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Devoir de philosophie - l’existence humaine et la culture

Publié le 04/01/2024

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« PHILOSOPHIE DOSSIER N°1 – L’EXISTENCE HUMAINE ET LA CULTURE LIRE, ANALYSER, COMPRENDRE CHARVET Raphael, FALL Bineta, FALL Khadija, PARPET-DELION Sacha et UBAIDULLOEVA Sabagul - T3 Exercice 1 : changeons de planète 1. Les conséquences physiques de la nouvelle planète sont nombreuses.

Premièrement, cette planète possède deux satellites en orbite autour d’elle.

Par conséquent, les forces gravitationnelles combinées des deux satellites seraient plus fortes que la force gravitationnelle d’un seul satellite, ce qui va provoquer des marées plus extrêmes que celles de la Terre.

De plus, la période de rotation de cette planète est synchrone avec sa période de révolution donc elle tourne autour de son étoile aussi rapidement qu’elle tourne sur elle-même.

Ce qui signifie que sur un côté de la planète il fait constamment jour tandis que l’autre côté est plongé dans la nuit éternellement.

Par ailleurs, étant donné que l’axe de rotation de cette planète n’est pas incliné, cette planète n’a donc pas de saison contrairement à la Terre qui grâce à son axe de rotation incliné a 4 saisons. 2. Les conséquences anthropologiques des conditions de cette nouvelle planète sont nombreuses.

Tout d’abord, l’espérance de vie de l’espèce de cette planète est de trente ans et elle ne connaît pas le vieillissement contrairement à l’homme : l’espérance de vie de l’espèce humaine est d’environ 80 ans et le vieillissement est présent pour toute l’espèce.

Ce faisant, deux cas de figure se présentent à nous : soit l’espèce extraterrestre est à l’état primitif ou alors elle est développée.

Ensuite, l’âge de fécondation des mâles et des femelles de cette espèce est à 15 ans alors que chez l’homme, il est à environ 30 ans. Sachant que leur espérance de vie est de 30 ans, ils auront 2 générations biologiques sur une période de 60 ans tandis que sur Terre nous avons 3, voire 4 générations pour 100 ans.

Dernièrement, cette espèce a trois genres : le mâle, la femelle et un troisième genre dépourvu d’organes sexuels et donc incapable de se reproduire.

Supposons que les extraterrestres soient suffisamment développés pour se poser la question de l’homosexualité et du genre comme l’humain.

Sur Terre, l’homosexualité suscite de nombreuses controverses souvent soutenues par des arguments de religion et de biologie.

La biologie des extraterrestres laisse à supposer que la question de genre et d’homosexualité ne fait pas aussi polémique que sur Terre. 3. Compte tenu du fait que l’espérance de vie de cette espèce est courte, la société ne se développera pas aussi vite que sur Terre.

Il faudra plus de temps pour étudier, développer l’intelligence et acquérir du savoir.

On peut dire que comme leur espèce ne vit que 30 ans et ne connaît pas le vieillissement, leur maturité sera sans doute inférieure à celle de l’espèce humaine.

Pour la condition des genres, les conséquences sociales seront telles que comme le troisième genre est différent des autres genres par l’absence d’organes sexuels et de capacité de reproduction, il est possible que ce troisième genre soit discriminé par les autres.

Par conséquent, si l’on se plie au modèle humain, on peut imaginer une société de hiérarchisation des genres assimilable à l’organisation patriarcale. 4. Les conséquences économiques de la nouvelle planète sont nombreuses.

Tout d’abord, l’absence de saison aura un impact sur l’agriculture et donc sur un apparent « secteur agroalimentaire ».

Ensuite, on peut s’imaginer que la présence de faces figées soit dans le jour ou soit dans la nuit aura un impact sur le monde du travail.

L’activité économique sera probablement séparée stratégiquement sur les faces. Enfin, les extraterrestres élaboreront probablement un système symbolisant les échanges comme l’argent ou au troc. Exercice 2 : changeons de regard Selon l’anthropologue Philippe Descola, « la nature est une maladie de nos idées ». Tout d’abord, qu’est-ce que l’on nomme la « nature » ? Par définition, la nature correspond à l’ensemble de la réalité matérielle indépendante de l’activité humaine.

Si l’on se fie uniquement à cette définition, la nature serait réelle, c’est-à-dire qu’elle existerait en étant totalement dissociée de l’homme. Cependant d’après Descola, « le concept de la nature est une invention de l’Occident ».

Il avance l’idée que la nature n’existe pas car un concept correspond à une représentation mentale d’une idée conçue par l’esprit.

Selon lui, elle serait plutôt le fruit de la créativité et de l’imagination de l’homme.

De même, Fernando Pessoa, un grand poète portugais, vient appuyer cette idée dans Poemas de Alberto Caeiro en disant « Vi que não há Natureza » traduit par « J’ai vu qu’il n’y avait pas de nature ».

