L'expérience de la conscience est-ce l'expérience de la liberté

« Philosophie : L’expérience de la conscience, est-ce l’expérience de la liberté? L’expérience, le fait d’acquérir par son seul raisonnement des connaissances, est nécessaire afin de pouvoir se construire dans sa vie personnel et dans sa vie sociale, cependant cette expérience permet aussi le développement de sa conscience morale et de la conscience de soi, ces même consciences qui permettent de déterminer notre liberté ou de l'empêcher.

On peut voir une triple correspondance, entre ses thèmes, d'un coté l’expérience permet l'enrichissement des consciences, d'un autre coté les consciences sont étroitement liées à la liberté car c'est celles-ci qui donne accès à cette liberté ou qui l’enchaîne, et d'un dernier coté c'est cette liberté qui permet à nouveau de former de nouveaux acquis et donc plus d’expérience qui agira ensuite sur les consciences, ainsi de suite pour former un cercle entre ces trois idées. Nous pourrons donc nous demander si la conscience de soi et la conscience morale, construite grâce à l’expérience acquise, est une entrave à la liberté ? Dans une première partie nous verrons que la conscience, à cause en partie de ses valeurs morales peut empêcher la liberté, dans une seconde partie que cette conscience à la possibilité de donner l'accès à la liberté et dans une dernière partie que ce n'est pas seulement notre conscience qui guide notre liberté mais aussi le contexte environnant qui peut beaucoup influé sur celle-ci. Pour commencer on peut voir que la conscience, en partie à cause de ses valeurs morales, à la possibilité d'empêcher la liberté, dans une première idée on peut prendre l'exemple des animaux afin de les comparer à l'homme pour appuyer cette idée, d'abord il faut se mettre d'accord sur le fait de la conscience d'eux-même des animaux mais suite au recherche de Gordon G.Gallup sur de nombreux animaux afin de démontrer leur conscience d'eux-même grâce au test du miroir on peut déduire que certains animaux ont bel et bien conscience d'eux-même, avant de conclure sur l'idée il faut aussi préciser que les animaux n'ont pas de valeurs morales ou moins que l'homme, on peut prendre un exemple extrême d'un chien mourant de faim auquel on présente un homme faible inconnu au chien, celui-ci le dévorerait afin de survivre, mais si on remplace le chien par un homme, l'homme attendra au minimum sauf cas extrême la mort de l'autre homme pour s'en nourrir pour survivre, de ce cruel exemple on peut comprendre que l'animal a quand même moins de valeur morale que l'homme ce qui lui permet de faire des choix partiellement libre sans réel contrainte de moral, contrairement ici à l'homme qui préfère refuser d'une certaine façon sa liberté par contrainte morale.

On peut aussi voir selon Jankélévitch :« L’enfant est l’innocence même, ou la pureté substantielle, mais par définition, il n’en sait rien ; l’enfant est pur, mais il ne le sait pas, et il n’est précisément pur qu’à la condition de l’ignorer ; l’adulte conscient le saurait et même ne le saurait que trop s’il l’était, mais justement parce qu’il le sait il ne l’est plus ! (…) Il est ridicule de se dire modeste, charmant, intelligent, ou spirituel,- mais il est impossible de se prétendre pur.

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