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Doit on renoncer à la recherche de la vérité ?

Publié le 28/11/2023

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« Doit-on renoncer à la recherche de la vérité ? Intro : Le mensonge est aussi vieux que le discours et la quête de la vérité est le but même de la philosophie.

Le Vrai constitue pour Platon, avec le Beau et le Bien, une valeur absolue.

Mais doit-on impérativement rechercher la vérité ou au contraire et c’est la question qui nous intéresse aujourd’hui : doiton renoncer à la recherche de la vérité.

Par la vérité se heurte à un problème de définition et de méthode. Dans le domaine de la nature le critère de vérité est l’observation des faits, on définit la vérité comme un jugement conforme à son objet (on parle alors de vérité-correspondance ou de vérité expérimentale).

Dans la vérité scientifique aussi dite vérité de cohérence elle se fonde sur un jugement non-contradictoire elle n’est pas dite vraie car correspondant aux faits mais car formant un ensemble cohérent ; mais nos pensées peuvent être entre elle cohérente mais en inadéquation avec la réalité.

La vérité n’est ni un fait ni un donné. Elle est une valeur, une exigence, elle a un caractère universel et permanent, pour autant ou plutôt par conséquent elle doit toujours être recherchée car la vérité se diffère de la connaissance, aussi on la distingue de l’opinion qui est-elle toujours particulière.

D’un point de vue théorique, elle s’oppose à l’erreur et à l’illusion (qui diffère de l’erreur en ce qu’elle persiste même quand elle est expliquée).

La vérité a aussi un sens pratique : la véracité désigne le fait de dire la vérité qui, dans ce cas, s’oppose au mensonge mais la vérité est aussi par essence un fait de langage, une priorité du langage, non du réel, et un langage est déjà une interprétation, une vision du monde ce qui pose un problème d’accès parmi les nombreux autres.

Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n’est pas elle.

Lorsque la vérité se reconnaît d’elle-même, ce critère est l’évidence.

Mais souvent la vérité est cachée.

Dès lors, si elle n’est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.

Elle se limite parfois aussi au savoir lorsqu’on jure de « dires la vérité rien que la vérité » ici elle a le sens de la sincérité complète, c’est-à-dire ne pas dire la vérité, mais dire en toute honnêteté ce que l’on sait vrai. La vérité s'apparente à un idéal.

Elle constitue notamment l'un des devoirs moraux fondamentaux (l'interdit du mensonge), mais aussi une obligation sociale.

Dès lors, il paraît contradictoire d'y renoncer.

Mais renoncer à la vérité, ce n'est pas seulement renoncer à la dire, ce peut être aussi renoncer à la chercher. Le sujet nous demande donc aussi si nous pouvons nous satisfaire de notre ignorance, ou de nos illusions. Ici le devoir dont on parle est morale, car on si on se doit la recherche de la vérité, alors c’est a soi même pour soi et/ou dans une devoir social pour les autres.

Par renoncer on entend je crois se contenter de l’acquis, ne pas vouloir perpétuer cette recherche.

Afin de tenter d’apporter une réponse à savoir si l’on doit renoncer à la recherche de la vérité nous explorerons d’abord la doxa I) Non on ne doit pas renoncer à la recherche de la vérité, le recherche de vérité est nécessaire A) si « on » recherche la vérité c’est qu’on ne la possède pas.

Cette recherche de la vérité est l’expression d’un désir humain, tout homme désir par nature savoir nous dit Aristote.

Il semble alors naturel de chercher la vérité lorsqu’on pense sait ou suspecte ne pas l’avoir.

Par ailleurs la recherche de la vérité n’a de sens que si elle est falsifiable c’est-à-dire qu’on peut le remettre en question, pour Descartes c’est dans la procédure même de la recherche que le mot vérité à un sens car si on affirme savoir une vérité sans rendre la possibilité de la remettre en question alors celle-ci perd son sens et peut même devenir dangereuse nous le verrons dans la troisième partie en abordant ses limites. B) Même si elle semble difficile d’accès la vérité est un aboutissement et sa rechercher est une quête.

L’essence de la quête est qu’elle est difficile et semée d’embuche au même titre qu’une essence de la vérité est sa difficulté d’accès.

La quête de la vérité peut toucher a ce qui semble évident en therme de savoir comme soi-même alors que la quête de soi s’oppose à renoncer à la recherche de la vérité.

Le moi est en constante évolution c’est tout l’enjeu et le défi de l’autobiographie écrire la vérité sur un moi changeant, le monde lui aussi est branlant et changeant, mais si les choses changent leur vérité aussi alors qu’une autre essence de la vérité est comme on l’a déjà évoqué sa constance et son universalité.

Il ne semble pas alors qu’on doive renoncer à la recherche de la vérité puisque sinon on la perdra et si on n’actualise pas les connaissances au fur et a mesure que les choses changent et/ou qu’on en découvre plus, alors on reste figé sur des vérités qui n’en sont plus. C) On ne doit pas renoncer à la recherche de la vérité car elle nous est essentielle d’un point de vu moral afin d’avoir pleine conscience des choses et agir en conséquence, accepter de ne pas rechercher la vérité c’est accepter le mensonge et l’ignorance ce qui moralement n’est pas acceptable, on tient à la vérité aussi car on tient à la justice et la justice n’a de sens que si on peut lui accorder confiance, la vérité permet d’articuler la confiance dans les principes, comme par exemple avoir la possibilité d’avoir un opinion tout en ayant la confiance dans le réel.

C’est la limite de la pensée réaliste qui pense tenir la vérité car ne s’appuie que sur le réel mais ils ne suffisent pas car la confiance intervient forcement et sans confiance de la part de l’homme, le réel n’a pas de sens ; la connaisse et l’expertise ne sont pas la vérité mais peuvent permettre d’atteindre sa propre vérité morale.

En effet il semble qu’a partir d’une connaissance plus profonde de la réalité on peut respecter au mieux les droits/choix fondamentaux de chacun, décision pour soi ne peut être faite qu’en connaissance de tous les éléments ex personne en fin de vie ; l'objectif du travail judiciaire (participer à la manifestation de la vérité)... Il y a dans la vie d'un homme un moment où il prend conscience de lui-même et où ses forces se libèrent ; c'est-à partir de cet instant que nous pouvons considérer être nousmêmes, c'est à cet instant là que nous naissons.

Le génie est en germe dans chacun. Mais tout homme n'est pas capable de faire de sa vie sa propre vie." Imre Kertész, Journal de galère. II) En un sens on doit renoncer à la recherche de la vérité, toute vérité n’est pas bonne à savoir A) Il arrive de renoncer à la vérité car celle-ci est trop coûteuse.

En effet tout le monde n’est pas capable de ne pas renoncer à la vérité. La vérité est en effet coûteuse pour celui qui la révèle ou la dévoile, et qui s'expose aux représailles de ceux à qui il aura dévoilé même si c’est à lui même une vérité trop brutale ou difficile à entendre.

comme le montre par exemple l'allégorie de la caverne de La République.... »

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