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Notre identité dépend-elle du jugement des autres ?

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Notre identité dépend-elle du jugement des autres ?

« Notre identité dépend-elle du jugement des autres ? Introduction : La conscience, c'est la perception et la connaissance que l'être humain a de lui-même et des choses qui l'entourent.

C'est dans la conscience que nous avons le pouvoir de nous penser et de penser le réel.

La conscience apparaît donc comme le point focal de la subjectivité et de l’intimité même de l'individu, puisqu'elle est propre à chaque individu et inaccessible à autrui.

Toutefois, sans autrui pourrais-je vraiment me connaître ? L’identité personnelle est-elle réductible à la seule conscience de soi ? Suis-je seulement ce que ma conscience (me) dit de moi ? Les autres ne permettent-ils pas tout autant que la seule conscience à me dire et à me définir ? 1ère partie : Mon identité personnelle réside toute entière dans la conscience. La conscience est avant tout conscience de soi, transparence à soi-même sans qu'aucun intermédiaire ne lui soit nécessaire.

Faculté d’introspection par excellence, il semble qu'elle soit l'accès direct et privilégié à notre identité personnelle, à notre être propre, intérieur.

Je sais d’emblée et toujours ce que ou plutôt qui je suis.

Si autrui n’est opaque et mystérieux, je suis de moi à moi une évidence, une certitude.

Point d’ombre, je me connais comme moi-même ; en moi, je lis comme à livre et à cœur ouvert ! - Pour Descartes (qui ne parle pas encore de conscience, mais de « pensée »), la conscience se saisit d'abord elle-même, dans l’intimité du solipsisme.

En effet, alors que l'on peut douter de tout, on ne peut en aucun cas douter que l'on pense (même si ce que l'on pense est faux ou illusoire).

Telle est donc la première certitude indubitable : la conscience d'être en train de penser, cad exister.

On a alors conscience de notre propre activité de conscience.

En affirmant « je pense donc je suis » (en latin : cogito ergo sum), la pensée se saisie comme pensée, la conscience se saisie comme conscience, c'est-à-dire comme substance indépendante du corps, qui n'a nul besoin du corps pour exister.

Serait-ce cela, notre « identité personnelle » ? Cette certitude d’être ce moi qui dit moi ? - Hegel a montré que la conscience de soi se forme toute la vie durant.

Il y a deux façons de prendre conscience de soi : l'introspection, lorsque l'on prend conscience de soi en s'examinant soi-même (on cherche ce que l'on est par l'auto-examen), ou l'examen de nos œuvres (on regarde ce que l'on fait et ce qu'en disent les autres).

Ainsi, la conscience permet d'accéder à une connaissance de soi, donc à notre identité propre,. »

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