515 résultats pour "philo 8 naturelle"
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Le droit a t-il besoin d'un fondement ?
Introduction Le droit a-t-il besoin d'un fondement ? Le droit peut être défini comme l'ensemble des règles à caractère contraignant régissant les rapports des hommes en société et impliquant une répartition équitable des biens, des prérogatives et des libertés. C 'est le sens que l'on donne au mot droit quand on dit : « faire des études de droit », pour signifier l'étude des textes de loi et de l'appareil législatif des États. M ais le terme droit désigne également un droit en particulier : « j...
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René Descartes: La raison est-elle
la chose du monde la mieux partagée ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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Le projet de devenir « maitre et possesseur de la nature » à-t-il encore un sens de nos jours ?
Le projet de devenir « maitre et possesseur de la nature » à-t-il encore un sens de nos jours ? Depuis toujours l'homme rêve de dominer la nature et tout ce qui l'entoure. Il tend à la modifier afin qu'elle « s'adapte » aux désirs et volontés de l'homme et non que l'homme s'adapte à elle. Bien que la nature soit présente depuis l'origine des temps et qu'elle constitue notre berceau, l'homme ne cesse de la défier. Il la codifie, lui trouve des lois et des règles pour ainsi la contrôler et jouer l...
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ENCYCLOPEDIE: Fleuve
PLANÈTE NOT RE Les fleuves • Une partie de l'eau (pluie et neige) qui tombe sur les terres émergées s'écoule en suivant la pente des terrains, et retourne à la mer. C'est le système des rivières et des fleuves. Arrosage, boisson, transport, énergie ... L'Homme a su tirer parti de cette immense ressource naturelle qu'est un fleuve. Le roi des fleuves De tous les fleuves du monde, l'Amazone est celui qui a le plus gros débit et le bassin le plus vaste. li draine ainsi le tiers...
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David HUME
Mais une conclusion peut-elle, avec quelque justesse, être transposée des parties au tout ? L'immense disproportion ne prohibe-t-elle pas toute comparaison et toute inférence ? De l'observation de la croissance d'un cheveu, pouvons-nous apprendre quelque chose sur la génération d'un homme ? La façon dont pousse une feuille, fût-elle parfaitement connue, nous instruirait-elle le moins du monde sur la végétation d'un arbre ? Mais dussions-nous prendre les opérations d'une partie de la nature sur u...
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ECONOMIE: John Stuart Mill
ECONOMIE: John Stuart Mill Philosophe et économiste anglais, né en 1806 et mort en 1873, adepte de l'utilitarisme et du libéralisme. Philosophe et économiste anglais, fils de James Mill. Il eut une influence considérable sur la pensée anglaise du XIXe siècle, non seulement en philosophie et en économie, mais également dans les domaines des sciences, de la logique et de l'éthique. Mill est né le 20 mai 1806. Son père se chargea très tôt de son éducation, lui enseignant le grec dès l'âge de 3 ans....
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« Les Fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant », écrit, en 1849, Lamartine dans la préface à la réédition de ses Premières méditations. Vous
Lamartine se place sur un plan éducatif. Quoi de plus normal en apparence quand il s'agit d'apprécier des fables dont la vocation était, par définition, didactique? La sévérité de son jugement paraît dès lors fondée. Comment nier que La Fontaine dispense une morale pessimiste? Mais comment ne pas objecter à Lamartine que cette morale est aussi réaliste et généreuse ? I. Une morale pessimiste La leçon qui se dégage des Fables est souvent empreinte d'amertume et de tristesse, sans grand rapport...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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LA SOCIÉTÉ (cours de philosophie) ?
Le sociologue allemand Tönnies (1855-1936) distinguait les rapports communautaires, profonds et vivants, des rapports de société proprement dits, impersonnels et extérieurs (opposer, par exemple, une «communauté religieuse» et une «société de commerce») et il définissait la société humaine comme « une pure juxtaposition d'individus indépendants les uns des autres». I. L'HOMME, ANIMAL SOCIAL - A - La critique utopiste de la société. Le Rousseau des premiers Discours soutenait que l'homme, b...
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Spinoza - Politique
S'il était aussi facile de commander aux esprits qu'aux langues, aucun gouvernement ne se trouverait jamais en péril et aucune autorité n'aurait besoin de s'exercer par des moyens violents. Car les sujets orienteraient tous leur vie selon le bon plaisir des gouvernants et nul ne porterait jamais de jugement sur le vrai et le faux, ni sur le juste et l'injuste, que conformément au vouloir de ceux-ci. Mais [...] les choses sont bien loin de se passer de la sorte, car jamais l'esprit d'un homme ne...
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Baruch SPINOZA
Si la constitution naturelle des hommes leur faisait désirer avec le plus d'ardeur ce qui tend à leur plus haut intérêt, toute intervention expresse, en vue de faire régner la concorde et la bonne foi, serait superflue. Mais telle n'est pas la pente habituelle de la nature humaine, on le sait. l'État doit donc être organisé nécessairement de manière que tous, gouvernants et gouvernés (qu'ils agissent de bon ou de mauvais gré) n'en mettent pas moins leur conduite au service du salut général. En d...
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Sénèque et Lucrèce
Sénèque et Lucrèce Comment se priver de revenir sans cesse à l'oeuvre de Sénèque auquel Diderot consacre un essai en 1779, que Montaigne ne cesse de citer dans ses Essais. Selon Montaigne “ Sénèque est plein de pointes et de saillies ”, selon Diderot il est “ le précepteur du genre humain ”. Précepteur, Sénèque, pendant plusieurs années par la volonté d'Agrippine l'est de Néron. Au-delà de ce que fut une carrière où alternent honneurs et exil et qui appartient à l'histoire, c'est par ses écrits...
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HOBBES: La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes
La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes, eux qui par nature aiment la liberté et l'empire exercé sur autrui, lorsqu'ils se sont imposé des restrictions au sein desquelles on les voit vivre dans les républiques, c'est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen : autrement dit de s'arracher à ce misérable état de guerre qui est, je l'ai montré, la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes, quand il n'exist...
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Baruch SPINOZA
Pour trouver la meilleure méthode de recherche de la vérité, nous n'aurons pas besoin d'une méthode par laquelle nous rechercherions cette méthode de recherche, et pour rechercher cette seconde méthode nous n'aurons pas besoin d'une troisième et ainsi de suite à l'infini ; car de cette façon nous ne parviendrons jamais à la connaissance de la vérité ni même à aucune connaissance. Il en est de cela tout de même que des instruments matériels, lesquels donneraient lieu à pareil raisonnement. Pour f...
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Hier, aujourd’hui, les Lumières : entre tradition et modernité
Hier, aujourd’hui, les Lumières : entre tradition et modernité Hubert Robert, ci-dessus, Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines, et en haut, Projet d'aménagement de la Grande Galerie du Louvre en 1796