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Commenter ou discuter cette pensée de Paul Valéry : « J'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qu'il soit, qui essaie de temps à autre de se donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu'il sait, et surtout de ce qu'il sa

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  • Introduction. — Le mot de philosophe a eu des significations différentes au cours de l'histoire. Le sens donné à ce terme dans l'antiquité n'est point celui que lui donne Auguste Comte, par exemple. Dans le débat classique, un écrivain-philosophe contemporain, Paul Valéry, intervient en disant... — Que penser de cette affirmation, ou plutôt de ces affirmations ? Car le passage contient deux pensées qui ne sont pas exactement équivalentes.

 

 

  • 1re partie. — Commentaire général de la première phrase. Les mots essentiels sont ici : vue d'ensemble, vision ordonnée. La philosophie apparaît à Paul Valéry un effort d'unification. Elle unifie.

 

A. — Les données de l'expérience intérieure (expérience de la vie essentielle au développement de la sagesse antique ; intuitions dans la philosophie de Henri Bergson; B. — Les données de l'expérience externe (Descartes se préoccupant de lire dans « le grand livre du monde »).

 

« Commenter ou discuter cette pensée de Paul Valéry : « J'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qu'il soit, qui essaie de temps à autre de se donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu'il sait, et surtout de ce qu'il sait par expérience directe, intérieure et extérieure.

On peut concevoir un philosophe de très grand style qui n'aurait point de connaissance scientifique ». PLAN. Introduction.

— Le mot de philosophe a eu des significations différentes au cours de l'histoire.

Le sens donné à ce terme dans l'antiquité n'est point celui que lui donne Auguste Comte, par exemple.

Dans le débat classique, un écrivain-philosophe contemporain, Paul Valéry, intervient en disant...

— Que penser de cette affirmation, ou plutôt de ces affirmations ? Car le passage contient deux pensées qui ne sont pas exactement équivalentes. 1re partie.

— Commentaire général de la première phrase.

Les mots essentiels sont ici : vue d'ensemble, vision ordonnée.

La philosophie apparaît à Paul Valéry un effort d'unification.

Elle unifie. A.

— Les données de l'expérience intérieure (expérience de la vie essentielle au développement de la sagesse antique ; intuitions dans la philosophie de Henri Bergson; B.

— Les données de l'expérience externe (Descartes se préoccupant de lire dans « le grand livre du monde »). 2e partie.

Vérification par l'histoire.

C'est bien cette unification qui caractérise A.

— Les philosophes depuis l'antiquité jusqu'à nos jours ; B.

— Les hommes que, dans la vie courante, on nomme philosophes (accord de toutes leurs idées aboutissant au calme, à la sagesse). 3e partie.

Réserves sur la seconde phrase : A.

— Sans doute, dans un passé lointain, un homme pouvait être un philosophe de grand style et n'avoir point de connaissance scientifique.

Ex.

: Confucius; Socrate (qui méprisait la science des choses extérieures) ; Epictète. B.

— Cependant, déjà dans l'antiquité, la plupart des philosophes étaient en même temps des savants.

Ex.

: Pythagore ; Aristote. C.

— Aujourd'hui il serait difficile, impossible même de ne pas faire intervenir, dans une vue d'ensemble sur l'univers, les données apportées par la science. D.

— La psychologie, si on la considère comme au centre de la philosophie, utilise les données de la physiologie.

La logique moderne ou philosophie scientifique ne pourrait se constituer sans connaissances scientifiques précises. Conclusion.

— Le philosophie n'est pas un savant spécialisé ; il ne doit même pas limiter sa philosophie à être une théorie générale des sciences.

Mais il doit introduire le maximum de connaissances scientifiques dans sa philosophie, qui doit être une vue d'ensemble sur l'univers et sur l'homme.. »

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