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Y a-t-il des leçons de l'histoire?

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« Tirer une leçon de quelque chose c'est savoir profiter d'un enseignement, d'un avertissement.

Que peut nous apprendre l'histoire ? Que nous enseigne-t-elle ? Votre professeur d'histoire, tout au long de votre scolarité, remonte le cours du temps, le fleuve de l'oubli. Préhistoire, Égypte, empires grecs et romains, guerres et paix, bouleversements sociaux, économiques, culturels, divisions de territoires, reconquêtes, mouvements révolutionnaires, etc.

Vous apprenez le tumulte des sociétés, disparues ou non, un tumulte qui semble ne jamais tirer expérience des échecs précédents ; comme si chaque situation historique ne valait que pour un seul lieu et un seul temps déterminés. Dans ce cas, pourquoi étudier l'histoire ? Jusqu'au triomphe du christianisme, on peut affirmer que l'histoire n'intéressait que comme nostalgie des origines.

En effet jusque-là, la notion de progrès de l'histoire n'existait pas.

La vision de l'histoire était circulaire : telle la nature, les cycles se suivaient et se répétaient, de la naissance à la mort.

Ce cycle était destructeur.

La vision chrétienne va opérer un renversement philosophique : l'histoire devient linéaire, elle a un début et une fin, en quête de salut. Le progrès est dynamique et non plus destructeur.

C'est au xviiie siècle, siècle des Lumières, et au XIXe siècle - que l'on a appelé le siècle de l'Histoire - que l'idée de progrès et de sens de l'histoire devient dominante. Hegel conçoit l'histoire comme une progression de l'esprit qui s'auto-produit.

Tout conflit devient accoucheur de vérité : « L'histoire du monde est le tribunal du monde ».. »

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