Aide en Philo

Sur quoi le respect de la vie peut-il se fonder ?

Extrait du document

« Termes du sujet: RESPECT : Sentiment éprouvé face à une valeur jugée éminente ou absolue, et qui conduit à s'interdire tout ce qui pourrait lui porter atteinte.

Le respect est, selon Kant, le seul mobile subjectif possible de l'action morale désintéressée, c'est-à-dire d'une action déterminée objectivement par la seule représentation de la loi ( ou impératif catégorique).

Le respect est alors ce que l'on doit à autrui en tant que personne morale. VIE: Du latin vita, «vie», «existence».

1.

Vie : en biologie, ensemble des phénomènes propres à tous les organismes (animaux et végétaux), parmi lesquels l'assimilation, la croissance et la reproduction.

2.

Durée s'écoulant de la naissance à la mort.

3.

Élan vital : chez Bergson, courant de vie qui se déploie à travers la matière en créant perpétuellement de nouvelles formes. Pour démarrer Un sujet très vaste car il ne porte pas seulement sur la vie humaine, mais sur la considération de la valeur de la vie, définie comme ensemble de caractères propres aux organismes animés.

La vie, courant passant d'un germe à un autre, doit être respectée.

Qu'est-ce qui fournira des principes et bases à ce respect ? Vie et Sacré ne sont-ils pas liés, comme le postulent certaines religions ? Dans ce cas, le Sacré, voire le Divin pourraient fonder le respect de la vie, qui est sacrée. Conseils pratiques Partez du problème du respect de la vie en général, puis examinez le respect de la vie humaine.

Deux problèmes distincts.

Enfin, réfléchissez sur l'interdit du meurtre, interdit fondateur de l'humanité en général. Bibliographie Jean BERNARD, De la biologie à l'éthique, Buchet-Chastel. Édouard BoNÈ, Itinéraires bioéthiques, Éditions Ciaco. GUY DURAND, La bioéthique, Cerf. Pourquoi la question ? Le respect, notion centrale de la réflexion morale, a longtemps été associée à la notion de personne humaine.

Kant précise que nous respectons autrui en tant qu'être raisonnable.

Mais le développement de la biologie et des techniques qui en dérivent pose maintenant de façon urgente la question des limites de l'intervention humaine sur le vivant même dépourvu de rationalité.

L'enjeu du sujet est donc d'une grande actualité et concerne un débat toujours brûlant. Compte tenu de la complexité de cette discussion, on ne prétendra pas résoudre définitivement la question. Qu'est-ce que le "vivant" ? Il ne s'agit pas ici de proposer une définition générale mais d'analyser la notion dans la perspective du sujet, donc par rapport à la notion dans la perspective du sujet, donc par rapport à la notion de respect et par différence avec la notion de personne.

s'il s'agit d'élargir l'exigence de respect au-delà des êtres raisonnables, on pensera d'abord à la question de l'embryon humain dans les premiers stades de son développement, puis aux animaux "supérieurs" possédant un système nerveux centralisé; la question doit-elle également être étendue à toute forme de vie, y compris les végétaux les plus primaires ? Que changerait l'affirmation d'un respect envers le vivant ? Respecter signifie littéralement: contempler à distance.

Cette distance respectueuse s'oppose au contact de l'agression ou à la distance du mépris.

respecter autrui c'est le laisser être lui-même et ne pas le réduire à l'état de simple moyen pour nous.

Quel sens le respect peut-il avoir dans notre rapport au vivant en général ? S'agit-il seulement de s'abstenir de cruauté ? Ou faut-il aller plus loin et s'interdire toute utilisation quelle qu'elle soit, y compris alimentaire ? Quelles difficultés s'opposent à l'élargissement de la notion de respect ? Le respect est-il fondé seulement sur une solidarité entre membres de la même espèce biologique ? Nous ne parlons pas de respect envers l'homo sapiens mais envers la personne humaine.

La notion de personne suppose la constitution d'une identité par le langage et par des conduites spécifiques.

Le respect est par ailleurs envisagé dans le cadre d'une communauté réciproque: je n'attends pas qu'autrui me respecte pour le respecter, mais j'attends de lui qu'il me respecte.

Peut-on adresser pareille demande aux animaux ? Que nous révèle, de plus, le fait que nous soyons davantage disposés à parler d'un respect dû aux personnes mortes que d'un respect dû au vivant en général ? Problématique La vie représente l'ensemble des organismes biologiques de tous les environnements que ce soit la faune, la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles