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sujet sur le mal

Publié le 24/02/2022

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« Dm philo Depuis l’antiquité, les philosophes essaient de répondre à une question : qu’est-ce que le mal ? Ce à quoi Voltaire répond, “ le mal n’en est rien”.

En effet, cette phrase n’est pas à prendre au sens propre.

Le mal est bien réel et la distinction entre le mal et le bien est nécessaire pour faire une société.

De ce fait, il reste toujours intéressant de réfléchir sur cette question intemporelle.

Par définition, le mal est l'inverse du bien, il peut être physique ou moral.

De plus, cela peut avoir une connotation religieuse, et est lié à un fort principe moral voire une obligation.

C’est ainsi que nous disons de façon très naturelle, « c’est mal de faire ...

».

Cela fait effectivement référence à une action, cependant, il est aussi possible de considérer une pensée, mal.

Ici, « le mal du malheur » représente le mal subi et « le mal de la méchanceté » est le mal commis.

En effet, le malheur, de la même famille que “mal” est un événement qui affecte péniblement une personne et la méchanceté, à l’inverse de la bonté, est caractère de celui qui fait le mal intentionnellement, peut-être pour cause de vengeance.

Dans ce caslà (vengeance), c’est la logique de : on a souffert et donc on fait souffrir, qui prime.

Cela est discutable parce que parfois, on peut être méchant tout simplement parce qu'on prend du plaisir à faire du mal aux autres, c’est ce qu’on appelle un sadique.

De ce fait, entre le mal subi et le mal émis, il y a une opposition qui se crée entre le coupable et la victime, entre le mal comme un aléa et le mal volontaire et délibéré qui sera aussi discuté au cours de notre étude.

Ainsi, dans le but de montrer les similitudes, mais aussi le paradoxe qui réside entre ces deux types de mal qui se rejoignent et qui se défient, nous allons nous demander : fautil considérer que le mal est un choix ou un accident ? Pour ce faire, nous allons voir dans un premier temps qu’en effet, il y a « le mal subi », et dans un second temps, nous allons réfléchir sur « le mal infligé » à l’issue d’un choix fait.

Enfin, nous exposerons une réflexion sur le mal même pour en mesurer sa portée et sa place dans notre réalité. Dans cette partie, nous allons voir en quoi le mal peut être un choix et une expression de notre liberté. « Nul n’est méchant volontairement » dit Platon, selon les dires de Socrate, c’est le principe de l’intellectualisme moral : les gens méchants font le mal sans avoir la conscience de faire le mal : il fait le mal en faisant mal le bien ; on ne fait pas le mal, le mal diabolique ; on fait le mal en se méprenant de la nature véritable du bien.

Ainsi, un braqueur de banque n’a pas conscience de faire le mal, mais pour lui le bien est synonyme de richesse, ce qui veut dire que le mal est qu’une version trahit du bien ce qui ramène à nous dire qu’il n’y a pas de personne foncièrement méchante donc nous pouvons nous demander peut-on. »

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