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Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ?

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L'histoire désigne l'ensemble des événements constitutifs du passé de l'humanité. Même si parfois le passé montre une régression morale de l'humanité, il reste cependant toujours notre passé, un passé que l'on ne peut pas nier. L'histoire, fessant partit des sciences humaines, s'interroge ainsi sur l'homme et plus particulièrement sur ses valeurs et ses conduites. La réflexion philosophique nous conduit à nous demander si l'histoire a un sens. La question : Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ? Énonce une question importante pour l'homme car dans tous les cas, il est le principal acteur dans l'histoire de l'humanité. Il s'agit ici de déterminer le sens de l'histoire de l'humanité. Si malgré l'alternance progrès et régression moral des hommes dans l'histoire, cette dernière conserve son sens, c'est à dire si elle a un but, un objectif ou bien les hommes doivent effectivement renoncer, ou cesser d'envisager comme possible, l'idée d'un sens à l'histoire. Le sujet nous invite à nous interroger la conception que les hommes doivent avoir de l'histoire. Est-il nécessaire de considérer que l'histoire de l'humanité a un sens dans la mesure où c'est le passé qui influence les hommes et que c'est grâce à lui que l'humanité a évolué positivement que ce soit dans le domaine technique ou moral ou bien faut-il enlever tout sens à l'histoire en considérant que l'humanité a beaucoup régressé par ses guerres ou encore ses génocides et que finalement l'histoire n'a pas de finalité dans le sens où on ne sait pas où elle nous mène ? Cependant ne faut-il pas concilier les deux hypothèses, en trouvant un sens à l'histoire sans oublier ses transgressions ?

« Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ? L'histoire désigne l'ensemble des événements constitutifs du passé de l'humanité.

Même si parfois le passé montre une régression morale de l'humanité, il reste cependant toujours notre passé, un passé que l'on ne peut pas nier. L'histoire, fessant partit des sciences humaines, s'interroge ainsi sur l'homme et plus particulièrement sur ses valeurs et ses conduites.

La réflexion philosophique nous conduit à nous demander si l'histoire a un sens.

La question : Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ? Énonce une question importante pour l'homme car dans tous les cas, il est le principal acteur dans l'histoire de l'humanité.

Il s'agit ici de déterminer le sens de l'histoire de l'humanité.

Si malgré l'alternance progrès et régression moral des hommes dans l'histoire, cette dernière conserve son sens, c'est à dire si elle a un but, un objectif ou bien les hommes doivent effectivement renoncer, ou cesser d'envisager comme possible, l'idée d'un sens à l'histoire.

Le sujet nous invite à nous interroger la conception que les hommes doivent avoir de l'histoire.

Est-il nécessaire de considérer que l'histoire de l'humanité a un sens dans la mesure où c'est le passé qui influence les hommes et que c'est grâce à lui que l'humanité a évolué positivement que ce soit dans le domaine technique ou moral ou bien faut-il enlever tout sens à l'histoire en considérant que l'humanité a beaucoup régressé par ses guerres ou encore ses génocides et que finalement l'histoire n'a pas de finalité dans le sens où on ne sait pas où elle nous mène ? Cependant ne faut-il pas concilier les deux hypothèses, en trouvant un sens à l'histoire sans oublier ses transgressions ? L'histoire est un sujet omniprésent dans n'importe qu'elle société.

C'est ainsi que son sens est un sujet très important.

Tout d'abord, on peut dire que l'histoire a un sens pour plusieurs raisons.

Dans un premier temps car comme le soutient Kant avec le temps l'humanité progresse que ce soit pour l'individu que pour l'espèce.

Le progrès est une amélioration, une avancée dans un domaine précis.

Dans le traité de pédagogie, Kant soutient que les individus progressent par l'intermédiaire de l'éducation et la maitrise de connaissances.

Par l'intermédiaire de la discipline, qui désigne l'enseignement du respect des règles afin d'enlever la tendance à la sauvagerie.

De l'instruction, c'est à dire apporter des connaissances en veillant à développer l'aptitude à raisonner de l'individu.

Et puis de la moralisation qui consiste à apporter des valeurs morales à l'individu tout en lui donnant les moyens de comprendre à quelle condition un acte est moral ou immoral afin que l'enfant devenu adulte puisse agir d'une manière autonome sans avoir besoin d'un directeur de conscience.

