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Un philosophe est-il un homme de son temps ?

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« Termes du sujet: PHILOSOPHIE La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.

Seul le fanatique ou l'ignorance se veut propriétaire d'une certitude.

Le philosophe est seulement le pèlerin de la vérité.

Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive.

A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.

A partir du pouvoir technique, la sagesse, au sens moderne se présente comme une réflexion critique sur les conditions de ce pouvoir. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). [Introduction] En quel sens un philosophe appartient-il à son temps? Cette question se pose si l'on compare une figure philosophique comme celle de Sartre, engagé dans les luttes et les combats de l'après-guerre, à celle de Spinoza, qui vécut en reclus, polissant des verres de lunettes afin de subvenir à ses besoins matériels et consacrant son existence à l'élaboration de son oeuvre.

La question de l'appartenance du philosophe à son temps n'est pas seulement celle de l'historicité de sa pensée : il s'agit en effet principalement de savoir si le philosophe peut et doit d'abord être compris comme un homme de son époque, ou si cette époque n'est pour lui qu'un sujet parmi d'autres qui alimenterait sa réflexion.

La philosophie étant ainsi essentiellement réflexive, le philosophe dépasse par sa pensée son époque et ne peut être dans celle-ci comme un poisson dans l'eau.

C'est en prenant son temps comme problème philosophique qu'il peut ainsi surmonter son époque et ne plus dépendre simplement d'elle.

Si le philosophe est toujours de son temps en quelque façon, il s'élève au-dessus de celui-ci comme la connaissance de l'universel qui s'élève au-dessus du singulier : de la sorte, le philosophe ne peut être de son temps qu'en s'opposant à lui. [I.

Le philosophe est inscrit dans son époque.] [1.

Le philosophe et les sciences.] Lorsque la philosophie est définie comme «reine des sciences», on entend signifier par là qu'elle se les subordonne.

La philosophie est la science des sciences, elle en constitue l'unité et en rend raison.

C'est de la sorte que le philosophe est celui qui prend connaissance des sciences de son temps et en fait la matière de sa réflexion.

Ainsi, les grands philosophes classiques, Descartes, Leibniz ou Pascal pour ne citer qu'eux, ont été des savants tout autant que des philosophes.

Les Principes de la philosophie de Descartes sont à la fois une oeuvre philosophique et scientifique faire de la philosophie pour Descartes, c'est réfléchir aux sciences de son temps et contribuer à leur développement.

Le philosophe se tient ainsi informé des progrès de la science, entretient une correspondance avec Huygens et entend fonder sa physique sur les principes de la métaphysique.

Le philosophe est tributaire des sciences de son temps à tel point que Descartes affirmait que sa philosophie perdrait toute valeur si jamais l'existence du vide en venait à être prouvée. De même que la philosophie de Descartes se fonde sur la physique galiléenne ou copernicienne de son temps, la philosophie de la connaissance de Kant prend en compte les acquis de la physique de Newton (et Kant lui-même a écrit des ouvrages de physique ou de géographie) : une oeuvre comme les Premiers fondements de la métaphysique de la nature établit le lien entre la métaphysique et la physique : Kant reprend à son compte et explique le concept newtonien de force ou le principe d'égalité de l'action et de la réaction. [2.

Le philosophe et la politique.] Le philosophe n'est pas seulement un homme de son temps parce qu'il nourrit sa philosophie des découvertes scientifiques récentes, il participe aussi pratiquement à la vie de son époque.

Les grands penseurs ont en ce sens aussi été engagés dans la vie politique de leur pays.

Souvenons-nous, par exemple, des aventures - ou plutôt des mésaventures - de Platon avec Denys, le tyran de Syracuse.

Platon a voulu réaliser son idéal politique.

La République et Les Lois témoignent des préoccupations pratiques de Platon dans la vie de la cité.

Platon, s'inspirant des principaux systèmes politiques de la Grèce ancienne et comparant les constitutions des villes helléniques, a pu. »

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