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La constatation de la nécessité où nous sommes d'agir conformément à notre caractère s'oppose-t-elle à la croyance en la liberté ?

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« SUJET : La constatation de la nécessité où nous sommes d'agir conformément à notre caractère s'opposet-elle à la croyance en la liberté ? Introduction.

— Définition de la liberté et rappel sommaire des théories s'opposant à ce sujet 2.

Parmi ces théories le déterminisme psychologique invoque contre la liberté la nécessité où nous sommes d'agir conformément à notre caractère [définition du caractère). 1e partie.

— Le déterminisme psychologique soutient que: A.

— le caractère est déterminé ; on ne choisit a) ni son hérédité ; b) ni son milieu. B.

— Le caractère détermine les décisions (ex.

: Stuart Mill). C.

— Exemples à l'appui. 2e partie.

— Mais le caractère est-il aussi déterminé que le soutient le déterminisme ? Non. A.

— L'homme, dès qu'il réfléchit, peut réagir contre son hérédité et contre l'influence du milieu. B.

— Il peut changer de milieu. C.

— Il peut se donner de nouvelles habitudes. Ainsi le caractère est, au moins en partie, une création de la volonté humaine. 3e partie.

— Le caractère est-il aussi déterminant que le soutient le déterminisme ? Non. A.

— Du caractère ne résultent pas des motifs ayant une force calculable . B.

— Et nul ne connaît le caractère d'un autre assez parfaitement pour pouvoir prévoir les actes qui en sortiront. Conclusion.

— L'éthologie, la science des caractères, ne nous impose pas un absolu déterminisme.

On peut admettre qu'il y a dans tout caractère des éléments déterminés et des données contingentes ; se résigner à ce qu'il y a d'inévitable chez les autres hommes, et tenter un énergique effort pour améliorer son propre caractère.. »

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