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Analyse linéaire la Tirade de Suzanne JLFDM

Publié le 21/09/2022

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« Séance 8 = explica° linéaire n°8 = ORAL DU BAC : Jean-Luc Lagarce, PROLOGUE (extrait), 1990 Introduct° = → présentation de l’auteur et de l’œuvre Juste la fin du monde est un des pièces des plu reconnues de JL.

Lagarce qui a été publiée en 1990. Louis, le personnage principal est un écrivain qui a décidé de quitter sa famille quelques année plus tôt et qui décode de revenir leur annoncer qu’il va mourir.

La famille, le retour de l’enfant prodige, les difficultés à communiquer sur ce qui est important sont des thèmes rencontrés dans l’œuvre. → présentat° du passage Un prologue est un discours, avant le discours, et c’est une tradition dans les pièces antiques.

C’est un moment où les personnages expliquent aux spectateurs et aux lecteurs la trame de la pièce.

Ce prologue se présente comme un monologue de Louis, composé d’une seule phrase. → lecture expressive : attention à l’intonation → mouvements de la pièce 1e mouvement = l.

1 à l.

12 = annonce de sa mort 2e mouvement = l.

13 à l.

27 = décision de retourner dans sa famille pour annoncer qu’il va mourir → problématique Ainsi, dans quelle mesure le prologue annonce-t-il la tension dramatique qui dominera tout au long de la pièce ? 1er mouvement = → ligne 1 à 7 = - le monologue commence par deux indications temporelles qui renvoient au futur, quelque chose qui n’a pas encore eu lieu, mais pour l’instant on ne sait pas de quoi il s’agit = prolepse qui installe une certaine tension - l.

2 « j’allai mourir à mon tour » = réponse à nos questions sur la chose qui va avoir lieu = il s’agit de sa mort - l’annonce de sa mort est mise en valeur par le placement entre tiret (qui sont équivalents à des parenthèses) = ce qui place la pièce dans le tragique - imparfait = infinitif « j’allais mourir » l.

2 = un verbe au passé qui annonce le futur ce qui rend l’énonciation complexe = on peut se poser la question du statut de celui qui parle et on peut se demander si ce n’est pas la voix d’un mort qui revient sur un épisode de son passé - on peut formuler plusieurs hypothèse sur l’expression « à mon tour » - que sa mort est une mort parmi tant d’autres = ce qui fait écho au titre de la pièce - une morte dans son entourage, la mort d’un proche - un changement de temps verbal à la ligne 3, de l’imparfait au présent d’énonciation qui correspond au moment ou il écrit, qui vient invalider ce qui a était dit auparavant et l’impression produite dans les premières lignes = Louis est encore vivant -adverbe qui renvoi au présent « maintenant » l.

3 puis un verbe au futur « mourrai » l.

3 - il nous donne une information sur son âge = 34 ans → l’âge de Louis est proche de celui de Jean Luc Lagarce au moment ou il écrit cette pièce - répétition du verbe mourir = insistance sur sa mort - une répétition de l’indication temporelle « l’année d’après » qui marque à chaque fois une rupture syntaxique dans la phrase ( = leitmotiv ) qui nous montre que Louis accorde beaucoup d’importance au temps parce qu’il sait qu’il ne lui en reste sûrement pas beaucoup, cela traduit une fatalité → il ne peut pas échapper à sa maladie - les lignes 5 et 6 → un parallélisme de construction avec la répétition de l’indication temporelle « de nombreux mois », on comprend que l’annonce de sa maladie à était faite bien avant, il revient à l’imparfait avec « j’attendais » cela renvoie au passé → les quatre verbes à infinitifs dont deux sont à la forme négative qui traduisent un manque d’énergie, de volonté, une confusion, le verbe « tricher » avec les autres = tromper = ne rien dire sur sa maladie, sa santé, le peu de temps qui lui reste à vivre est vécu comme un temps long, pesant, ennuyeux ( = il a envie que cela s’achève rapidement ) → lignes 8 à 11 = - l.

8 « comme on ose bouger parfois » = pronom indéfini qui n’était pas utilisé jusque là et qui représente tout le monde,, lui compris = une valeur universelle ; le verbe bouger est un verbe de mouvement qui montre le retour à la vie, à la vitalité ; l’adverbe « à peine » l.

9 + « imperceptiblement » l. 10 + « sans vouloir faire de bruit » l.

10 = complète le verbe « bouger » = c’est un mouvement léger, un retour à la vie de manière prudente et discrète - « danger extrême » l.

10, « geste trop violent » l.

11, « ennemi » l.

11, « détruirait » l.

11 = champ lexical du danger = ce danger.... »

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