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Analyse linéaire Le Lac, Alphonse de Lamartine, Les méditations poétiques, 1820

Publié le 27/06/2023

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« Analyse linéaire Le Lac, Alphonse de Lamartine, Les méditations poétiques, 1820 Auteur : Alphonse de Lamartine, auteur romantique du 19e siècle, était amoureux de Julie Charles, plus connue sous le nom d’ Elvire dans ces poèmes. Œuvres : les Médiations poétiques, recueil de poésie publié en 1820, 24 poèmes, considéré comme le premier manifeste du romantisme français Ici : Dédié à Elvire, qui est toujours vivante mais atteinte gravement par la tuberculose.

Il a été seul au lieu de leurs rendez-vous précédents, le lac du Bourget, et est très ému par l’idée de la perdre, la fuite du temps et son désir d’éterniser cet amour menacé par la mort au moins par le souvenir. Lecture Problématique : En quoi ce poème personnel devient-il un poème immortel sur les ressentis universels devant le destin, le bonheur et l’amour ? Plan : 3 mouvements : 1.

Introduction du sujet et question éternelle ( 1er quatrain) 2.

1ère réponse et promenade (2ème et 3ème quatrains) 3.

2ème réponse religieuse et sentimentale ( du 4ème au 9ème) Résumé : 1.

L’introduction du sujet : méditation lyrique : un chant car sonorités qui se répètent + rythme + poète présent +sentiments // Thème = fuite du temps en métaphore filée de la navigation // « nous » = tous les hommes + le poète = passifs « poussés » face au temps + double métaphore // Q° rhétorique 2.

1ère réponse : Lyrisme = « je » qui parle à un « tu » + sentiments du poète, absence d’ Elvire, musicalité, fuite du temps // adresse au lac : apostrophe au lac personnifié + sa situation similaire à l’année précédente mais seul ( éternité nature, éphémère homme) + lac = violent= sublime romantique = ce que ressent le poète 3.

Le chant d’ Elvire : 4ème strophe= souvenir du soir du discours, adresse au lac, cadre calme après tempête du début reflet de ses sentiments // 5ème strophe = évènement = discours, Elvire = Orphée car déesse et charme la nature // 6e, 7e, 8e et 9e strophes = chant d’ Elvire au discours direct : invocation lyrique + ponctuation ( !) + impératifs = sentiments d’ Elvire sur la fuite du temps + Elvire se sait malade et voudrait retenir le temps + Opposition entre des malheureux voudraient la mort et dont elle exhorte le temps à tourner pour eux, et des gens heureux qui voudraient profiter de la vie et que le temps s’arrête un peu pour eux.

+ métaphore filée du temps = eau + Elvire revient à la réalité ensuite à la strophe 8.

« mais » qui marque une rupture avec ce qui a été dit avant.

Elle sait que sa demande est « en vain », que « le temps » lui « échappe et fuit » + Comme elle sait que le temps ne s’arrêtera pas, elle appelle le couple à profiter de l’instant présent + Elle accepte son destin, et à travers le sien celui de tous les hommes dans la métaphore filée de la navigation de la 1ère strophe I. Introduction du sujet et questionnement (1ère strophe)  Le poète commence une méditation lyrique car les pensées émues du poète se transforment en chant.

Il y a des sonorités en « r » ou « an, a » qui se répètent, un jeu sur le rythme, qui en font un chant.

Le poète est présent et il exprime ses sentiments.  thématique de la fuite du temps évoquée dans une métaphore filée de la navigation : « nouveaux rivages », « emportés », « océan », « jeter l’ancre ».

La vie humaine est définie comme une errance perpétuelle sur la mer, avec ses dangers, son inconnu terrifiant représenté ici par « nouveaux » qui pourrait évoquer la crainte de l’inconnu.  Le poète s’implique en utilisant le pronom « nous », mais il parle au nom de l’humanité, ce qui se voit au « nous », et aux pluriels sur les adjectifs « poussés », « emportés » par la course du temps.

Les hommes sont montrés comme passifs (« poussés », « emportés ») face au temps qui est souligné dans 2 métaphores : « nuit éternelle » qui symbolise l’angoisse et l’inconnu et peut être aussi la mort, et « océan des âges ».  Vers 3-4 = question rhétorique qui n’attend pas de réponse, plaintive.

Il voudrait pouvoir arrêter la course du temps, ne serait-ce qu’un seul jour. II. 1ère réponse (strophes 2 et 3)  Lyrisme : - Dans ces 2 strophes, c’est un « je » (le poète) qui s’adresse à un « tu » (le lac), car le lac a été le témoin de leur bonheur l’an passé et est le témoin du malheur de Lamartine revenu seul. - Expression de sentiments du poète, plainte sur l’absence d’.... »

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