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Faut-il reprocher au langage d’être équivoque ?

Publié le 25/04/2023

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« Dissertation philo Faut-il reprocher au langage d’être équivoque Le langage est la capacité la plus importante pour communiquer et partager ces pensées.

Elle peut être mis en œuvre par la langue écrite ou oral.

Toutefois certaines personnes s’acharnent à démontrer que celle-ci peut être illusoire et que son équivocité fait barrière a la clarté.

Ils diront que ceux qui manient les mots, n’ont qu’affaire à nous embrouiller l’esprit avec de grands mots qui n’ont pas de sens précis.

Nous avons tous surement déjà fait face à cette équivocité du langage, si une un terme peut avoir une définition claire et précise pour celui qui l’emploi, elle peut en avoir une tout autre pour celui qui l’entend, ce qui crée un quiproquo.

A cause de cette multitude de sens que dispose chaque mot, nous pouvons facilement voire pourquoi le langage fait l’objet de tant de reproches.

D’autre part nous pouvons prendre l’exemple d’une poésie, quoi de plus intriguant que d’essayer de décrypter le langage poétique qu’a utilisé l’auteur et d’en tirer sa propre conclusion.

Ici l’équivocité fait tout l’intérêt du langage.

De plus, pouvons-nous vraiment reprocher le langage d’être équivoque ? pour communiquer nous utilisons la langue, mais celle-ci n’est que l’outil qui permet à l’humain d’exprimer son langage.

Mais cette langue, n’est-ce pas elle qui nous différencie tant des animaux pour pouvoir exprimer ce langage qui est tant fidèle à l’humanité.

Dans un premier temps nous allons voir en quoi reprocher l’équivocité du langage peut être justifié, puis nous montrerons que c’est cette même ambiguïté qui créer la richesse de la langue, enfin nous montrerons que reprocher le langage est tout simplement absurde par son attachement à la nature humaine. Nombreux sont ceux qui disent que les reproches fait au langage sont justifiés.

En effet a cause de ces ambiguïtés, nous pouvons aisément être victime d’un quiproquo que ce soit volontaire ou involontaire de la part de notre interlocuteur. Prenons par exemple un discoure quelconque donnée a un publique.

Peu importe le message que l’on veut transmettre à nos interlocuteurs, on le fait par le langage.

Plus un publique est grand, plus le langage que l’on utilise doit être précis.

Chaque personne aura sa propre définition pour chaque terme.

Evidement la compréhension globale sera la même lors d’un discours clair et concis, mais si l’orateur se montre maladroit avec son langage, l’issus du message pourrait être différent selon l’interlocuteur.

Un autre exemple serait celui d’un discoure mensonger, ici l’orateur manie les mots parfaitement bien et arrive à persuader le public d’une information fausse ou immorale sans que celui-ci s’en rende compte.

Un tel discours pourrait se rattacher au sophisme qui est un procédé rhétorique, une argumentation à la logique fallacieuse.

En effet l’équivocité du langage pourrait être l’arme principal du sophiste.

Ici un langage équivoque pourrait être une des plus grosses contraintes de l’orateur. On pourrait aussi reprocher l’équivocité du langage comme étant une conséquence au fait qu’il ne soit pas complet.

L’équivocité pouvant l’ambiguïté d’un terme du fait de ces multiples définitions, on pourrait dire que le langage est tout simplement incomplet et n’a pas de mots spécifiques pour chaque définition possible.

Prenons par exemple une émotion forte que l’on peine à décrire avec de simples mots : l’amour.

Comment décrire un sentiment si profond avec un langage si restreint.

Souvent en s’exprimant a la personne que nous aimons, les mots ne nous viennent pas, peut-être parce que l’on se sent submergé par l’émotion mais aussi parce que l’on ne peut tout simplement pas décrire une telle sensation. De se fait nous ne pouvons pas décrire toute nos émotions à cause de cette barrière qu’est le langage.

L’analphabète émotionnel est un sujet de recherche à part entière, en effet la granularité émotionnelle, qui est la capacité de mettre des mots sur nos émotions, intéresse plus d’un chercheur car cette capacite qui est jugé si complexe fait l’objet de bien-être intérieur.

Ici l’équivocité correspondrai donc à une barrière a l’expression de nos émotions du fait de leurs complexité. En un sens, le langage, comme outil de communication, est réducteur par rapport à la pensée qu'il représente.

Mais en même temps, les mots suggèrent toujours plus que la pensée qui les a fait naître, déclenchant chez ceux qui l'écoutent une infinité de représentations possibles.

En effet le langage est loin de pouvoir contenir tout le sensé qu’on en donne dans nos pensées.

Et nos pensées interprètent chaque mot que l’on entend avec un sensé qui est propre à notre compréhension.

Pour illustrer comment cela pourrait être problématique, prenons l’exemple d’une conversation.

Comme dis précédemment, les mots que l’on dit n’expriment qu’une fraction de nos pensées, mais quand notre interlocuteur les entend, ils leurs donne un sens qui est propre à son interprétation.

On voit alors que le sens des mots donné par celui qui les dis et son interlocuteur n’auront pas forcément la même interprétation.

« En tant que le langage est l’œuvre de la pensée, en lui aussi rien ne peut être dit, qui ne soit universel.

» on voit ici que Hegel parle d’un quiproquo et illustre à quel point il est dur de faire comprendre clairement une chose aussi complexe que la pensée par un procédé aussi simple que la pensée. On voit avec ces trois arguments pourquoi il faudrait reprocher au langage d’être équivoque.

Tout d’abord avec l’exemple d’un domaine politique et le discoure au public qui pourrait être interprète de multiple façon différente.

Ensuite avec ces limites face à l’expression de nos sentiments.

Enfin avec les propos de Hegel qui nous parle de quiproquo et la complexité de nos pensées par rapport au langage que l’on utilise.

Mais ne pouvonsnous pas dire que cette ambiguïté donne toute la richesse de notre langage ? n’est-ce pas cet espace ouvert à l’interprétation qui donne un sens a l’art qu’on en fait ? Equivocité ne veut pas forcément dire ambiguïté.

C’est justement parce que le rapport entre notre langage et notre signification est si complexe qu’on peut se permettre de jouer sur les mots et leurs significations.

D’où l’existence des si nombreuses figures de style dans la langue français.

Si les écrivains se sont montrés si créative avec leurs écritures tout au long de l’histoire c’est qu’ils voulaient nous transmettre la beauté et la variété de leurs pensées par des images qui nous permettent de mieux visualiser leurs messages.

Prenons comme exemple les deux premiers vers d’un poème de Paule Eluard « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, » sans faire une analyse linéaire, Eluard mets en avant les yeux de sa bienaimée à l’aide d’une métaphore.

Ce procédé, au lieu de bêtement décrire des yeux, mets en avant leurs forment et la manière dont ils lui font se sentir.

Avec un tel procédé on se crée une image dans nos têtes de ces yeux et on s’imagine les voir à sa place.

Comme dit précédemment notre esprit comprend les mots avec tellement plus de profondeur que leurs simples définitions, voilà pourquoi il est beaucoup plus facile de nous mouvoir avec une image qui se.... »

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