressemble à celle de l'homme. La métaphysique, qui désigne la philosophie du XVIIIe siècle, est une crise qui brise la hiérarchie théologique pour proclamer la valeur suprême de l'individu et de sa liberté : elle engendre l'anarchie scientifique et sociale.

L'âge positif en revanche, en fondant les sciences sur l'observation et en réorganisant les croyances humaines, réorganise aussi la société qui repose sur ces croyances. Pour Hegel, les progrès de la conscience s'expriment par l'enchaînement dialectique des philosophies jusqu'à un système global.

Pour Marx, l'homme se pose des problèmes qu'il ne peut résoudre que dans une histoire expliquée par les conditions matérielles de l'existence humaine. L'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre. C'est dans la « Contribution à la critique de l'économie politique » que Marx, examinant les périodes de transformation sociale, de mutation, déclare que « L'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre.

» Cette thèse engage une nouvelle compréhension de l'histoire, fondée sur l'analyse de l'économie, qui s'oppose radicalement et sans concession aux lectures antérieures péjorativement qualifiées « d'idéologique ». Marx & Engels qualifient leur doctrine de « matérialisme historique », et entendent fonder une science, celle de l'histoire.

Ainsi quand Marx déclare que « L'humanité….

», il tente d'expliquer les périodes de mutations sociales (les révolutions) par le conflit entre des forces productives et les rapports de production.

Les transformations sociales s'expliqueraient donc par le décalage, la contradiction entre les forces concrètes de production (par exemple le mode de production industriel, capitaliste) et les formes de propriété, les rapports sociaux qui n'y sont plus adéquats (par exemple le système féodal). L'évolution des sociétés s'explique donc en dernière instance par la vie matérielle, par la base économique, et les mutations résolvent des. »

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