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L'être libre : tyran ou sage ?

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« Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là.

En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).

2) Nom : ce qui est, l'étant.

3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant).

4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).

5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. SAGE - SAGESSE: 1) Attitude traditionnelle du philosophe ancien qui, dans l'ordre du savoir se met à distance des préjugés et dans l'ordre de l'action à distance ses passions.

2) Synonyme de prudence d'où, par extension, aptitude à bien mener sa vie. POUR DÉMARRER Voici un sujet très classique sur la liberté, mais qui est rédigé en termes allusifs.

Pour jouir de la liberté, vous demande-t-on, en est-on réduit à rejeter toutes les contraintes pour n'obéir qu'à ses désirs (être un tyran) ou à se réfugier dans une paix intérieure, en se soumettant et en acceptant ces contraintes (être sage) ? Il s'agit là de deux positions extrêmes que l'on rencontre dès l'Antiquité.

Tyrannie ou liberté de la pensée et de l'intériorité ? Maîtrise des autres ou maîtrise de soi-même ? CONSEILS PRATIQUES Il faut examiner avec beaucoup de soin chacun des termes de l'alternative qui est posée, et bien en analyser les inconvénients : le tyran devient le prisonnier de ses désirs, le sage jouit peut-être d'une fausse liberté, car il se refuse à l'action.

Vous pouvez, dès lors, introduire la notion d'autonomie comme fondement réel de la liberté, autonomie qui seule permet d'être réellement libre. BIBLIOGRAPHIE PLATON, La République, Livre V, Garnier-Flammarion. Gorgias, Garnier-Flammarion.

(Lire le dialogue de Socrate et Calliclès.) Léo STRAUSS, De la tyrannie, Tel-Gallimard. I- QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ? Le sujet pose la question du type de comportement que nous devons adopter pour atteindre à la liberté.

Il propose pour cela deux options entre lesquelles l'homme aurait à choisir : la tyrannie et la sagesse. Celles-ci rendent-elles réellement raison de la valeur et de la signification proprement contenues dans le concept de liberté ? Ou au contraire ne les excèdent-elles pas ? Ne les ruinent-elles pas ? La notion de choix est en outre incluse dans celle de liberté ; être libre implique justement que l'on puisse choisir le comportement qui viendra donner un sens à cette exigence morale et politique. Et comme le dirait Sartre, même s'il n'y avait pas à choisir, ce serait déjà un choix que de refuser de choisir. Cependant la vraie question est de savoir à partir de quels mobiles pathologiques le choix va s'effectuer.

Quels sont les critères qui vont orienter ma volonté vers telle ou telle inclination ? Sont-ils guidés par une exigence de raison ou par l'impulsion quelquefois pathologique, de l'instinct, du sentiment ou de la volonté de puissance ? II - UNE DEMARCHE POSSIBLE. A - LA LIBERTE COMME REALISATION EXTERIEURE DE L'ESSENCE DE L'HOMME. La notion de liberté renvoie à une dimension éthico-politique.

Elle traduit la capacité qu'a l'homme d'inscrire son action dans le champ de ses relations à ses semblables. Pas de liberté donc qui puisse résulter d'un simple état de solitude, d'un isolement ontologique qui n'aurait ainsi aucun pouvoir de délimitation et même de détermination du cadre concret de mon action.. »

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