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RÉFÉRENCES SUR LE MONDE (philosophie, politique et écologie)

Publié le 20/12/2022

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« Références 2 Philosophiques 1) Bruno Latour, ou atterrir ? comment s’orienter en politique Bruno Latour présente de façon magistrale, l’échec de la gouvernance mondiale générale, à travers les limites d’un système classique régit par l’opposition gauche/droite, local à moderniser/global de la modernisation.

Il présente la cop21 comme le point de départ d’un consensus général sur le constat de l’utopie de la modernisation.

Pour la première fois, le monde (sans les USA), admet qu’il faudrait plusieurs planètes si tous les pays maintenaient leurs espoirs de développement et de modernisation.

Bruno Latour invite à repenser autrement la question écologique, là ou l’écologie politique a échoué Bruno Latour dit ainsi que “l’abandon d’un monde commun entraîne un certain désordre dans la confiance due aux faits” La thèse générale derrière ce livre est la suivante : les classes dirigeantes nous auraient abandonnés à notre sort et ont complètement conscience de la gravité de la situation, tout en s’employant à nier cette gravité pour s’extraire du reste du monde. Tous les Terrestres ont une action, au sein de réseaux complexes, sur le climat, la biodiversité, le territoire de tous les autres.

 fortes influences et intrications que les uns peuvent avoir sur les autres.

C’est une position qui impose de prendre en compte non seulement les humains mais aussi tous les autres Terrestres, et donc de s’efforcer d’assurer un terrain de vie à tous, un territoire sur lequel tous pourront subsister L’auteur fait l’hypothèse que la plupart des positions politiques d’aujourd’hui se tournent soit vers une mondialisation des savoirs, marchandises, avec des idéaux communs de libéralisation des échanges ; soit vers un retour à la terre, aux frontières, à l’Etat-Nation fermé et aux traditions. Face à la vacuité de ces deux “attracteurs” politiques que sont le Local et le Global, Bruno Latour fait l’hypothèse d’une “nouvelle universalité”, liée à la perte de repères et à la conscience aiguë “que le sol est en train de céder”, c’est-àdire la menace de ne plus avoir de terrain de vie habitable pour personne.

A cela, deux réponses possibles selon l’auteur : soit se couper totalement du monde et se retrancher dans ses frontières, en espérant se sauver soi et ses proches, au mépris d’une solidarité inter-Terrestres, soit assurer pour tous, sans distinction, “le droit le plus élémentaire, celui de se sentir rassuré et protégé” en affrontant les réalités climatiques et en agissant pour garantir une planète habitable. Bruno Latour explique aussi l’échec des mouvements écologistes ces dernières années par leur impossibilité à prendre en compte les enjeux sociaux. FINALEMENT : La proposition de Bruno Latour est de faire un pas de côté pour réenvisager nos rapports au monde et aux autres “animés”.

L’important dans ce système d’engendrement est de garantir la subsistance de tous les Terrestres et d’assurer des conditions de vie aux générations suivantes ; ce n’est pas le cas d’un système de production, focalisé sur le profit des producteurs au court terme seulement 2) Descola dans écologie des relations a.

Dessine une nouvelle façon de se représenter le rapport entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés Pour cela : il séjourne au sein d’une société qui avait eu peu de contacts avec le monde extérieur (les Achuars)  pour lui, il faudrait Inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains.

: « Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes.

» b.

Autre thèse : se demande si la nature a une conscience Pour lui, « La nature est un dispositif métaphysique, que l’Occident et les Européens ont inventé pour mettre en avant la distanciation des humains vis-à-vis du monde, un monde qui devenait alors un système de ressources, un domaine à explorer dont on essaye de comprendre les lois.

»  la nature, cela n’existe pas.

La nature est un concept, une abstraction. Par ex, les Achuars n’ont pas de terme pour désigner la nature c.

Autre.... »

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