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Doit-on renoncer à la recherche de la vérité ? - KHOLLE PREPA

Publié le 17/02/2024

Extrait du document

« KHOLLE PHILO : Doit-on renoncer à la recherche de la vérité ? L'homme être de nature est en perpétuelle recherche de la vérité cela lui apporte de la certitude, puisque la vérité se définit comme étant un ensemble de connaissances reconnu comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue et ultime.

Par exemple, si je dis que ma voiture est verte, et qu’elle est verte, il y a une adéquation entre ce que je dis et ce que je vois, autrement dit, ma connaissance est conforme à son objet, ici la voiture.

Néanmoins, si ma voiture est en réalité noir, il n’y a pas d’adéquation, donc ce n’est pas la vérité.

La vérité s'oppose aux mensonges, c'est-à-dire à un acte intentionnel qui relève de la mauvaise volonté, mauvaise foi et qui cherche à tromper.

On peut prouver que quelqu'un n'a pas dit la vérité mais on ne peut pas prouver qu'il a menti. Il faut également distinguer la vérité d’autre termes qui pourrait prêter à confusion s’ils ne sont pas bien définit, tel que la réalité : qui n’est ni vraie ni fausse, elle est tout simplement. Il en va de même pour la sincérité qui est d’ordre moral, ou encore l’opinion, qui se définit par Toute pensée qui n’est pas un savoir.

Mon opinion ne rend pas ma pensée universelle et ne peut donc pas être une valeur absolue. De plus, l’adhésion à une opinion, tant qu’elle ne s’accompagne pas de certitude objective, reste une croyance. Kant la définit ainsi dans La Critique de la raison pure comme : « principe d’assentiment subjectivement suffisant, mais objectivement insuffisant ». Enfin, L’évidence qui est la qualité d’un jugement qui aussitôt produit la certitude, un état d’esprit de celui qui prend pour vrai un jugement sans le moindre doute.

Mais il ne prouve pas qu’elle est vraie. Rechercher la vérité se définirait par les actions que l'on entreprend pour chercher ce que l'on ignore. Renoncer supposerait que l'on abandonne ce que l'on a déjà ou pas entrepris, mais elle suppose aussi que l'objet serait inaccessible, inaténiable et donc que l’on soit contraint à y renoncer par abandon. Doit-on impliquer un devoir, une obligation ou une nécessité.

Une obligation est un sentiment intérieur de devoir faire une certaine action mais que l'action ne se réalisera que si on veut l'accomplir.

Devoir signifie que l'on doit faire selon la loi ou les convenances morales, c’est ce que l’on accompli pour avoir la cs appaisé ou bien, être bien vu par la société.

Pour ce qui est de la nécessité, c'est ce qui ne peut pas être autrement.

Il existe 3 catégories : il y a la nécessité physique ou matérielle, c'est-à-dire la loi de la nature, mais aussi la nécessité logique un lien contraignant pour la pensée qui conduit des promisses à la conclusion d'un raisonnement.

Enfin, il existe aussi une nécessité dite hypothétique, c'est-à-dire que si je veux x il me faut y.

Par exemple, si je veux avoir mon diplôme, il faut que je travaille rigoureusement. Mais il faut se questionner sur les moyens, chemins qui nous amènent à vérité : il existe 3 sources principales de la vérité : la raison et l’expérience, puis la religion et enfin la raison mathématique, cad les sciences.

Il nous convient donc d’en choisir une et de la défendre : serait-ce la science ou plutôt la religion ? faut-il les distinguer ? La science regroupe les disciplines ayant pour l'objet l'étude des faits des relations véritables, tandis que la religion se définit comme l'ensemble des doctrines et des pratiques ayant pour objet les rapports de l'âme humaine avec le sacré.

La religion nous apporte la conviction de détenir la vérité absolue.

Mais il faut la distinguer de la vérité car La croyance est une adéquation entre un discours et un état d’esprit : Dans la croyance – et dans l’acte de croire, je tiens pour vrai une proposition non prouvée, à laquelle je donne une valeur de vérité.

Mais cette vérité ne sera pas absolue, elle ne dépend que de moi et de mon état d’esprit. Ainsi la vérité peut nous réjouir et nous guider mais elle peut aussi être source de tourment.

Est-il préférable de connaître la vérité quitte à en être blessé ou bien l'ignorer afin de ne pas en subir les conséquences ? Pour Illustrer, si je sais qu'un groupe terroriste à un attaquer une ville et causé de nombreux blessés et morts, je ne pourrais m'en réjouir, à moins d'être souffrance, ce qui aurait pour conséquence de me rendre triste.

