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Les animaux et la conscience ?

Extrait du document

« Termes du sujet: ANIMAL (n.

m.) 1.

— Être vivant capable de se mouvoir : l'homme est un animal).

2.

— (Auj.) SYN.

bête.

3.

— Théorie de l'animal-machine : théorie réduisant l'être animé à un mécanisme matériel ; pour DESCARTES, le corps humain, comme celui des bêtes, est une machine, mais l'homme possède en outre une âme au sens 5.

Pour LA METTRIE, tous les animaux ne sont que des machines.

4.

—Animisme : toute doctrine ou religion qui attribue aux choses une âme au sens 1. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. La conscience vient du latin conscientia, qui signifie « accompagné » (cum) de « savoir » (scire).

Être conscient signifie donc que lorsque l'on sent, pense, agit, on sait que l'on sent, pense ou agit.

Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience.

La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être conscient d'avoir conscience ».

Le passage de l'un à l'autre serait le fait de « prendre conscience ». Des interprétations anthropomorphiques trompeuses Ce n'est pas parce que l'animal domestique reconnaît le bruit que fait la voiture de son maître qu'il a conscience de ce qu'est une voiture, qu'il en connaît la marque.

Ce n'est pas parce que le chien est capable d'ouvrir une porte qu'il se représente, en conscience, ce qui distingue une porte d'une chaise.

L'animal perçoit le monde, sent son corps, éprouve des sensations, mais il ne sait pas qu'il existe. La prise de conscience, conséquence d'une action qui a échoué Édouard Claparède a soutenu l'idée que les conduites restaient inconscientes tant qu'elles étaient efficaces ; la prise de conscience se produisant dès lors qu'il y avait ou échec ou inadaptation de l'action à une situation donnée. L'animal est incapable d'une telle prise de conscience.

L'expérience montre que le chien ne pourra pas comprendre que la porte ne s'ouvre pas parce qu'elle est fermée à double tour.

L'enfant, quant à lui, parviendra très rapidement à surmonter l'obstacle et à saisir la relation : clé-serrure-ouverture. Le « stade du miroir » • Selon Jacques Lacan : l'enfant, entre six et dix-huit mois, commence à jouer avec l'image que lui renvoie un miroir. L'animal, au contraire, se désintéressera de cette image en s'apercevant qu'elle n'est pas celle d'un congénère.

Pour Lacan, voilà qui anticipe la formation de la conscience. • Le miroir est une chose, la photo en est une autre.

Un chien ne se reconnaîtra pas sur une photo.

Ce qui montre bien qu'il n'a pas conscience de lui-même.

L'enfant, vers l'âge de trois ans, sera capable d'identifier sa propre image photographique.. »

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