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Analyse linéaire ARRIAS

Publié le 22/03/2024

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« Introduction La Bruyère est un célèbre moraliste du XVIlème siècle dont l'oeuvre s'inscrit dans le classicisme. Dans les Caractères publiés en 1688, Jean de La Bruyère dresse une série de portraits satiriques qui illustrent les défauts de son temps et plus généralement des travers humains universels qui représentent des contre-modèles pour la société classique portée vers les valeurs de mesure, de modération et de civilité, valeurs incarnées par le modèle de l'honnête homme « placere, docere » soit plaire et instruire.

L’œuvre se compose en 16 parties et La Bruyère s'est inspiré de l'œuvre du grec Théophraste.

Le livre a beaucoup de succès tout en faisant scandale à la cour. La remarque 32 du livre 8 intitulé « De la cour » nous présente une satire des courtisans qui sont une des cibles favorites de La Bruyère.

Dans cette remarque il décrit l’engouement ou la désaffection des courtisans en fonction de la faveur dont un homme peut jouir auprès du roi autrement dit l’éloge ou le blâme qui dépend de la faveur du roi.

Décrivant un phénomène de louange général parfois suivie d’un blâme général chez les courtisans. Par quel moyen LB critique-t-il le comportement des hommes de la cour face à la réussite ou la chute d'un des leurs ? Conclusion Pour conclure cette remarque pourrait être nommée “Grandeur et misère de l'homme de cours” Elle prend une forme descriptive de la flatterie et du mépris généralisé envers un homme mais l’intention de La Bruyère reste satirique.

La Bruyère, à travers sa volonté de plaire et instruire, veut mettre en garde le lecteur face à la versatilité humaine qui selon la mécanique sociale présente à la cour s’attaque à la position d’un homme par réflexes et non par réflexion. Le personnage évoqué ici pourrait être le maréchal de Luxembourg qui connut ces revirements d'opinion. 2 mouvements : 1 L’ascension (l1, l13) 2 La chute (l13, l19) 1er mvmt : L’ascension 2 éléments évoqués de cette ascension le premier est centré sur la réaction des courtisans, l1.8, l'autre sur les conséquences qu'elle a sur l'état d'esprit de l'intéressé, l8.13. Le texte commence par une supposition : « Vient-on de placé qql dans un nouveau poste » est du présent d’actualité on remarque qu’il n’y a pas de précision sur le poste en question on apprend juste qu’il est nouveau. Il s’agit sans doute d’un poste important avec un certain pouvoir tel qu’un ministre ou même un gouverneur. l.1 « quelqu’un » aucune précision on ne sait pas qui obtient le poste, on ne sait pas si c’est un homme honnête.

Le texte commence aussi par le pronom « on » nous ne savons pas qui est ce « on » on peut supposer que c’est le roi ou qql de l’entourage du roi. La réaction qui va suivre cette nomination a pour caractéristique d’être démesurée, c’est le mécanisme de la louange excessive qui va être étudier par La Bruyère.

Qu’on trouve à la l.2 La Bruyère parle de « débordement de louange » qui souligne cette démesure, cela va être décrit comme une marée montante.

La Bruyère utilise la métaphore filée du « torrent »L .6avec « inonde » et « débordement » l.2 .

« on en a au-dessus des yeux » L.4, c’est une métaphore hyperbolique de l’inondation qui évoque la démesure de la réaction évoquée. A la l.

3 se trouve une énumération et une gradation ascendante de lieux qui sont touché par cette marée montante « l’escalier, les salles, la galerie, tout l’appartement ». La 2e phrase met en évidence une voix publique unanime grâce à une tournure impersonnelle et une négation On remarque a la ligne 4 que les courtisans couvrent la jalousie et l’envie en montrant l’adulation alors que la réalité est beaucoup plus négative, il y a une certaine hypocrisie, « l'envie et la jalousie parlent comme l'adulation. Cette personne dont tous le monde parlent.... »

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