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L'inégalité entre hommes et femmes est-elle culturelle ?

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« Il est inacceptable de concevoir une infériorité naturelle chez la femme.

Elle n'est pas identique à l'homme, mais cette différence ne suppose pas une infériorité.

L'homme n'est pas naturellement supérieur.] «Mon idée c'est que tous, aussi bien hommes que femmes, qui que nous soyons, nous devons être traités comme des êtres humains.» D.

Parker La femme raisonne aussi bien que l'homme Les femmes n'ont pas pu développer leurs capacités intellectuelles aussi longtemps qu'elles ont été écartées des domaines du savoir.

Lorsque les femmes ont les mêmes chances d'accès à la culture, elles entrent tout naturellement en compétition avec les hommes.

Si on réajuste les différences culturelles, la prétendue supériorité intellectuelle masculine disparaît. Les deux sexes doivent établir une relation de réciprocité Lorsque deux catégories humaines sont en présence, chacune veut installer sa supériorité.

La femme doit se poser comme sujet authentique au lieu d'accepter avec passivité cette idée d'infériorité naturelle.

L'homme pourra considérer la pseudo-infériorité de la femme comme un préjugé.

Chaque sexe établira des liens de réciprocité plutôt que de domination avec l'autre. La femme est responsable de sa condition Féminin ou masculin, l'être humain est jeté dans l'existence.

La femme est responsable de sa propre vie et ne doit pas lier son identité à celle de l'homme.

Simone de Beauvoir dit: «On ne naît pas femme, on le devient». Elle affirme que la condition inférieure de la femme n'est pas imposée par la nature.

Elle est devenue telle parce que la femme a accepté d'être déterminée par la volonté des hommes.

Ceux-ci l'ont écartée des positions de pouvoir dans la société. Pour Simone de Beauvoir dans son livre Le Deuxième Sexe, elle démontre que la condition féminine n'est en fait définie que par la société et la culture.

Pour répondre à la question « qu'est-ce qu'une femme ? », l'auteur met à profit ses expériences ainsi que son savoir propre ; elle analyse ainsi le rôle de la femme chez Montherlant, Claudel ou Stendhal.

Selon Simone de Beauvoir, la femme n'existe qu'à travers le désir masculin, l'exaltation de sa virilité.

Il est sujet omnipuissant, elle est l'objet, soit le lieu d'accomplissement de sa volonté.

Elle ne se définit que pour et par lui.

C'est donc à la lueur de la biologie et de la sociologie, de la psychanalyse aussi que Simone de Beauvoir entreprend d'apporter une réponse.

Dans l'optique qu'elle se donne, le complexe féminin de castration est aussi dû uniquement à une valorisation intense de la virilité.

La maternité n'est qu'un phénomène culturel et « l'instinct maternel » ne saurait être inné.

La conclusion en sera que la femme est de « toutes les femelles mammifères celle qui est le plus profondément aliénée à l'espèce et qui refuse le plus violemment cette attention ».

Seule l'égalité permettra de combler le fossé entre les deux sexes. L'identité féminine n'est plus biologique. La construction de l'identité féminine ne saurait être un rien un facteur biologique.

Dans les années 1970, s'interroger sur la féminité signifiait, pour l'essentiel, dénoncer les formes d'exclusion dans l'histoire et rechercher la spécificité de l'être femme.

Le point de départ de cette approche était le rejet de ce que la culture patriarcale a pu produire.

Quinze ans plus tard, en revanche, on voit se multiplier et se différencier les domaines des études consacrées aux femmes.

L'idée s'épuise d'une « essence » ou d'une « nature » du féminin.

L'idée même de différence est désormais nuancée qui avait servi de plusieurs façons à conceptualiser le fait que les femmes ne peuvent pas être homologuées à la culture masculine.

Cela correspond aux transformations sociales, culturelles et productives qui dégagent la femme d'un immuable rôle maternel et, plus généralement, de tout partage tranché des rôles et des identifications.

Une fois rejetée l'hypothèse d'une infériorité biologique, on tâche de comprendre par quelle logique s'est instaurée la prééminence masculine dans le social.

Ces études montrent, d'une part, que les cultures se différencient de manière significative lorsqu'elles symbolisent et institutionnalisent les rôles des sexes.

Il apparaît, par ailleurs, que les thèses de Bachofen et d'Engels concernant un matriarcat primitif ne sont qu'une forme de l'utopie féministe projetée dans le passé.

Ainsi, la culture patriarcale, qui a été dominante pendant trois ou quatre millénaires dans la plus grande partie du monde - par ses représentations et par la subordination concrète de la femme -, se transforme en un vaste champ d'enquête où le féminin apparaît comme inexistence, silence, position partielle ou projective et subordonnée par rapport à un masculin, qui n'est lui-même que la transcription, sur le plan symbolique, d'un pouvoir qui, partout dans le social, s'exerce sur les femmes, leur corps et leur puissance de. »

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