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Est-ce que vous pensez que la vie est plus risquée aujourd'hui que dans le passé?

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« Analyse. · · · · · La question qui nous est posée ici porte sur le mode de vie que nous pouvons connaître aujourd'hui, en comparaison d'hier.

Nous devrons tenter de répondre en comparant les dangers qui menaçaient autrefois les hommes et ceux qui nous menacent aujourd'hui. La question peut trouver deux types de réponses : o Une réponse portant de manière objective sur l'histoire : histoire de la guerre, du mode de vie des populations selon les époques.

C'est aussi une comparaison des maladies connues, des progrès de la durée de vie. o Une autre réponse tiens plutôt sur des appuis philosophiques.

Nous savons que depuis Platon et Aristote, il est une fin que recherche l'homme : le bonheur.

Or, une vie risquée ne correspond pas à une meilleure approche de ce qu'est le bonheur. Ainsi, nous pourrons poser la question du risque de la vie à l'aune de ce que visaient les philosophes : l'approche du bonheur.

Car il apparait immédiatement deux possibles oppositions lorsque l'on se questionne sur les risques que nous encourons dans la vie, maintenant par rapport à hier : o D'un part, la vie est nettement moins risquée : nous vivons plus vieux, avons plus de moyen d'assurer notre sécurité, du moins en occident.

La question du danger qu'il peut y avoir à vivre ne semble plus devoir se poser pour une partie de l'humanité ; o D'autre part, bien entendu, nous savons que l'humanité entière (occident compris) risque de disparaître lors d'une guerre nucléaire.

Chaque jour est un danger, la pollution, les accidents remplissent notre vie de dangers que l'homme du passé ne connaissait pas. Nous devrons donc nous arrêter sur cette considération de l'amélioration d'une part de la qualité de la vie et le risque, toujours présent, que nous encourons. Ce qui apparaît ici, c'est que le risque est déporté.

Nous verrons que la vie de chaque homme, par le passé, pouvait être plus ou moins risquée selon son statut social ? Aujourd'hui, chacun court un risque, quelque soit son statut, mais il le partage avec tout autre. Problématisation. Le monde contemporain est un monde dans lequel les maladies qui dévoraient l'humanité il y a plusieurs siècles ont quasiment disparues.

Nous avons, du moins nous européens, le sentiment de vivre dans un monde plus sûr.

Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce qu'au contraire la vie ne serait pas plus risquée aujourd'hui que par le passé ? Qu'est ce qui nous permettrait d'affirmer cela ? A l'inverse, n'ya t-il pas des indices de l'amélioration de la sécurité de nos vie par rapport au passé ? Proposition de plan. 1. La vie est-elle plus risquée aujourd'hui que par le passé ? · · · · · · 2. Le monde dans le quel nous vivons semble être un monde moins risqué que celui du passé : oins d'attaques sur les routes, plus de sécurité dans nos foyers.

Pourtant, cela ne signifie nullement que nos vies sont moins risquées. Depuis une cinquantaine d'année, les hommes, quel qu'ils soient, savent qu'ils courent tous le même risque : celui de mourir en même temps lors d'une attaque nucléaire.

Car enfin, si l'arme nucléaire fut présentée comme moyen de dissuasion, il n'empêche que sa force, et la multiplication des ogives à travers le monde, fait augmenter le risque, pour chacun, de voir un jour la terre entière détruite par cette arme. Mais hormis cela, nos vies sont aussi soumises à d'autres risques.

Celui des accidents par exemple.

Ces accidents sont eux aussi d'ordre mondial.

Tel celui de la centrale de Tchernobyl, qui fait encore aujourd'hui courir un risque de maladie aux hommes. Et justement, ces maladies sont au nombre des risques que nous courrons tous les jours.

Cancer, Sida, ces termes touchent indifféremment aujourd'hui chaque couche de la population, chaque homme vivant sur terre.

Nous courrons le risque de tomber un jour malade du cancer, ce qui met de toute façon notre vie en danger. A cela s'ajoutent les anciens maux du passé, que subissent encore aujourd'hui une partie de la population mondiale.

Nous voyons donc bien que les principaux risques du passé sont encore d'actualité, et qu'a ceux là peuvent se greffer de nouveaux dangers. Mais ce qui frappe le plus, c'est l'ampleur du risque : c'est al vie de tous qui est aujourd'hui exposée au danger.

Pourtant, la connaissance du monde et l'avancée des sciences ne doit pas nous apporter un pessimisme absolu .Car il y a aussi des raisons de penser que notre vie puisse être moins risquée que celle de nos ancêtres. Mais vivre aujourd'hui, n'est ce pas tout de même vivre mieux, plus en sécurité ? · · En effet, nous constatons, dans des pays comme la France, une nette augmentation de la durée de vie.

Or, une vie soumise à un grand risque ne semble pas être en mesure de résister aussi longtemps que celles que nous avons l'espoir de vivre aujourd'hui. Ceci s'explique aussi par l'instauration d'une paix durable dans une partie du monde.

Si la guerre. »

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