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pourquoi repenser le concept d'humanité après Auscwhitz ?

Publié le 01/05/2024

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« Pourquoi repenser le concept d'humanité après Auschwitz ? « Hommes, soyez humains, c'est votre premier devoir », en 1762, dans son ouvrage Émile ou de l’éducation Jean Jacques Rousseau nous décrivait déjà la cruauté des hommes envers eux-mêmes. Au sens éthique, l'humanité est une manière de se conduire, une forme possible du devenir de chaque homme.

Bien plus tard le totalitarisme nazi durant la période de la Seconde Guerre Mondiale a pour projet de façonner un Homme nouveau et d’une « race nouvelle ».

Leur politique de pureté raciale impose l'élimination de tous ceux qui sont considérer et estimé comme une « race inférieure ».

En parallèle de cette politique racial, l’Allemagne nazis fait alors subir aux pays européens vaincu une terrible répression d’une part contre les ennemis politiques tel que les communistes ou les démocrates mais aussi et plus particulièrement contre deux catégories considérées comme des « sous-hommes » qui selon eux « menacent de corrompre la race » : les Tziganes et les Juifs.

Au camp d’Auschwitz Birkenau ce n’est pas moins de 1,1 millions de personnes qui ont perdu la vie entre 1942 et 1945 à cause de crimes et d’horreurs commis par les nazis.

Notre problématique pourrait alors être soulever : nous pouvons nous demander pourquoi le concept d’humanité après Auschwitz doit-il être redéfinit ? Notre première partie portera sur la destruction de l’humanité d’un peuple tout entier, puis notre seconde partie seras orienter sur « l’après » des survivants qui cherchent alors à retrouver cette humanité perdue. Primo Levi, est un chimiste italien de confession juive déporté dans le camp d’Auschwitz.

Il nous dépeint alors dans son ouvrage Si c’est un Homme l’horreur qu’il a pu vivre et nous dit qu’« Ils nous enlèveront jusqu'à notre nom : si nous voulons le conserver, nous devrons trouver la force pour que derrière ce nom, quelque chose de nous subsiste ». Le camp Auschwitz-Birkenau est un des nombreux camps de concentration utilisé par les Nazis pour exterminer les population Juives et Tziganes durant la Seconde Guerre Mondiale.

Cette extermination consiste à la déshumanisation de ces populations au rang de choses, d’animal.

Les populations étaient alors transportées dans des trains, logiquement réservés au bétail puis était durant un long voyage vers la mort ; affamés, assoiffés, salies et pour leur enlever le peu d’humanité qu’il leur reste, tatoué.

Mais pourquoi un tatouage ? Son but était de ne faire exister la personne que par un numéro, et non plus ni par un nom ni un surnom.

La volonté des nazis est d’arriver à une perte totale de l’individu, de soi, aux faites que l’homme lui-même ne se considère plus. Le concept d’humanité par définition est une forme de devenir chez l’homme, mais aussi un sentiment de bienveillance, de compassion envers autrui.

Mais où trouve-t-on de la compassion à Auschwitz ? Primo Levi toujours dans le même roman dira, que « pour la première fois, nous nous apercevons que notre langue manque de mots pour exprimer cette insulte : la démolition d'un homme ».

Cette extermination représente l’impensable, l’inconcevable, l’inavouable.

Saint Augustin dans le chapitre II de la Bible nous dit que « La mort de l’âme arrive donc quand Dieu l’abandonne, comme celle du corps quand l’âme le quitte.

Et quand l’âme abandonnée de Dieu abandonne le corps, c’est alors la mort de l’homme tout entier, Dieu n’étant plus la vie de l’âme, ni l’âme la vie du corps.

». Dans ces camps, les témoignages sont nombreux et démontrent une mort de l’âme, un moment où le corps n’est plus son propre corps ; il y a une tentative de fuir la réalité, au risque de perdre ces croyances.

Comment Dieu pourrait-il laisser autant souffrir ? Laisser subir autant de malheurs ? L’humanité passe alors par la remise en question de sa propre humanité, en tant que juif ou tzigane ; il y a une sorte de retournement de situation purement psychologique qui se fait et qui affirme alors que c’est bien de la faute des juifs.

Par ailleurs, à l’entrée d’Auschwitz est inscrit la devise du camps « abeirt match frei » qui traduit de l’allemand au français donne : « le travail rend plus libre ».

Une fois de plus c’est un mensonge allemand, pour inciter à travailler et pour que les prisonniers puissent penser le faire de « leur plein grès ».

Ces hommes servent une cause ; tant les prisonniers que leurs tortionnaires nazis : tous sont finalement prisonnier et ne se servent pas eux même.

Cette phrase fonctionne pour tous ceux qui sont dans les camps, même si certains le vois comme un « séjour » dans des conditions bien différentes.

L’homme sert une cause, une idéologie, des gens plus haut gradés, pour survivre ; il y a donc un abandon de soi, de ses valeurs, et de notre humanité à court ou long terme pour tenter de survivre dans l’horreur des camps de la mort.

« La mort de l’âme » est alors une nécessité ? Dieu ne voit alors pas les horreurs réalisées et pourrait leur pardonner pour des horreurs commises au nom d’une « race pur » car, même si le pardon est encore un grand fondement religieux, ont pourrait se poser.... »

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