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Suffit-il d'agir conformément au droit pour être juste ?

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« Analyse. · · · · · · · · Notre sujet nous pose une question de capacité.

Il inclut deux notion, celle de droit et celle de justice, qui se trouve en situation de hiérarchie : en effet, notre question présuppose un lien établit entre le droit et ce qui est juste. En somme, il faudra définir ici si le fait de parler de droit ou de justice revient au même ou si, à l'inverse, le droit est inclus dans le concept de juste, mais pas seulement. Mais pour débuter notre analyse, nous devons définir ce que sont le droit et le juste. o Est donc juste ce qui est soit conforme à une norme, soit ce qui est conforme à l'idéal auquel la norme doit se référée pour être valable.

Ce qui est juste entend aussi une idée d'égalité, de répartie égale des biens. o Ce qu'est le droit ensuite : ce qui est conforme à une règle.

En somme, le droit englobe tout ce qui est permis ou exigible dans une communauté humaine.

Le droit inclut donc le fait de vie en commun. Dans la nature, il est existant, mais il inclut alors une totale liberté, et rien d'exigible. Ainsi, le droit est une règle de vie commune.

Il intègre alors, en toute logique, ce qui est juste. Cependant, cela réduit-il la justice au seul droit ? Car, enfin, la problématique se situe ici. Ce qui est juste est-il définit par la loi, ou est ce que, comme le suggère notre définition, c'est à la loi des hommes de s'adapter afin d'être juste ? Ce qui est juste doit alors se définir entièrement en subordination à la loi, ou au contraire comme un idéal que la loi tente d'atteindre. On doit aussi inverser la question et se demander si le droit est conforme à ce qui est juste.

En effet, selon les variations de la situation politique, on peut avoir des lois plus ou moins injustes.

Comment dans ce cas penser que la conformité à la loi puisse être suffisante pour accomplir que nous soyons justes ? Enfin, l'origine même des lois peut déterminer la justice de leur application.

Selon le régime, tyrannique ou non, les lois et le droit seront plus ou moins justes. Aussi devrons-nous centrer notre étude sur les limites possible du droit à correspondre à ce qui est juste.

Mais selon notre réponse, il faudra aussi démontrer en quoi le droit se doit d'être en adéquation avec ce qui est juste, et pourquoi. Problématisation. Dans un pays établit, la conformité à la règle, aux lois, est appelé droit.

C'est le partage le plus équitable, le plus juste des biens entre les citoyens.

On peut penser que le fait d'agir en conformité avec le droit peut suffire à être juste.

Pourtant, cela suffit-il ? En effet, le droit dans son application est-il toujours juste ? Et même si tel était le cas, la notion de justice pourrait-elle correspondre parfaitement avec celle de droit ? Enfin, ce qui est juste, ne vat-il pas au-delà du droit ? Proposition de plan. 1. Le droit est-il toujours juste ? · Le droit est une conformité à la règle.

Cette règle se traduit comme étant une série de lois, édictées dans le but d'apporter un maximum d'équité à chacun. « L'Étranger : Jamais une loi ne sera capable d'embrasser avec exactitude ce qui, pour tous à la fois, est le meilleur et le plus juste et de prescrire à tous ce qui vaut le mieux.

» Platon, Le Politique. · · Nous voyons dans ce passage que la loi peut tenter d'être le plus équitable possible, amis qu'elle laissera toujours des insatisfaits. La loi, et le droit qui s'y conforme peuvent viser une forme parfaite du juste .Cependant, il apparaît que cela reste un idéal.

Dans les faits, le droit ne parvient pas à la conformité au juste. « Ce ne sont pas véritablement des lois, celles qui n'ont pas été instituées en vue de l'intérêt commun de la cité toute entière ; mais, quand elles l'ont été en vue de l'intérêt de quelques-uns, ces gens-là sont des factieux et non point des citoyens ; et ce qu'ils appellent leurs justes droits ne sont que des mots vides de sens.

» Platon, Les Lois. · · · 2. Mieux encore, certaines lois peuvent en pas être juste, ni même viser l'équité.

Certes, Platon rejette ces lois comme portant ce nom.

Cependant, il existe des situations similaires dans nombres d'états de droit. La difficulté ici se présente donc sous la forme de la difficulté pour la loi à poser un droit qui puisse être équitable pour tous. Mais Platon ne nie pas non plus al possibilité d'un tel droit.

Il souligne ici les (nombreux) cas pour lesquels cela ne fonctionne pas. Dans un droit établit et juste, la notion de justice se confond-elle avec celle de droit ? · Pourtant, on peut tenter de se fonder sur un droit réellement équitable, tel par exemple celui qui est institué dans la société selon Hobbes.. »

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