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Dans le poème « la muse malade », Baudelaire dit « le succube verdâtre et le rose lutin ». Le thème du mal se retrouve dans ce vers.

Publié le 25/11/2023

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« Dans le poème « la muse malade », Baudelaire dit « le succube verdâtre et le rose lutin ». Le thème du mal se retrouve dans ce vers. En e et le « succube » est un démon qui prend l’apparence d’une femme séduisante pour charmer les hommes pendant qu’ils dorment, le démon est le symbole même du mal, de plus il y a la femme qui est dans ce cas mauvaise.

Le verdâtre est une couleur pour décrire l’inquiétude et le lutin est un démon malicieux qui encore une fois est le symbol même du mal. Demander si ce vers porte le thème de toute l’œuvre c’est dire que le mal est le thème dominant de l’œuvre « les eurs du mal ». Est-ce le cas ? Le mal est-il le thème dominant de cette œuvre ou est-ce que cela le réduirait à une oeuvre monolithique ? Dans un premier temps nous montrerons les di érentes formes du mal, puis dans un deuxième temps nous chercherons les autres thèmes de l’œuvre. Une des formes du mal est la femme démon, un sujet récurent dans « Les eurs du mal ».

La femme démon, c’est-à-dire une gure sensuelle qui mène au péché, est par exemple présent dans le poème « Le vampire » qui est sans doute inspiré de son amante Jeanne Duval avec laquelle il entretient une relation tumultueuse.

Dans ce poème la femme apparait comme une créature vampirique face à laquelle le poète demeure impuissant comme il dit « Toi qui, forte comme un troupeau de démons ».

De plus l’impuissance du poète est souligné par des mots comme « mon cœur plaintif », « mon esprit humilié », « ma lâcheté » ou encore « imbécile ».

Et à l’inverse la domination de la femme est accentué par le champs lexical de la propriété: « Ton domaine » ou « son empire ».

Et de nombreux termes péjoratifs sont utilisés pour quali er la femme telle que « démon », « folle et parée », « infâme », « maudite », « vermine » et « vampire ».

Pourtant le poète essaye de lutter comme le prouve les vers « le glaive rapide » et « de conquérir ma liberté » mais le poète esclavagé par cette vampire échoue comme le prouve le vers « tu n’es pas digne qu’on t’enlève à ton esclavage maudit ».

Il échoue car il en est dépendant. Cette femme démon est aussi présent dans le poème « la destruction » dans la section « Fleurs du mal » qui est marqué par l’obsession du mal sous toutes ces formes.

Dans ce poème, le « démon », qui est la personni cation du mauvais penchant de l’homme, prend « parfois la forme de la plus séduisante des femmes », donc la femme qui mène au pécher comme il dit « il me conduit ainsi, loin du regard de dieu ».

De plus, il dit qu’il « accoutume mes lèvres à des philtres infâmes ».

Donc cet amour est lié à un breuvage préparé selon les règles de la magie ou de la sorcellerie, destiné à inspiré l’amour, donc en d’autres termes à un amour super cielle qui encore une fois esclavage l’homme.

De plus il dit aussi que fi fi ff fl fi fi Page 1 ff fl Dissertation Baudelaire: La poésie de Baudelaire vous semble-t-elle dominer par la question du mal ? cet amour super cielle est source de « blessures ouvertes » donc de remords.

En plus il dit que tout ce qui résulte de ça est « l’Ennui », donc le fait de vivre sans but, ou du moins un but vain qui est le plaisir comme le prouve le vers « au milieu des plaines de l’ennui, profonds et désertes ».

Nous pouvons d’ailleurs aussi le voir dans « Recueillement » dans la strophe deux où il dit: « Sous le fouet du plaisir, le bourreau sans merci, va cueillir des remords dans la fête servile ». Et comme nous l’avons dit cet amour super cielle, cette recherche de plaisir va causer des remords mais aussi son autodestruction comme il nit par dire « Et l’appareil sanglant de la destruction ».

