analyse linéaire "le crapaud" Tristan Corbière
Publié le 21/03/2024
Extrait du document
«
POESIE : TEXTE 4
« LE CRAPAUD », Les Amours Jaunes, Tristan
Corbière
INTRODUCTION :
Certains poètes sont en porte à faux avec les mouvements
littéraires de leur époque.
C’est le cas de Tristan Corbière qui
publiera en 1873 son unique recueil, Les Amours Jaunes.
Son
physique disgracieux le rendra malheureux en amour, alors il va
mettre toute son amertume dans ses vers.
A travers un ton
désespéré et ironique, une versification chaotique, un langage
violent et cru, il évoque le dégoût de soi, l'horreur et la
souffrance.
Cela lui vaudra d'être classé par Verlaine dans la
catégorie des « poètes maudits ».
Son poème « Le Crapaud »
illustre bien le poète maudit, en effet Corbière apparait comme
un poète incompris qui rejette les valeurs traditionnelles.
Dans
ce sonnet inversé, le poète rencontre vraisemblablement un
crapaud.
De plus le poème est un anti-portrait du poète, en
effet le poète exposera le regard qu’il pose sur lui-même à
travers une analogie avec le crapaud.
Tout d’abord dans les deux premières strophes, lors d’une
promenade, le poète décrit l’atmosphère et les paysages d’où
se dégage un chant mystérieux.
Pour finir dans les deux
dernières strophes le poète fait la rencontre de l’animal et fait
son autoportrait en faisant une analogie avec ce dernier
De quelle manière Tristan Corbière exprime-t-il le sentiment
d’être incompris dans la société ?
1er mouvement : un chant mystérieux
-« un chant » : anaphore + répétition, veut instaurer un cadre
romantique, c’est un chant mystérieux car on ne sait pas de qui
il provient
-« dans une nuit sans air » : C.C de lieu, c’est une nuit d’été, il
fait chaud cela crée une atmosphère lourde, étouffante
-« la lune plaque en métal clair », « les découpures du vert
sombre », « sous le massif » : métaphore + champs lexical de
la nature, le poète nous plonge au cœur de la nature illuminer
par la lune dans cette nuit sombre
-« clair » et « sombre » : antithèse, environnement contrasté
entre lumière et obscurité, met en valeur les ombres de la nuit.
-« comme un écho », « vif » : comparaison, la comparaison et
l’adjectif décrivent un chant très sonore toujours mystérieux
-« enterré », « sous le massif », « dans l’ombre » : C.C de lieu,
fait écho au C.C de lieu du premier vers avec une gradation
vers un décor de plus en plus oppressant, un décor caché ce
accentue le mystère
-« viens » : impératif, le poète tiens un dialogue avec une
personne, il la tutoie, l’utilisation de l’impératif accentue cette
proximité avec cette personne
-« nuit », « ombre », « sombre » : vocabulaire de l’obscurité +
« ...
» : point de suspension, la ponctuation et le vocabulaire
renforce le climat mystérieux et angoissant
2e mouvement : découverte de l’animal + analogie avec luimême
-« un crapaud ! -Pourquoi cette peur » : exclamation +
interrogation, le mystère est enfin dévoilé c’est un crapaud,
c’est inattendu pour un chant si beau on ne s’attendait pas à un
crapaud, la question posée par le poète montre son
incompréhension face à la stupeur de la personne, le poète ne
comprend pas cet effroi
-« ton soldat fidèle....
»
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