Beaumarchais , le mariage de Figaro 1784 acte III, scène 16

« beaumarchais , le mariage de Figaro 1784 acte III, scene 16 Intro: ●​ Le mariage de figaro = la suite du barbier de séville ●​ Le valet figaro doit épouser Suzanne qui est la première femme de chambre de la comptesse mais la compte d’Almaviva qui s’ennuie désormais avec sa femme, s’est mis en tête d’user de son droit de cuisage sur la jolie fiancée / suzanne et Figaro grace ruse font échouer ce projet / mais marceline = exige de figaro qu’il lui restitue l’argent qu’elle lui a preté alprs il s’est engagé à l’épouser ●​ Acte III= affaire jugée au château/ coup de théâtre figaro et finalement le fils illégitime de Bartholo qui refuse néanmoins de le reconnaître comme son enfant et blâme ainsi la conduite dévoyée de son ancienne maîtresse ●​ Marceline lui répond et en profite pour prendre la défense de TOUTES les femmes séduites et trompées et pour aimer les séducteurs d’hypocrites Mouvements: I.​ Le plaidoyer de Marceline ; elle justifie sa conduite en évoquant sa jeunesse et les épreuves qu’elle a connue (1-9) II.​ La contre- offensive: elle rend responsable les hommes et la justice de la condition des femmes ( 10-16) III.​ Un discours féministe : proposition d’un nouveau modèle familial fondée sur l’égalité problématique : Comment Marceline, en un réquisitoire en trois temps, rend-elle justice à la condition des femmes? analyse : I.​ Le plaidoyer de Marceline ; elle justifie sa conduite en évoquant sa jeunesse et les épreuves qu’elle a connue (1-9) ●​ Bartholo refuse mariage = accuse jeunesse “ déplorable” au sens immorale= accusation sur le ton d’une exclamation indignée + phrase nominale ●​ Marceline décide d’épancher son coeur de + en + violemment ( didascalie) = gradation => discours argumentatif en 3 temps = que scandent les commentaires de son fils figaro ( puis le compte et brid’son) ●​ Répétition “ déplorable” mais lui donne son sens premier = “ qui suscite la compassion” renforce vivacité grâce exclamative + litote “ je n’entends pas nier mes fautes” + position de victime car 2 épreuves - la reconnaissance de son fils + réaction odieuse de Bartholo ●​ Antithèse “ expier après trente ans d’une vie modeste = son perso de duègne ridicule devient touchant ●​ Je => NOUS = la situation des femmes généralisation ●​ On lui a refusé l’éducation = pas un manque de raison mais elle est donc devenu un proie facile pour le premier séducteur venu elles vivent seulement grâce à leur charme ●​ Question rhétorique = souligne son affirmation” enfant” =/= “tant d’ennemis” et “rassemblés” => métaphore guerrière “assiègent “ + “poignarde” = met en avant le fait que les jeunes filles de condition modeste se font abuser par les séducteur qui profite de leur crédulité (tonalité = pathétique rythme ternaire) ●​ Allure d’une sentence = elle renverse l’accusation et généralise le propos ●​ Commentaire de Figaro “sont” présent de vérité générale/ “coupable” = achève la contre attaque de Marceline = maxime “c’est la règle” = constat final II.​ La contre- offensive: elle rend responsable les hommes et la justice de la condition des femmes ( 10-16) ●​ Marceline continue à renverser l’accusation dans une tirade => apostrophe des hommes, épithète renforcée par le comparatif.... »