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cours sur la vérité philosophique

Publié le 07/02/2023

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« Thème 1 : La Vérité L’étymologie du mot philosophie nous fait comprendre que sa finalité est la connaissance du vrai et la sagesse.

Dans son ouvrage « La métaphysique » Aristote nous dit que « la philosophie est appelé la science de la vérité.

» Cet intérêt pour la vérité suscite de nombreuses questions sur les conditions d'accès à la vérité, sur la définition de la vérité mais surtout la nécessité d’y consacrer son existence.

L’expérience de Thalès qui tombe dans son puit parce qu’il veut découvrir la vérité des astres prête à rire.

Le philosophe comme le scientifique sont associé à l’image du chercheur de vérité qui oublie la vie quotidienne au profit de ses recherche.

La quête de la vérité qui a occupé tant d’esprit supérieur n’est-elle pas veine et déraisonnable ? n’est-ce pas une façon de gâcher sa vie et cependant n’avons-nous pas besoin de savoir, de comprendre et donc de chercher la vérité ? I) Qu’est-ce que la vérité ? 1.

Vérité et réalité La réalité vient du latin « RES », qui signifie la chose.

La réalité est donc un ensemble de choses qui ont une existence objective et constatable.

Ces choses ne sont ni vrais ni fausse.

En revanche ce que nous disons à propos de la réalité peut être vrai ou faux. Nous dirons que la réalité est du domaine du fait et que la vérité et du domaine du jugements. Dans la question 16 consacré à la vérité, Thomas d’Aquin définit ainsi la réalité : « la vérité est l’adéquation entre le chose et l’intelligence ».

Cette vérité est appelée par correspondance. Lorsque nos représentations mentales sont conformes à la réalité, nous somme dans le vrai comme le fera comprendre le philosophe Thomas Hobbes « Vrai et faux sont des attributs de la parole et non des choses ». A côté de la vérité par correspondance une vérité qui ne s’appuis par sur la réalité et qui s’appelle vérité par cohérence. C’est dans le domaine mathématique que nous avons le plus l’illustration de la vérité par cohérence car les propositions sont jugées vrai. Spinoza, nous présente la vérité comme le fruit d’un récit conforme au réel.

La fausseté ou l’erreur sont également le fruit d’un récit non conforme au réel.

Il constate des raccourcis de langage qui provoque une confusion de concept.

L’or n’est pas vrai mais nous avons pris l’habitude de le qualifier ainsi.

La vérité est donc l’affaire des hommes.

Et cela nous invite à interroger la question morale de la vérité.

La vérité est ce que je dis et nous nous demandions si nous devons le dire si la vérité est une obligation. 2.

Dire la vérité L’erreur : L’erreur est un manque de vérité.

Elle est le produit d’une imperfection du jugement qui doit établir la correspondance entre la choses et l’intelligence.

L’erreur apparait comme involontaire, il n’y a pas d’intention de tromper mais plutôt une négligence. Illusion : L’illusion est également un manque de vérité.

Elle est souvent le produit de l’imperfection de nos sens.

Elle apparait comme involontaire mais elle peut aussi être l’expression d’un désir et exprimer une volonté dissimuler.

Le mot illusion vient du latin ILLUDERE qui signifie se jouer de.

Nos sens ou nos désirs se jouent de nous.

L’erreur est facile à corriger à la différence de l’illusion. Mensonge : Le mensonge est l’énonciation d’un discours qui contredit ce que je pense être vrai.

Il y a substitution.

Le mensonge n’est pas contraire à la véracité mais à la véracité.

On ne peut mentir tout en disant quelque chose de vrai Dissimulation : C’est une forme de mensonge mais sans un acte de substitution.

La réalité est cachée mais elle n’est pas modifiée. La dissimulation n’est pas intentionnelle, mais il ne s’agit pas d’un oubli.

C’est cette intention qui est jugée par le moraliste. Précisons que l’exact contraire du vrai et le non-vrai, et que le faux est un cas particulier du non vrai.

On dit qu’il est contraire au non vrai. II) Comment accéder à la vérité ? 1.

Trouver la vérité « ALÉTHÉIA » en grecque veut dire vérité et désigne la vérité dévoiler.

Elle suppose que la vérité est en nous et qu’il faut seulement la retrouver, dans la mythologie grecque.

Le « lethé » est une des 7 fleuves des enfers Dans cet extrait de la république, Le philosophe Arisoclès plus connu sous le nom de Platon nous décris des prisonniers en fond d’une caverne qui n’ont jamais vue que des ombres et pense qu’il s’agit de la réalité.

Vivant dans les illusions, Ils ont deviennent les spécialistes.

Et voici qu’un prisonnier est libéré, qu’il se retourne et voit la cause des illusions.

Puis sortant de la caverne, il découvre les choses à la lumière naturelle et finalement la lumière elle-même.

Cette histoire Se poursuit car après avoir contemplent sans le voile des apparences, le prisonnier libéré retourne dans la caravane pour libérer ses camarades mais ceuxci refuse et veulent le mettre à mort.

Nous sommes ces prisonniers et le philosophe et le prisonnier libéré.

Socrate, le maitre de Platon, incarne le prisonnier libéré, lui que cherche à délivrer ces contemporains et qui sera finalement mise à mort. Ce texte illustre l’æthia : La vérité est déjà en nous et autour de nous mais nous ne sommes pas capables de la voire 2.

Élaborer la vérité Pendant sa carrière, Platon, c’est opposé au SOPHISTES (savoir en grecque).

Parmi eux on trouve Gorgias, Prodicos ou encore Protagoras.

Ce dernier, affirmait « L’homme est la mesure de toute chose » ou encore « sur toute chose, il est toujours possible de pouvoir formuler deux discours ».

Ces phrases isolées sont difficiles à interpréter mais elles semble signifier que la vérité n’est pas le produit du réel mais du discours.

La rhétorique, l’art des beaux discours, est la préoccupation centrale des sophistes.

Ces professeurs itinérants n’ont pas en réalité un savoir supérieur mais il maitrise le discours pour dominer tous leurs détracteurs.

À Platon, ils n’estiment pas que la vérité soit objective, ontologique ni universel.

Ils pensent qu’elle est subjective, logique, qu’elle est locale et passager.

Il critique dans toute son œuvre les sophistes qui confonde la vérité et l’opinion (DOXAS).

L’opinion n’est qu’un avis, un point de vue sans fondement rigoureux.

On peut dire que les sophistes, n’illustre pas l’æthia une vérité commune, par accord. Les sophistes peuvent apparaitre comme des percusseurs car ils sont compris la force du discours dans notre société.

Bien souvent nous appelons vérité ce qui n’est que le discours d’un personnage d’autorité qui nous a fasciné. Il n’y as pas que la sophistique qui peux élaborer une vérité.

La science le fait également par le développement de théorie et de loi qui rende le réel compréhensible.

On distingue d’ailleurs la vérité des sophistes, qui est plutôt une vérité, est la vérité de la science qui a bien qu’étant construite un caractère universel. Texte 9 : La notion d’évidence a été au centre des philosophies du grand siècle, et essentiellement des penseurs rationalistes..... »

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