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Dialoguer permet-il d'éviter la violence ?

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Aujourd’hui, de plus en plus, nous apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge, que la violence ne résout rien et qu’il est préférable de dialoguer auparavant c’est-à-dire de parler et d’échanger son point de vue avec les individus concernés. Cependant, depuis la nuit des temps, les hommes utilisent la violence avant même d’avoir entreprit un dialogue. Le résultat de tout ceci est l’existence de conflit parfois de moindre importance mais cela peut également conduire à la guerre et à toutes les horreurs qu’elle entraîne. Ainsi nous pouvons nous demander comment il est possible que ces deux notions, si catégoriquement opposées, soient en relation quasi permanente. Ceci amène donc plusieurs questions.

De quelle manière le dialogue permet-il d’éviter l’usage de la violence?

Pour commencer, nous nous demanderons dans quelles mesures le dialogue permet il d’éviter l’usage de la violence quelle qu’elle soit? Puis, dans une seconde partie nous développerons l’idée suivant laquelle la violence ne peut pas être évitée par l’intermédiaire du dialogue.

« Aujourd'hui, de plus en plus, nous apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge, que la violence ne résout rien et qu'il est préférable de dialoguer auparavant c'est-à-dire de parler et d'échanger son point de vue avec les individus concernés.

Cependant, depuis la nuit des temps, les hommes utilisent la violence avant même d'avoir entreprit un dialogue.

Le résultat de tout ceci est l'existence de conflit parfois de moindre importance mais cela peut également conduire à la guerre et à toutes les horreurs qu'elle entraîne.

Ainsi nous pouvons nous demander comment il est possible que ces deux notions, si catégoriquement opposées, soient en relation quasi permanente.

Ceci amène donc plusieurs questions. De quelle manière le dialogue permet-il d'éviter l'usage de la violence? Pour commencer, nous nous demanderons dans quelles mesures le dialogue permet il d'éviter l'usage de la violence quelle qu'elle soit? Puis, dans une seconde partie nous développerons l'idée suivant laquelle la violence ne peut pas être évitée par l'intermédiaire du dialogue. Pour commencer, (cette première partie), il semble important de dire que la fonction que chacun reconnaît au dialogue est d'abord d'apaiser des conflits mineurs.

De cette manière, nous pouvons prendre l'exemple de deux enfants qui se disputent pour obtenir le même objet.

Ils ne savent pas beaucoup de choses du monde qui les entoure mais ils connaissent déjà la violence comme moyen leur permettant d'obtenir ce qu'ils désirent.

Ainsi ne vont-ils pas renoncer à se « chamailler » pour savoir lequel des deux obtiendra cet objet tant désiré.

Un adulte viendra alors les voir pour leur expliquer qu'il faut partager avec autrui.

Ainsi, après cette leçon de morale, les enfants vont s'entendre pour se partager de manière équitable ce jouet.

Ils auront donc appris que la violence et le conflit peuvent être évités grâce à l'usage du dialogue. Après avoir vu cet exemple plutôt anodin sur les enfants nous allons nous intéresser maintenant au monde des adultes.

Ainsi nous allons prendre à peu de choses près le même exemple et nous allons l'appliquer au monde dit « des adultes ».

Il s'agit donc d'un groupe de personnes où il y aurait de fortes tensions.

Ici, comme dans l'exemple d'avant, le dialogue peut éviter la violence au sein du groupe (cependant les adultes aiment énormément donner des leçons aux enfants alors qu'eux-mêmes ne les respectent pas forcement).

Nous avons donc montré ici que le dialogue peut être considéré, par certains, comme une « thérapie » qui permet d'accepter les différences des autres et essayer de réaliser ses désirs en respectant ceux d'autrui.

Cela permet donc de mettre fin à la violence que l'on pourrait qualifier d' « inutile ». En élargissant encore davantage, le domaine de notre « expérience » nous pouvons en venir à parler des conflits entre les nations elles-mêmes.

Cela nous amène donc à parler de la guerre ou plutôt des guerres dans le monde. Malgré ce fléau, nous pouvons dire qu'une partie des guerres, infime certes, a pu être évitée grâce aux nombreuses vertus du dialogue. Pour finir cette première partie, nous allons parler de choses un peu plus humaine que la guerre et qui donne au dialogue tout son sens.

Nous avons déjà vu que le dialogue consistait à communiquer, à échanger, à partager des idées, des sensations, des émotions, … Nous pouvons donc dire qu'un individu, qui partage un grave problème avec un ami, se sentira soulagé et trouvera peut-être une solution à son problème.

De toute manière, le soutien psychologique de son ami, lui permettra d'atténuer la violence morale auquel son problème l'enchaîné auparavant. Après avoir vu les bienfaits du dialogue, nous allons maintenant développer l'idée que le dialogue ne peut pas toujours éviter les conflits. Pour commencer, nous allons prendre un exemple simple mais dont l'existence n'est pas liée à l'homme.

On peut parler ici d'un cataclysme naturel.

Celui-ci, comme les hommes, provoque une grande violence physique et morale pour les êtres humains.

Pourtant nous ne pouvons pas dialoguer avec ce phénomène.

Le dialogue n'a alors aucune prise sur les phénomènes de ce genre.

Cet exemple montre bien les limites du langage dans la lutte contre la violence. Nous allons désormais nous intéresser plus particulièrement à la violence morale après avoir longtemps parlé de la violence physique.

Nous pouvons dire ainsi que le dialogue ne permet pas de lutter contre la violence car il est luimême, parfois, source de violence.

Ainsi, le « dialogue » peut aussi servir à régresser les autres avec des termes violents, grossiers, brutaux, … L'homme peut ainsi utiliser son langage pour faire passer un message violent, comme par exemple une insulte, qui aura forcement une incidence sur le moral au sens large de l'individu auquel s'adresser le message. Après cette courte parenthèse sur la violence morale nous allons encore gravir un palier sur l'échelle de la violence. Nous allons donc parler à nouveau de la guerre.

Ainsi, nous pouvons commencer par dire que si le dialogue permettait d'éviter les violences, donc la guerre, celles-ci auraient disparu de notre monde.

Pourtant en regardant un minimum les actualités mondiales, on se rend compte que c'est loin d'être le cas.

Nous pouvons prendre l'exemple de la guerre en Irak pour illustrer convenablement cet argument.

Ainsi, malgré les discussions qui se sont déroulés au siège de l'ONU, les Etats-Unis et leurs « alliés » ont eu recours à la violence et ceci depuis presque cinq années. Nous pouvons dire que nous sommes en présence d'un « dialogue de sourd » qui oppose les Etats-Unis et l'ONU. Pour conclure, nous pouvons prendre un exemple où il est difficile de ne pas faire appel à la violence.

Il s'agit d'une personne se faisant agresser sans aucune raison apparente dans la rue, comment les passants assistants à cette scène doivent-ils réagir? Doivent-ils dialoguer avec la personne ou doivent-ils utiliser la violence? Nous pouvons dire qu'au cours de notre raisonnement nous avons vu que parfois la violence permet d'éviter le dialogue.

Ainsi, durant notre histoire, les hommes ont davantage fait appel à la violence qu'au dialogue car l'homme est l'être humain le plus doué pour reproduire inlassablement ses erreurs passées.

La question est de savoir comment de temps cela va-t-il encore durer? Peut-être cela ne s'arrêtera-t-il jamais car la violence n'est-elle pas enfouit au plus profond de la nature humaine?. »

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