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l'Histoire est-elle un éternel recommencement ?

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« Aide : On définit l'Histoire comme le passé de l'humanité, en tant que ce passé consciente des hommes, on peut se demander même est la conséquence d'une action si cette Histoire obéit à des lois, à des régularités qui permettraient de prévoir les événements futurs.

Quand on regarde l'Histoire, on peut en effet y constater le retour de certains faits, la constante de certaines intentions.

Alors l'Histoire ne serait que le retour fréquent et régulier de certains faits marquants.

Mais ceci pose plusieurs difficultés : d'abord l'historien, qui met en évidence ces lois historiques, le fait toujours de rétrospective.

De plus, plusieurs lectures de l'Histoire sont toujours façon possibles car l'historien a le choix entre plusieurs causes.

Enfin et surtout si l'Histoire est un éternel recommencement, n'est-ce pas une négation de la liberté humaine, puisque les hommes peuvent, par leur peut nous liberté, échapper au déterminisme ? Dès lors si l'Histoire apprendre quelque chose, ce n'est peut-être pas que tout est joué d'avance.

À partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Discussion : Si l'on considère qu'un recommencement est envisageable c'est que l'on nie le caractère événementiel de l'histoir Pourtant on est bien conscient que l'histoire est faite d'événements qui dépassent la volonté des hommes et que p conséquent elle est imprévisible.

Comment peut-on ainsi penser qu'elle peut se répéter ? De plus penser que l'histoi peut se répéter c'est s'opposer à la conception unilinéaire du temps et le considérer comme circulaire.

Et si pour illustr l'image fluviale du temps Héraclite disait « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » alors cette phras deviendrait fausse, pourtant on sait que l'eau part d'une source pour se jeter dans la mer, il n'est donc p matériellement possible qu'elle puisse revenir à la source depuis la mer.

Il en est de même pour le temps et po l'histoire. Suggestion de plan : Première partie : Recommencement et sacré Mircea Eliade décrit le concept de réalité dans les sociétés dites primitives et archaïques indo-européennes.

Il part d principe que dans ces sociétés un objet ou un geste n'est réel que parce qu'il répète une action effectuée in i tempore, c'est-à-dire à une époque mythique, originelle.

Il acquiert un sens parce que le rituel, qui fait référence à u archétype, le lui confère en le dotant d'une fonction ou d'une force sacrée.

Seul ce qui est sacré est réel.

P conséquent, tout ce qui n'entre pas dans le cadre d'un rite archétypal n'existe pas.

Il est évident que toute la vie d'u homme ne répète pas un acte primordial, mais il n'est lui aussi réel que lorsqu'il pénètre cette sphère sacrée mise à portée par le rite.

Le reste de sa vie n'a pas vraiment d'importance.

De ce fait, si l'époque à laquelle il vit est dénuée d sens, apparaît le problème de l'Histoire. Certains mécanismes permettent de sacraliser des événements en les extrayant du temps profane. On peut voir que le moment le plus significatif de l'année est certainement la célébration du Nouvel An.

On consta « qu'il existe partout une conception de la fin et du début d'une période temporelle, fondée sur l'observation des rythm bio-cosmiques » Le mythe de l'éternel retour.

En tant que période de transition, le passage au Nouvel An reprend u modèle cosmogonique, celui du passage du Chaos au Cosmos : la Création. La vie dans les temps profanes est douloureuse car vide de sens. L'angoisse attachée à ce passage sans fin qui ne laisse aux hommes rien à quoi arrêter leur imaginaire est symbolisée p ces vers d'Alphonse de Lamartine, dans le poème Le lac. « Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? » L'homme doit donc se régénérer dans les temps mythiques et pour cela il effectue des rites.

Dans la mesure où ce rituels répètent la cosmogonie, chaque nouveau rituel est une nouvelle Création. L'homme archaïque ne peut supporter l'Histoire qui, pour lui, n'est qu'une suite d'événements extérieurs à la sphè sacrée.

En tant que tels, ils ne devraient même pas être réels et pourtant ils sont cause de souffrance.

Cet souffrance puisqu'elle est inévitable doit donc avoir un sens pour être supportable.. »

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