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Le Mariage de Figaro: la parodie de procès

Publié le 15/02/2023

Extrait du document

« Le Mariage de Figaro, comédie écrite durant le siècle des Lumières, soit le XVIIIème siècle, est présentée par Beaumarchais lui-même comme : « la plus banale des intrigues ».

Banale, elle ne l’est pas puisque Louis XVI, sensible à la critique de la noblesse et des privilèges qu’elle met en lumière, manifeste une opposition farouche à sa représentation.

Effectivement, achevée en 1778, refusée par la censure, elle ne pourra être jouée qu’en 1784. Il s’est écoulé trois ans depuis que le Comte est parvenu, avec l’aide de son valet : Figaro, à conquérir Rosine, devenue, depuis, Comtesse.

Le Comte a bien changé : de jeune homme sympathique, il est devenu un mari volage et tyrannique.

Le spectateur suit dans Le Mariage de Figaro ses efforts afin de séduire Suzanne, la future épouse de Figaro. La scène que nous allons étudier est une scène centrale de la pièce : il s’agit du procès, ou plutôt de la parodie de procès, qui doit départager Figaro et Marceline.

Cette dernière, qui ne sait pas encore qu’elle est la mère de Figaro, a, autrefois, en échange d’un prêt financier, obtenu du valet une promesse de mariage.

Elle lui intente, ainsi, un procès pour l’obliger à tenir sa promesse. Beaumarchais, qui a connu des déboires judiciaires, se livre à une satire de la justice : les magistrats sont incompétents, le Comte, juge suprême, a tout intérêt à contraindre Figaro d’épouser Marceline afin de disposer de Suzanne selon ses désirs et Bartholo ne défend Marceline que parce qu’il déteste le valet et veut se venger de lui.

Figaro, toutefois, va, au cours de sa défense, amuser le spectateur tout lui en montrant ses talents d’orateur. Problématique : en quoi l’humour de la scène permet-il une satire de la justice ? Etc Figaro tout court Comique de langage Mes conclusions ton au payement Messiers...

jamais cause plus intéressante... Hyperbole Thalestris... Aposiopèse Bartolo passe sous silence les passages qui ne l’intéressent pas.

Il manque de sérieux et de rigueur.

En opposition avec le texte qu’il est en train de lire dans le registre soutenu/ contractuel Il accuse figaro de ne pas avoir bien fait le contrat + méprisant Il conclut trop rapidement : montre le manque d’impartialité de Bartolo qui jubile de faire condamner Figaro. Essaye de valoriser sa cause pour gagner l’attention des juges.

+ essaye d’être éloquent mais ça le tourne en ridicule Indiquent que Bartholo est coupé dans son élan car le Comte, sans doute agacé, met Interrompant Comique de mot Avocat Brid’oison nom fin à son discours, ce que confirme la didascalie Le compte l’interrompt => il ne le respecte pas + il est ridiculisé C’est, sans conteste, Almaviva qui détient le record de l’hypocrisie.

Il joue au juge équitable.

Nous assistons, ainsi, à une mise en abîme, à un exercice de « théâtre dans le théâtre » puisque le Comte, mais également chaque personnage, joue un rôle dans cette farce juridique. L’apostrophe « avocat », destinée à Bartholo, participe au comique de mots puisque la réplique précédente a bien montré qu’il n’avait aucun talent dans l’art de s’exprimer. La modalité interrogative : « convient-on de la validité du titre ? » a pour dessein de peindre un juge impartial, soucieux de vérifier l’authenticité du document alors que Figaro, ainsi que le spectateur, savent qu’il désire la condamnation de son valet. satire de l’auteur =>.... »

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