Analyse linéaire de Mignone de Ronsard

« Mignonne de Ronsard Analyse linéaire Dans le premier vers de ce premier sizain, le verbe « allons », verbe à la première personne du pluriel, montre que le poète s’adresse à une jeune femme, « Mignonne ». L’impératif du verbe semble être une invitation pour aller contempler la rose qui a fleuri au matin.

Le matin est ici la métaphore de la jeunesse.

Jeunesse qui unit la femme et la rose. La rose et la femme sont aussi rapprochées par la personnification de la rose, qui a les attributs humains grâce à sa « robe pourprée ».

La paronomase de « robe » et rose » accentue cette assimilation entre les deux.

Enfin la comparaison portant sur le teint de la femme et de la rose, au dernier vers de la strophe, insiste sur la beauté des deux. Pour Ronsard la jeune femme est donc comme la rose au matin de sa vie, et sont semblable par leur beauté.

D’ailleurs on note un rapprochement entre les rimes « soleil » et « pareil » montrant l ‘éclat de la femme. Ensuite la seconde strophe est par contre un constat des dégâts du temps qui passe.

Le sizain débute par « Las », accentué par le point d’exclamation, semble être une plainte, voyant la triste réalité d’une rose qui se fane au soir, sa beauté a disparu.

Le soir est la métaphore de la vieillesse. La nature personnifiée,.... »