Combler le fossé numérique entre hommes et femmes

« Sujet : Comment réussir le fast track de l’élimination du fossé du mobile entre sénégalaises et sénégalais ? Cible : Décideurs, régulateurs et auditoire intéressé par l’émancipation de la femme. Le tout nouveau gouvernement [1] du Sénégal mis en place le 07 avril 2019 a lancé comme mot d’ordre « Fast track » pour marquer l’importance d’accélérer les politiques publiques en vue d’être dans les délais d’exécution du « Plan Sénégal Emergent ».

Ce dernier a pour objectif de placer le Sénégal en 2035 dans le lot des pays émergents.

Cette émergence inclut obligatoirement l’émancipation des filles et femmes en technologies mobiles.

En effet, d’après les études statistiques démographiques de 2018 effectuées par l’ANSD [2], la parité est presque parfaite avec 50,2% de femmes et 49,9 d’hommes.

Le taux d’inégalités en TIC entre hommes et femmes envoisine les 30 % [3] selon une étude 2016. Dès lors, L’Etat a l’obligation de déceler dans les meilleurs délais les causes du fossé du mobile entre sénégalaises et sénégalais et d’y apporter une réponse idoine pour demeurer dans les objectifs de l’ODD.

En réalité, le fast track de l’élimination dudit fossé est bel et bien réalisable dans un futur proche. Cette étude propose d’exposer d’abord les mesures urgentes à prendre pour arriver d’ici à 2023 à une réduction drastique fossé du mobile entre sénégalaises et sénégalais.

Ensuite, elle finira par mettre l’accent sur la politique structurelle à mener pour une inclusion en mobile au Sénégal. Certes, des efforts sont en train d’être effectués.

Cela s’est traduit par la mise en place d’un tableau de bord sur les progrès du Sénégal en matière de prise en compte du genre dans le domaine numérique, par une couverture en réseaux bien meilleure.

[4] Le marché du mobile est réparti entre les trois (3) opérateurs : Orange détient 55,07%, suivi par Tigo (23,12%), et Expresso (21,81%).

La couverture réseau est de 92% de la population.

[5]. »