Analyse linéaire "Le pont Mirabeau" Apollinaire
Publié le 22/06/2023
Extrait du document
«
Analyse linéaire « Le pont Mirabeau » Apollinaire 1913
Introduction : Guillaume Apollinaire a souvent été inspiré pas ses amours.
Ainsi comme
Annie Playden ou Madelaine Pagès, Marie Laurencin fut une muse pour le poète.
La peintre
réputée du XXe siècle a inspiré « Le pont Mirabeau » publié dans le recueil Alcools en 1913.
Dans ce poème lyrique le poète évoque sa rupture avec cette dernière.
Nous nous
demanderons comment Apollinaire évoque son échec amoureux avec Marie Laurencin.
« Le
pont Mirabeau » évoque d’abord un amour passé mais tout de même présent dans le
souvenir puis l’échec amoureux et enfin A présente sa réflexion sur le passage du temps.
Pb : Comment Apollinaire évoque son échec amoureux ?
Mouvement : I- souvenir mélancolique d’un amour perdu
II- La permanence de l’amour
III- l’échec de l’amour
IV- réflexion sur le passage du temps
I- souvenir mélancolique d’un amour perdu
v1 : Préposition « sous » déporte le regard non pas sur le pont mais en dessous sur l’eau
métaphore écoulement de l’eau = fuite du temps
Paradoxe entre le pont symbole d’union et l’image du pont Mirabeau qui illustre la
rupture avec ML pour A
v2 : 4 syllabes = respiration rythmique, on sent l’émotion du poète.
Amour entre A et ML, poème écrit après leur rupture en 1911 lorsque A habite dans le XVIe près du Pont Mirabeau à Paris. Conjonction de coordination « et » = le temps qui passe est un temps destructeur qui emporte avec lui les amours passés Paradoxe entre le constat de cette description et le déterminant possessif « nos » qui recrée une complicité avec la femme aimée v3 : Le pont a une valeur symbolique associé à l’amour de A et ML : souvenir de l’union de deux personnes + imparfait « venait » confirme qu’il a un vécu commun mais cela a disparu Forme impersonnelle des deux verbes successifs « faut-il » « qu’il » = effacement des deux personnes v4 : Elégie : chant de plainte douloureuse, sentiments mélancoliques v5 : Distique (strophe de deux vers) champ lexical du temps = évocation du temps destructeur, expression de sa mélancolie v6 : ≠ opposition « s’en vont » « je demeure » = permanence du poète qui est figé dans le temps on peut supposer qu’il aime encore ML II- La permanence de l’amour v7 : Parallélisme syntaxique symbolise un pont = souhait de former un pont humain et garder une certaine stabilité + les mots fonctionnent par deux « mains/mains » « face/face » = dessine.... »
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