665 résultats pour "notions travail"
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L'histoire est-elle un perpétuel recommencement ?
Le mot « Histoire » désigne toute connaissance basée sur l'observation, la description de faits advenus dans le passé. Il y a lieu de distinguer entre l'histoire, récit véridique du passé, et l'Histoire, comme réalité historique, totalité de ce qui a eu lieu et de ce qui aura lieu dans l'avenir. Lorsque nous parlons de cours de l'histoire, nous faisons référence à l'histoire conçue dans sa continuité, dans sa capacité à évoluer avec le temps : il s'agit dans ce cas de l'évolution historique. Un...
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Bergson
"Il faut un hasard heureux, une chance exceptionnelle, pour que nous notions justement, dans la réalité présente, ce qui aura le plus d'intérêt pour l'historien à venir. Quand cet historien considérera notre présent à nous, il y cherchera surtout l'explication de son présent à lui, et plus particulièrement de ce que son présent contiendra de nouveauté. Cette nouveauté, nous ne pouvons en avoir aucune idée aujourd'hui, si ce doit être une création. Comment donc nous réglerions-nous aujourd'hui su...
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L'inconscient peut-il être un objet scientifique ?
Demande d'échange de corrigé de Cabrera Océane ([email protected]). Sujet déposé : peut-il y avoir une science de l'inconscient? Définissons d'abord concrètement la notion de conscience avant de définir celle de l'inconscience. Lorsque l'on fait un geste, l'on se saisit de quelque chose, que l'on fait une quelconque action en fait et que l'on en est conscient signifie que nous pensons ce que nous faisons en quelque sorte. Nous en sommes conscients. Cependant nous remarquons que parfois de ch...
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Arendt
« La perpétuité des processus de travail est garantie par le retour perpétuel des besoins de la consommation ; la perpétuité de la production n'est assurée que si les produits perdent leur caractère d'objets à employer pour devenir de plus en plus des choses à consommer, ou en d'autres termes, si l'on accélère tellement la cadence d'usure que la différence objective entre usage et consommation, entre la relative durabilité des objets d'usage. La transformation des objets d'usage en produits de c...
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Jean-Paul SARTRE
« Par le je pense, contrairement à la philosophie de Descartes, contrairement à la philosophie de Kant, nous nous atteignons nousmêmes en face de l'autre, et l'autre est aussi certain pour nous que nousmêmes. Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence. Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reco...
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Peut-on concevoir une morale sans jugement ni obligation ?
Thèmes : Nous allons d'emblée procéder à l'analyse de deux thèmes autour desquels s'articule l'énoncé : l'obligation et le jugement. (i) L'obligation : L'obligation, dans le cadre d'une réflexion sur le domaine de la morale, se caractérise par son action sur le sujet. Face à l'obligation, le sujet est réduit à un état de passivité contrainte. En tant que sujet, et qui plus est sujet de la morale en question, il subit de l'extérieur (d'où la dimension de passivité) une contrainte à laquelle il do...
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Explication de texte : Kant, Critique de la faculté de juger
Explication de texte : Kant, Critique de la faculté de juger PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement,...
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Aristote
"Pour ce qui est des choses susceptibles d'être autrement, il en est qui relèvent de la création (poïesis), d'autres de l'action (praxis), création et action étant distinctes (...). Aussi la disposition accompagnée de raison (logos) et tournée vers l'action est-elle différente de la disposition, également accompagnée de raison, tournée vers la création; aucune de ces notions ne contient l'autre; l'action ne se confond pas avec la création, ni la création avec l'action. Puisque l'architecture est...
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DESCARTES et la maîtrise de la Nature
Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu'il est en nous le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient...
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N' y a t-il de beauté que de l'inutile ?
Analyse : • Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l'Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu'une cuiller d'or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin...
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DESCARTES: l'intuition de la vérité
Il examine ce que c'est que la vérité ; et pour moi, je n'en ai jamais douté, me semblant que c'est une notion si transcendentalement claire, qu'il est impossible de l'ignorer : en effet, on a bien des moyens pour examiner une balance avant que de s'en servir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que c'est que la vérité, si on ne la connaissait de nature. Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous l'apprendrait, si nous ne savions qu'il fût vrai, c'est-à-dire si nous n...
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ROUSSEAU: l'homme est faible
Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature bénéficie d'une douce liberté, puisque il vit dans une indépendance. Ces besoins sont immédiatement satisfaits et n'a nullement besoin du secours des autres hommes pour bien vivre. La société apparaît selon Rousseau, non comme l'effet d'un besoin, mais naît des circonstances extérieures, qui sont d'ordres climatiques pour la plupart. En d'autres termes, la société n'a rien de nécessaires, mais est accidentelle. Ainsi selon lui : « L'extrême inégalité dan...
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Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII
Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette ; c'est-à-dire que personne de la société ne se souvenait de s'être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassé sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d'ailleur...
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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE
PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1. La fonction du mythe (Hésiode) Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai). L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain. - Deux (tro...
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La justice se ramène-t-elle au droit ?
La relation de la justice au droit forme le thème de cet énoncé. Mais il s'agit, plus précisément, de commencer par déterminer la nature propre de la justice. La justice est, dès les théorisations éthiques et politiques platoniciennes, définie comme une vertu cardinale de l'homme. Et par l'homme, vivant en communauté (l'animal politique d'Aristote), elle se trouve mise en œuvre sur le champ politique. Opérant sur le plan politique, le droit se présente alors comme instrument médiatisant son effe...