Analyse linéaire le pont mirabeau
Publié le 23/02/2024
Extrait du document
«
ANALYSE LINEAIRE LE PONT MIRABEAU
INTRO
La seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle sont marqués par de profondes
ré exions quant à l’écriture, et notamment quant à la poésie.
Les poètes, comme Charles
Baudelaire puis par la suite Guillaume Apollinaire, cherchent à s’émanciper des codes
traditionnels poétiques en s’inspirant de nouveaux thèmes et en innovant dans la forme de
leurs textes.
C’est dans ce contexte, en 1913, que Guillaume Apollinaire publie Alcools, un
recueil composé de poèmes écrits sur une période de 15 ans.
Ce recueil est composé de 47
poèmes dont Le Pont Mirabeau.
Dans ce poème, l’auteur s’est inspiré de sa séparation avec la peintre Marie Laurencin, d’où
le nom de l’œuvre « Le Pont Mirabeau » qui est le pont qu’il empruntait pour rentrer de chez
elle.
En outre cet événement dans la vie de Guillaume Apollinaire évoque d’une part l’échec
amoureux ainsi que la fuite du temps, qui sont des thèmes antiques que l’on retrouve
notamment dans le mythe d’Orphée.
LECTURE
PROBLÉMATIQUE :
En quoi Apollinaire renouvelle-t-il de la fuite du temps
MOUVEMENTS :
MOUV.
1 : l’invitation des souvenirs par le lieu - première strophe + refrain
MOUV.
2 : l’invitation des souvenirs par le contact corporel - deuxième strophe
MOUV.
3 : l’échec amoureux - troisième strophe
MOUV.
4 : la fuite du temps - quatrième strophe
MOUVEMENT 1 : le premier mouvement, aborde la nostalgie que dégage le lieu.
Tout
d’abord, au premier vers, le verbe est conjugué à la 3e pers singulier, ce qui nous emmène à
penser qu’il n’y a qu’un seul sujet, alors ce poème parle bien d’une personne en particulier
De plus, le verbe « coule », représente la temps qui passe.
S’ajoute à cela l’allusion que fait
l’auteur à la Seine, qui illustre le temps qui passe et le passage de l’amour.
On retrouve
également un zeugme du vers 1 à 2 « sous le pont Mirabeau coule la seine et nos amours
Au vers 2, « nos amours » montre au lecteur que ce sentiment fut réciproque mais
l’utilisation du l’imparfait évoque qu’il s’agit d’un souvenir.
S’ajoute à cela, la tristesse
qu’évoque les souvenirs à l’auteur au vers 3, « faut il qu’il m’en souvienne ».
On remarque
également une antithèse entre la joie et la peine du vers 3 à 4
On retrouve une allitération en « l » et « s » sur l’ensemble du poème, qui mimétique de
l’écoulement de l’eau.
En n, l’absence de ponctuation, renforce la uidité et ce sentiment
d’écoulement.
.
»
fl
.
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U
fi
:
fl
REFRAIN : Concernant le refrain de ce poème qui se traduit comme une chanson à l’oral, la
rapidité de ce dernier qui encore une fois illustre le temps qui passe, les heures qui s’écoulent
et les jours qui passent.
On remarque également....
»
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