Mais supposons que je vis sur une île loin de toutes ces nouvelles tristes, n'aurais-je pas moins de souffrance ? Nous arrivons donc à la question de savoir s'il faut renoncer à la recherche de la vérité car elle implique de nombreuses conséquences mais aussi l'impossibilité à connaître la vérité absolue ou bien ne demeure-t-elle pas une aspiration nécessaire et fondamentale pour comprendre le monde qui nous entoure et pour nous guider ? Ainsi nous verrons par voir que rechercher la vérité implique de multiples conséquences ce qui nous amène à y renoncer, mais qu’y renoncer engendre une naïveté chez l'homme en rendant le monde qui l'entoure parfaitement méconnaissable, enfin il nous conviendra d’y pallier à travers la recherche de l'équilibre entre le savoir et l'ignorance. Tout d’abord, renoncer à la recherche de la vérité nous permet d’éviter la souffrance, du moins, les conséquences néfastes qu’elle pourrait engendrer en nous, lorsqu’on la détiend.

En effet, rechercher la vérité nous prend du temps, temps que l’on pourrait accorder à un domaine qui ne nous rendrait pas triste ou ne nous engendrerait aucune souffrance.

Par exemple la lecture, ou encore l’art comme la peinture, les sculptures, la poterie.. Premièrement, il faut y renoncer car la vérité est pleine d’erreur et d’illusion, autrement dit, c’est une conception erronée, une croyance, causée par un jugement biaisé ou un raisonnement incorrect.

En effet, il existe des vérité fausses, créer par les humains pour croire en un monde ordonné, régi par des lois, des règles.

L'homme souhaite se rassurer : la vérité de la semaine passée n'est plus celle de la semaine suivante ainsi il n'existe plus de certitudes ni de modèles sur lesquels s'appuyer.

Par exemple, l’affirmation d’une Terre plate était une vérité universelle à une certaine époque, aujourd’hui il est affirmé qu’elle est bien ronde.

Ainsi, la recherche constante de la vérité créer de l'incertitude et de l'instabilité, car les connaissances évoluent et s'ajustent au fil du temps.

On ne peut donc pas toujours s’appuyer sur les mathématiques et les sciences pour rendre une vérité absolue. Le philosophe écossais Hume, dans son ouvrage Enquête sur l’entendement humain, évoque l’homme étant un être naturellement porté à être affirmatif et dogmatique dans son opinion, c'est-à-dire qu'il pense avoir la certitude de posséder la vérité absolue.

Mais il affirme que ni la réalité des corps extérieurs, ni celle de Dieu, ni celle de notre moi ne nous sont accessibles.

En effet, pour ce qui est de Dieu, on peut, à la rigueur, s'élever à son idée comme à celle d'une cause du monde, et surtout de l'ordre du monde.

Mais dès qu'il s'agit de préciser quelle est cette cause, toute argumentation devient impossible : nous ne savons pas si elle est nature ou esprit, si elle est bonne ou si elle est mauvaise.

Ici encore, nous affirmons ce qu'en réalité nous ignorons.

Il en va de même avec l'identité du moi, elle nous échappe car nous ne savons jamais réellement qui est ce moi.

Nous sommes en perpétuelles évolutions : si aujourd’hui j’affirme que l’abolition de la peine de mort était la meilleure chose à faire, il est possible que demain, je songe à nouveau à son utilité après avoir été témoin d’une scène pour laquelle le protagoniste mériterait la mort.

De plus, ce moi est multiple : je ne suis pas la même moi lorsque je suis avec une amie ou ma mère, alors qui est réellement ce moi ? Ce moi n’est-il pas simplement un moi différent et donc une illusion ? Comment savoir si je me mens à moi-même ou non ? Ce que l’on peut néanmoins affirmer, c’est que le moi n’est pas non plus une vérité absolue.

Etant incertain, il faudrait avoir une suspension du jugement à l’égard de toute vérité.

C’est ce que l’on nomme le scepticisme, dont Hume en fait partie.

Il faut donc se contenter d’une vérité probable pour ce qui concerne les faits. De plus, la recherche de la vérité est dangereuse, elle peut conduire à des conflits et des oppositions à cause des vérités divergentes, des débats houleux et des oppositions, surtout lorsque ces vérités entrent en opposition avec d’autres croyances: lorsque les religions diffèrent sur certains points, affirmant chacune détenir la vérité absolue, elles peuvent induire certaines personnes à mener des combats pour avoir un impact dans le monde et supprimer l’opposition.

Prenons comme exemple les terroristes, tel que AL-QAÏDA,.... »

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