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peut-on dire à chacun sa vérité

Publié le 09/04/2022

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« Peut-on dire: « à chacun sa vérité » ? Introduction Luigi Pirandello écrivait dans sa pièce intitulée Chacun sa vérité « S’il nous plait de vivre comme nous le faisons, qu’importe! ».

Il devient alors le précurseur de la fameuse tournure « à chacun sa vérité ».

Si l’existence de Dieu est aujourd’hui questionnée par beaucoup, elle ne faisait pas de doute pour un chrétien du MoyenAge.

Il est donc naturel aujourd’hui de valoriser et défendre les valeurs de chaque culture, qui sont des manières différentes de se rapporter à la réalité car on pense et s’adapte de manières ≠.

Nous pensons de façon commune que toutes les cultures se valent et qu’aucune n’est fausse.

Une tolérance est nécessaire vis-à-vis des opinions de chacun, càd de chaque individu, chaque homme.

Mais alors, penser de cette façon serait affirmer le fait que la multiplicité d’opinions, la divergence d’opinions, ne créerait aucun conflit, qu’il serait sans failles? Pourtant, il est bon d’avouer que la liberté d’expression comporte des limites d’un pdv moral.

En fait, a-t-on vraiment la capacité, ou même le droit d’exprimer qu’on « peut dire: à chacun sa vérité »? Cette formule a-t-elle du sens? N’est-ce pas une faute d’ordre moral? De nos jours, la société est régie par des institutions formelles qui punissent certains dires.

Cela montre alors le problème de la diffamation.

De plus, si nous nous intéressons à la définition de la vérité, celle qui est la plus générale, la plus commune, nous constatons que la vérité représente l’adéquation du discours et de la réalité.

Elle est supposée absolue, càd indépendante de la personne qui la prononce ou du contexte, et universelle, càd valable pour tous, en tout temps et en tout lieu.

De ce fait, la multiplicité des opinions nous mène vers un certain relativisme, cependant en le suivant, nous nous éloignons peu à peu de la vraie définition de la vérité.

Également, abandonner la recherche de la vérité serait un aveu d’échec face à la connaissance et un problème majeur quant à la morale qui fonde une société. Ainsi, l’adéquation au réel dépend-elle de mon bien vouloir? Est-ce vraiment une tournure qui est soutenable? Avons-nous vraiment le droit d’exposer les opinions de chacun comme vraies ou bien amènent-elles à d’inéluctables contradictions ? Après avoir examiné les raisons qui poussent les individus à accepter que chacun puisse avoir sa propre vérité grâce au relativisme, nous montrerons que ce dernier qui nous mène à dire « à chacun sa vérité » présente de nombreuses failles qui nous acheminent à rejeter la légitimité d’assumer que nous sommes en capacité de le dire.

Enfin, nous terminerons en montrant qu’en réalité, ce que nous pouvons dire d’une part est « à chacun ses opinions ».

D’autre part, si on veut parler de vérité, ce n’est pas à chacun, mais à tout le monde, car l’homme a besoin de vérités objectives pour vivre, pour ne pas tomber dans le chaos.

Il est constamment à la poursuite de la vérité. I.

Nous pouvons dire « à chacun sa vérité » comme le montre la certitude de nos opinions. Chapo: Nous pouvons dire « à chacun sa vérité » comme le montre la certitude de nos opinions différentes. A.Nous pouvons le dire grâce à la liberté de penser/démocratie (Démocratie, multiplicité des opinions.

TEXTE 1). »

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