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Y-a-t-il un devoir de mémoire dans l'histoire?

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« Approche problématique Le devoir définit une obligation morale commune, un geste que chacun doit entretenir au nom de l'Humanité. Il s'applique à la mémoire collectif, l'individu doit se souvenir d'évènements de façon individuelle mais en tant que membre à part entière d'une communauté qui partage le même passé.

Le devoir de mémoire est présent dans chaque civisme, dans plusieurs jours fériés, chaque individu est libéré de ses obligations professionnels car ce devoir est supérieur à tout.

Le devoir de mémoire semble aller de soi mais pourquoi sommes nous obliger d'entretenir le souvenir commun d'évènements que nous n'avons pas connu? La mémoire ne doit elle pas être utilisée de façon personnelle pour que l'homme se souvienne uniquement des souvenirs qu'il aurait choisis et non pas d'après une obligation civile?Le problème qui se pose, à savoir si on peut tirer un savoir précis en se basant sur le passé est dérangeant.

L'homme veut par l'étude de l'histoire connaître ses racines, savoir qui il est dans le présent en se basant sur la passé. L'Histoire témoigne du passé des hommes.

Elle est composée de souvenirs collectifs des faits dits marquants de l'humanité et est rassemblée en récit par des historiens. L'histoire ne se veut elle pas le témoin objectif du passé des hommes? Dans ce cas, comment peut on justifier d'une intentionnalité dernier-né son écriture.

L'histoire a t elle un rôle autre que la pure information? PLAN I Une histoire partiale A- La vérité est trouble dans l'histoire car elle peut être influencée par le manque de preuves et les directions politiques de ceux qui la rédigent.

La vérité se base sur des faits rapportés, les nazis par exemple ont voulus brûler toutes les preuves de camps et les victimes pour pouvoir effacer leurs méfaits dans l'histoire.

Combien de faits sont passés aux oublis par manque de preuves? Peut on appeler « vérité » des faits partiellement rapportés? "La fin de l'histoire n'est pas une valeur d'exemple et de perfectionnement.

Elle est un principe d'arbitraire et de terreur." A.

camus B- Peut on dire que l'histoire sert à nous enseigner une certaine morale culpabilisante? Dans ce cas, qui pourrais prétendre être un bon historien? La subjectivité de l'homme ne peut disparaître lorsqu'il endosse le rôle de l'historien, il reste homme avant tout et donc un être partial qui, sitôt qu'il doit donner une leçon, doit forcément faire intervenir un jugement issu de sa conscience morale et qui pourtant devrait se prétendre universelle! "L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer." Hegel "La causalité n'a rien à faire avec l'histoire." O.

Spengler Transition: Est ce vraiment concevable qu'un récit rapporté puisse apporter une vérité objective quelconque? L'histoire comme devoir de mémoire ne serait ce pas juger les historiens comme des surhommes? L'histoire peut elle servir à des fins pures de toute propagande? II L'histoire comme savoir objectif A L'historien est celui qui rassemble les preuves.

Il doit les faire concorder dans une cohérence logique et une narration crédible pour écrire l'Histoire.

Ainsi, c'est selon l'avis de l'historien que le récit se base, il n'est pas celui qui photographie le passé dans une objectivité figée, il est celui qui la rapporte en toute conscience.

Ainsi, croire l'historien serait lui faire confiance, lui accorder une impartialité dans son jugement mais également savoir faire la part des choses dans son récit entre ce qui s'est passé et ce qu'il nous explique. Le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays: quoiqu'il aime sa patrie il ne la flatte jamais en rien." Fénelon Thucydide est à mon gré le vrai modèle des historiens.

Il rapporte les faits sans les juger, mais il n'omet aucune des circonstances propres à nous en faire juger nous mêmes." Rousseau. B- Il paraît étonnant que les faits passés soient compris dans l'obligation morale de se souvenir.

En effet, pourquoi nous sentons forcés de nous remémorer le passé? La mémoire n'est elle pas individuelle sans qu'on nous oblige à la formater régulièrement? Le devoir de mémoire remémore les actes injustes et cruels que les homes ont pu commettre.

Il faut de rappeler à quel point l'homme a pu agir avec cruauté, qu'il peut être capable du pire tout en étant un homme et pas un monstre.

Le passé n'est pas distancié, il s'agit donc d'une certaine de rendre justice du passé en ne l'oubliant pas car l'oubli équivaudrait à l'effacement de la faute.

Ce n'est qu'en conservant le souvenir du passé que l'on peut rendre justice de l'humanité, des victimes et de la culpabilité des responsables.. »

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