Donc une autodestruction causé par la femme démon, la gure sensuelle comme aussi dans le poème « Une charogne » où nous pouvons lire « Jambes en l’air, comme une femme lubrique » donc des allusions à connotations sexuelles ou encore « brulante » qui peut avoir le sens de la èvre conduisant à la mort mais aussi celui du feu du désir.

Par ailleurs il associe cette femme mauvais à « une charogne » donc à une « pourriture ». Le thème du mal est aussi présent chez le poète maudit, c’est à dire le spleen du poète, par exemple dans « L’albatros » (dans la section « spleen et idéal ») où le poète est représenté par la métaphore de l’albatros qui possède de grandes ailes blanches, donc son intelligence, qui le permettent de voler, mais à peine qu’il entre en contact avec le navire c'est à dire à peine qu’il entre en contact avec le monde social, ses grandes ailes ne lui servent plus à rien et pire encore ils le désavantage comme il dit « Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons traîner à côté d’eux » et à cause de cela les marins puérile comme le prouve le vers « L’un agace son bec avec un brule gueule, l’autre mime, en boitant, l’in rme qui volait ».

Donc des marins qui représente le peuple, se moque du poète. De plus dans le poème « Spleen IV » il exprime le monde en tant que « cachot humide » donc un monde où la chauve souris en essayant de voler se cogne la tête contre le plafond.

Donc nous comprenons que c'est une métaphore de l’intelligence du poète qui ne peut pas monter donc en d’autre terme ne peut pas s’exprimer comme le prouve le vers « Comme une chauve-souris, s’en vas battant les murs de son aile timide et se cognant la tête à des plafonds pourris ». De plus il évoque les araignées dans « Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées » donc les araignées qui sont les prédateur des chauves souris où donc Baudelaire dit que le peuple est son prédateur, il le chasse, il chasse l’intelligence.

Et il nit par dire « Vaincu (…) Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir), en d’autre terme il a été vaincu par le spleen.

Il tend sa nuque aux pirates (On peut voir que se sont des pirates car il dit « plante son drapeau noir » donc qui s’apparente aux pirates) qui vont l’achevé qui est ici l’angoisse.

Mais le poète est aussi maudit à cause de sa lucidité comme dans le poème recueillement où nous devinons assez vite que sa douleur est causé par sa lucidité et c’est pour cela qu’il ne lui demande pas de s’e acer mais de s’apaiser comme le prouve le vers « Sois sage, ô ma douleur et tient toi plus tranquille ».

Une douleur qui s’apaise avec le soir car le soir est le moment où nous ne voyons plus, il n’y a plus de lumière, donc la lucidité aussi car il vient du mot « luk » la lumière.

Mais ce même soir qui apaise le poète est aussi utilisé par les Hommes pour allers dans des « fêtes serviles » qui mènent à des remords comme il dit « Sous le fouet du plaisir, ce bourreau sans merci, va cueillir des remords dans la fête servile » fi fi fi fi fi fi ff fi Page 2 En outre le thème du mal est présent dans l’image du temps tueur comme par exemple dans le poème « L’horloge ».

L’horloge est personni ée et diabolisée avec le vers « dieu sinistre ».

Le terme dieu montre la supériorité de l’horloge sur les Hommes, elle impose sa loi, mais ce n’est pas une lois agréable comme le montre le mot « sinistre ».

Le futur de l’indicatif dans le mot « planteront » dans le vers 4 signi e que c’est une fatalité.

Par ailleurs il parle du plaisir en vain, du plaisir qui nalement n’a servi à rien car il est vaporeux et « fuira vers l’horizon ».

Il dit que le temps tue à petit feu comme le prouve le vers « Chaque instant te dévore un morceau ». Le champ lexical du temps est omniprésent dans tout le poème, montrant l’obsession du poète contre le temps qui passe.

Il dit « Trois mille six cents fois par heure » donc la.... »

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