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analyse linéaire la nouvelle "la dot" de Maupassant

Publié le 09/12/2023

Extrait du document

« Proposition de correction pour l’analyse linéaire du deuxième extrait de « La dot » de Maupassant. Introduction : Auteur réaliste du XIXème siècle, Maupassant est connu pour peindre la nature humaine en montrant toute la complexité de leur âme.

La nouvelle « la dot » n’échappe pas à cette règle: elle raconte le jeune mariage de deux provinciaux, Simon Lebrument et Melle Jeanne Cordier.

Dans cet extrait, les deux nouveaux époux sont partis à Paris.

La jeune épouse découvre l’univers parisien. Elle se retrouve seule dans un omnibus, tandis que son mari est soi-disant en haut de la diligence pour fumer une cigarette. Projet de lecture : Nous verrons comment Maupassant décrit la solitude de la jeune fille et son regard du monde parisien ? Analyse linéaire : Dès le début de l’extrait, la passivité et l’isolement de la jeune fille sont mis en évidence par l’adjectif « immobile »l.1 et le parallélisme de construction « entre un gros monsieur qui sentait la pipe »et « une vieille femme qui sentait le chien ».

La présence des autres se manifestent dans cet extrait par leur odeur, souvent présentée négativement.

L’odeur du chien et de la pipe peut être vue comme une agression olfactive.

De plus, les deux personnages qui entourent la jeune fille apparaissent comme des « types » et ne sont pas personnalisés: « un gros monsieur », « une vieille femme »; ce qui amplifie la solitude de la jeune fille qui se retrouve, entourée d’étrangers dans cet omnibus. La présentation des autres personnages présentés dans un groupe à valeur généralisante « tous les autres voyageurs,alignés et muets »l.3 va accentuer son isolement: l’emploi du participe passé « alignés » et « muets » leur donnant l’apparence de « pantins sans vie ».

S’en suit une longue énumération des voyageurs qui donnent un aperçu en miniature du peuple parisien : un garçon épicier, une ouvrière, un sergent d’infanterie, un monsieur et une dame d’un milieu plus aisé, deux bonnes sœurs, une jeune fille et un croque-mort.

Le point de vue omniscient ayant subi un rétrécissement, c’est par le regard de Melle Cordier, que se fait la description.

Elle joue ici le porteparole du narrateur et de Maupassant.

L’environnement décrit autour de la jeune fille est assez hostile.

L’énumération des professions participent de la même négativité: les métiers évoqués sont des activités difficiles ou privés de joie, et la fatigue transparaît en tout endroit dans les descriptions. Pour ceux qui ne sont pas associés à des professions, des compléments de nom tels que « à lunettes d’or, coiffé d’un chapeau de soie aux bords énormes et relevés comme des gouttières »l.5 et « à l’air important et grincheux qui semblaient dire par leur attitude...

»l.6 montrent le mépris d’une classe sociale.

On insiste sur le côté ostentatoire de leur richesse « lunettes d’or » pour le monsieur et l’emploi du discours direct « Nous sommes ici, mais nous valons mieux que ça »L6 traduisent en pensées l’attitude de deux femmes qui affichent leur mécontentement d’« être mélangés à la populace ».

La fin de l’énumération insiste sur le côté.... »

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