Kant a ainsi montrer que grâce à l'éducation, les individus disposent de plus en plus de connaissances et on pus mettre au point des nouveaux moyens techniques pour améliorer leur condition de vie.

Et ainsi détruire en l'homme la tendance à la sauvagerie.

D'après Kant, l'éducation morale donne la possibilité à l'homme d'être un citoyen raisonnable.

C'est pour cela que l'on peut voir que l'humanité a progresser moralement.

Comme par exemple l'abolition de l'esclavage ou de la peine de mort en France. On peut donc voir que l'éducation et l'histoire ont un lien.

Grâce à l'éducation, on peut donner un sens à l'histoire. Qui est celui de nous guider dans notre vie individuelle mais aussi collective.

La croyance au progrès moral peut jouer le rôle d'un idéal capable d'orienter l'ensemble des actions des hommes afin de favoriser la réalisation d'un monde meilleur. Ensuite, on peut considérer que le fait que les hommes ont les moyens de modifier le cours de l'histoire donne un sens à cette dernière.

Tout d'abord les hommes sont dotés de raison, c'est à dire la faculté de bien juger, de distingue le bien du mal et le vrai du faux.

Grâce à cela on peut dire que malgré des exceptions, la majorité des hommes agissent en fonction de cette raison et donc moralement.

Cela sous entend que la succession d'actes morales permet à l'humanité de changer, de se modifier dans le sens du meilleur.

On peut dire qu'il y a plusieurs degrés d'individus qui peuvent modifier le cours de l'histoire.

Dans un premier temps on retrouve les hommes d'État, ils désignent à la fois les dirigeants de pays mais aussi les ministres, les sénateurs … Ces hommes là sont à l'origine de certaines lois comme par exemple l'abolition de la torture qui a été adopté le 10 Décembre 1948 par les membres de l'ONU dans l'article 5 : « « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

Cet exemple montre bien la volonté des hommes à changer le monde en un monde moral et égal pour tous.

Ils essayent de changer leur propre société mais aussi les relations internationales.

Ensuite, on peut aussi trouver des artistes, des grands savants, des philosophes ou encore des grands inventeurs.

Ces derniers peuvent aussi changer l'humanité grâce à leurs œuvres qui visent à faire réfléchir les lecteurs et pour leur faire prendre conscience de certaines choses.

Mais certains d'entre eux sont à l'origine de progrès techniques, c'est à dire l'augmentation quantitative des moyens dont dispose l'humanité et par leur perfectionnement qualitative en vue de modifier la nature.

Comme par exemple la généralisation d'Internet qui permet au monde entier de rester lié malgré la distance mais aussi de s'instruire plus facilement.

Et enfin, le peuple n'est pas mis de côté pour donner un sens à l'histoire dans la mesure où dans les démocratiques la manifestation est un droit qui leur permet de montrer leur mécontentement et ainsi faire bouger les choses.

Comme par exemple Mai 1968 en France, cette grève général à aboutit aux accords de Grenelles qui ont permis l'augmentation des salaires.

Comme droit on retrouve aussi le droit de vote qui permet aux peuples de donner son avis pour que les gouvernants soient ceux qu'ils jugent comme étant les mieux.

Ici, on voit bien que les hommes donnent un sens à l'histoire par leurs choix et leurs actions, et tout cela est possible grâce à leurs facultés spécifiquement humaines telles que la raison, la conscience ou encore la volonté. Pour cette dernière sous partie sur le sens de l'histoire, on peut revenir à Kant.

Car dans théorie et pratique, il soutient que l'histoire doit être considérer comme un devoir moral.

Il veut démontrer que malgré les éléments de régression que nous pouvons observer dans l'histoire, cette dernière n'est pas en régression morale constante.

Dans la mesure où personne ne peut prouver le caractère infondé de la croyance au progrès, alors il estime que tout homme a le devoir d'y croire afin de favoriser, de manière effective, le progrès de l'humanité.

Dans son œuvre, Kant fait référence aux deux types de progrès qui existent dans l'humanité.

Tout d'abord celui du progrès technique, c'est. »

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