Aide en Philo

l'Etat est-il un ennemi de l'individu ?

Extrait du document

« Définition des termes du sujet: ENNEMI: adversaire qui cherche à nuire. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même.

L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État: motif d'intérêt public invoqué par l'État pour justifier une action contraire à la loi ou à la morale. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre.

Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité.

S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage.

État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. Remarque Le problème majeur posé par cette formulation tient dans le caractère très général de l'emploi des termes Etat et liberté.

Pas plus qu'il n'est possible de définir l'Etat de façon unique, il n'est envisageable de réduire la liberté à une seule conception. Introduction Les discours idéologiques sur l'Etat sont souvent aujourd'hui critiques, alors que les institutions étatiques se multiplient et interviennent dans des domaines de plus en plus nombreux.

« Le plus froid des monstres froids » pour certains (selon la formule de Nietzsche), mal nécessaire pour d'autres, l'Etat est tenu en suspicion.

Est-il l'ennemi de la liberté ? L'individu contre l'Etat Dans L'Unique et sa propriété, Stirner établit une théorie radicale de l'individualisme anarchiste.

La seule et unique valeur, c'est le Moi, tout le reste n'est rien.

Reprenant l'étymologie allemande du mot société (Gesellschaft), Stirner en dégage la racine saal : la salle.

Être en société, c'est se trouver enfermé dans une salle commune en compagnie de plusieurs personnes non choisies.

La société contraint à des relations mais ne les établit pas.

Qu'il existe ou non des relations confraternelles ne la touche guère.

La société n'est pas l'oeuvre d'individus singuliers, mais d'un tiers anonyme et impersonnel.

Au sens propre, la société n'est personne.

Non fondée sur des relations, elle ne définit qu'un espace de cohabitation que les relations interindividuelles indiffèrent, ou parfois même perturbent.

La société ne tolère que dans certaines limites que les individus établissent des relations de Je à Tu, oubliant par là qu'il y a les "autres".

Elle se donne comme valeur sacrée, et tout excès individuel, dans le système anonyme et neutre, est une offense rudement punie.

Elle est un système de travail en commun qui vise l'enrichissement collectif, et les relations individuelles, loin d'en constituer le ciment, en sont le germe de dissolution.

La société n'est pas une association libre d'individus libres, c'est un tiers impersonnel (l'Etat) qui détient le pouvoir absolu sur tous les individus. L'État n'a pas de nécessité absolue éternelle Pour Marx et Engels, l'État est une «superstructure», c'est-à-dire une institution inventée par la classe dominante (la bourgeoisie) pour assurer sa domination sur la classe des prolétaires.

Selon la conception marxiste du de venir historique, l'État ne sera plus nécessaire après l'instauration de la «société sans classes».

Lénine reprend cette thèse en la complétant.

Après une phase de «dictature du prolétariat» visant à éclairer et éduquer les prolétaires, la fin de la lutte des classes doit entraîner le «dépérissement de l'État».. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles