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Foucault : il faut défendre la société (cours au collège de France)

Publié le 14/03/2022

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foucault

« Il faut défendre la société (1976) Michel Foucault au Collège de France Partie 1 Le discours historique (des historiens) est une pratique restée longtemps (antiquité + moyen-âge) apparenté au rituel de pouvoir.

Le discours de l’historien on peut le comprendre comme une sorte de cérémonie parlé ou écrite qui doit produire dans la réalité à la fois une justification du pouvoir et un renforcement de celui-ci. La fonction traditionnelle de l’histoire (depuis les premiers analystes romains jusque tard encore dans le moyen-âge voir même jusqu’au 17ème siècle) a pour fonction de dire le droit du pouvoir et d’en intensifier les classes : En racontant l’histoire (celle des roi, puissant, souverain, de leur victoire…) on lit juridiquement les hommes au pouvoir par la continuité de la loi que l’on fait apparaitre dans ce pouvoir et dans son fonctionnement.

Il s’agit de lier juridiquement les hommes à la continuité du pouvoir et il s’agit de les fasciner par l’intensité à peine soutenable de la gloire de ces exemples/exploits. Le joug et l’éclat de la loi sont les deux moyens par lequel le discours historique vise un certain effet de renforcement du pouvoir.

Cette fonction du discours historique se retrouvent dans les trois axes du discours historique au moyen âge : L’axe généalogique (on les trouve principalement dans les formes de récits historiques sur les anciens royaumes et les grands ancêtres) = raconter l’antiquité des royaumes… Il s’agit de faire que la grandeur des événements des hommes passés puisse cautionner la valeur du présent.

Transformer sa petitesse et sa quotidienneté en quelque chose d’héroïque/juste.

Cette axe généalogie que l’histoire doit dire l’ancienneté du droit, montrer le caractère ininterrompu du droit du souverain + montrer la force indéracinable qu’il possède.

Les grands rois fondent donc la légitimité des rois qui leur succède + transmette leur éclat à la petitesse de leur successeur. Fonction de mémorisation (annales et chroniques tenues au jours le jours) = Permet de renforcer le pouvoir + rituel du pouvoir.

Montre que ce que font les roi/souverains n’est jamais vains ni au-dessus de la vérité du récit.

Tout ce qu’ils font mérite d’être conservé.

Signifie que du moindre fait et geste d’un roi on doit faire une action d’éclat et un exploit.

L’histoire rend mémorable + inscrit les gestes dans un discours. Fonction d’intensification du pouvoir = mise en circulation des exemples (c’est la lois vivantes). L’exemple permet de juger le présent.

C’est la loi fonctionnant dans l’éclat d’un nom ? C’est en ça que l’exemple à force.

Le pouvoir s’en trouve renforcer. Lier + éblouir / subjuguer en faisant valoir des obligations + tout en intensifiant l’éclat de la force = deux fonctions que l’on trouve sous les différentes formes de l’histoires (pratiqué dans la civilisation romaine et au moyen-âge) correspondent aux deux aspects du pouvoir tel qu’il était représenté dans les rituels, mythe, légende… indo-européen de présentation du pouvoir. - L’aspect juridique = le pouvoir lie par l’obligation, le serment, la loi… + Le pouvoir a une fonction efficace = il éblouie. EX : Jupiter dieu hautement représentatif du pouvoir c’est à la fois le dieu aux liens et aux foudres. L’histoire telle qu’elle fonctionne encore au moyen-âge est encore et toujours cette représentation du pouvoir qui est une procédure de revigoration.

L’histoire est le discours du pouvoir, le discours de. »

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