Il nie la perception de la nature pour démontrer son inexistence. D’où le fait que la nature ne subsiste que dans l’imaginaire de l’homme.

Prenons l’exemple des Achuars qu’a rencontré Descola.

Ils attribuent des âmes aux animaux et aux plantes.

Cette spiritualité qu’ils accordent aux plantes n’est qu’imaginaire.

En cela, on peut dès lors mieux comprendre la qualité de « maladie de nos idées » que donne Descola à la nature et ainsi renverser la définition précédemment proposée de celle-ci. Par ailleurs, notre rapport à ce que l’on appelle la « nature » est fortement influencé par la culture.

D’où le fait qu’on a du mal à concevoir le cannibalisme, par exemple.

On a tendance à qualifier le cannibalisme d’acte de barbarie.

Or, Montaigne explique justement que « (…) chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage (…) » (Des Cannibales, 1595).

Il nous démontre que ce qui nous semble naturel ou normal est plutôt culturel.

Le cannibalisme n’est pas inscrit dans nos coutumes, c’est pourquoi il nous semble si anormal.

Cela ne rend pas pour autant les cannibales anormaux.

Malgré l’inexistence de la nature, ce concept varie selon les cultures.

En effet, la perception et l’interprétation de la nature sont propres à chaque culture. Par conséquent, la nature ne serait que le reflet de notre esprit.

Autrement dit, lorsque Descola affirme que « la nature est une maladie de nos idées », cela signifie que la nature est une imagination de l’homme variant selon les cultures. Exercice 3 : changeons d’écriture 1. La campagne d’Égypte, menée par Napoléon Bonaparte en 1798, visait à établir une présence française en Égypte pour contrôler les voies commerciales vers l’Asie et affaiblir l’Empire britannique.

Elle a également conduit à des découvertes archéologiques majeures. 2. La phrase de Jacques à Jean-François dans la bande dessinée Jean-François Champollion ou la découverte des idées-sons égyptiens reflète la découverte majeure de Champollion concernant l’écriture égyptienne.

Il a compris que cette écriture combinait à la fois des éléments idéographiques (représentations d’idées) et phonétiques (représentation de sons), ce qui a été crucial pour son déchiffrement et la compréhension de l’Égypte antique. 3. Le débat entre Thamous et Theuth dans le texte extrait du Phèdre de Platon pose une question fondamentale : celle de l'écriture et de ses effets sur la mémoire et la connaissance.

Dans ce dialogue, Thamous critique l'écriture, tandis que Theuth la défend. Selon moi, Thamous a raison dans sa critique de l'écriture.

Sa principale préoccupation est que l'écriture peut conduire à l'oubli plutôt qu'à la véritable acquisition de la connaissance.

Voici quelques raisons pour lesquelles je soutiens l'argument de Thamous : - Thamous affirme que les individus qui dépendent de l'écriture cessent d'exercer leur mémoire, car ils comptent sur l'écrit pour se souvenir des choses.

Cela signifie que l'écriture ne renforce pas la capacité naturelle de la mémoire humaine, mais la remplace. - Thamous souligne que ceux qui lisent beaucoup sans recevoir d'enseignement réel peuvent sembler avoir beaucoup de connaissances, mais en réalité, ils ont seulement l'apparence du savoir.

L'écriture peut donner l'illusion de la connaissance sans la substance réelle. - Thamous suggère que ceux qui ont acquis de l'information par l'écriture peuvent devenir insupportables dans leurs interactions avec les autres, car ils croient qu'ils sont savants alors qu'ils ne le sont pas vraiment.

Cela peut conduire à l'arrogance et à la prétention intellectuelle. En fin de compte, Thamous met en garde contre les effets néfastes de l'écriture sur la mémoire, la connaissance réelle et la manière dont les individus interagissent les uns avec les autres.

Il affirme que l'écriture peut créer des semblants de savoir plutôt que de favoriser la véritable acquisition de connaissances.

En considérant ces arguments, je suis en accord avec Thamous pour dire que l'écriture peut avoir des conséquences négatives sur la manière dont les individus acquièrent et utilisent la connaissance. 4. La critique formulée par Thamous à l'égard de l'écriture dans le dialogue de Platon peut en effet être actualisée et appliquée aux technologies numériques contemporaines, en particulier à l'ère de l'internet et des médias sociaux.

Voici quelques reproches souvent formulés à l'encontre des technologies numériques et une perspective à leur sujet : Comme Thamous l'a dit à propos de l'écriture, les nouvelles technologies numériques, telles que les smartphones et les ordinateurs, peuvent faciliter l'accès instantané à l'information, ce qui peut décourager les gens à mémoriser des informations.

On pourrait soutenir que la dépendance à la recherche en ligne et à.... »

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