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LE MOI N’EST-IL QUE LA SOMME DE TOUS NOS SOUVENIRS ?

Publié le 27/03/2022

Extrait du document

« ESSAI PHILOSOPHIQUE LE MOI N’EST-IL QUE LA SOMME DE TOUS NOS SOUVENIRS ? Le moi est une instance psychique qui renvoie à la réalité permanente et inaltérable de qui nous sommes.

Le moi est unique est correspond à une identité propre.

C’est notre personnalité qui fait que nous nous distinguons.

Nous pouvons ainsi nous posez la question suivante : Notre mémoire constitue-t-elle notre personnalité ? Pour y répondre nous verrons d’abord que d’un côté nous sommes la somme de ce que nous avons vécu.

Puis, dans un second temps nous nous attarderons sur le fait que notre moi ne repose pas uniquement sur des souvenirs.

Enfin, nous appuierons l’idée que le moi est finalement la somme de ce que nous avons choisi de se souvenir. Dans un premier temps, le moi serait la somme de tous ce que nous avons vécu dans le passé.

Ainsi le passé construirait notre identité. Il n’est pas rare de se demander lors d’une nouvelle rencontre, le vécu par exemple l’enfance de cette personne pour qu’elle soit comme elle est à présent.

Nous savons que les évènements passés ont un impact sur la personnalité de la personne, qui se modifie donc au cours du temps.

Le moi se métamorphose à la suite de l’ajout de nouvelles expériences vécues dans notre mémoire.

Ces expériences passées sont irréversibles et vont atteindre notre personnalité que l’on souhaite ou non, consciemment ou inconsciemment.

Par exemple, Jankélévitch dans L’irréversible et la Nostalgie s’attarde sur le personnage d’Ulysse qui après avoir réalisé un très long périple, se rend compte des effets du temps qui passe sur sa personne.

Ces voyages effectués ont changé son moi car lorsqu’il revient a un lieu ancien, il est déçu et ne se reconnait plus lui-même.

Ulysse est alors la preuve que notre moi est la somme de nos souvenirs, et que, l’accumulation de ceux-ci ont bien un impact sur ce que l’on est. Ensuite, l’Homme est par son cadre social et idéologique, son éducation est déjà dès l’enfance cloisonné dans un certains milieux qui vont influencer les actions, réactions de chacun.

Ainsi, les souvenirs liés a l’enfance compose le moi et agissent sur celui-ci.

Le déterminisme de Freud soutient l’idée que l’Homme est déterminé par son inconscient.

Pour lui chaque action va être intégrée à la conscience, ou être refoulée dans l’inconscience.

Quoiqu’il en soit, le souvenir va influencer le comportement du moi.

La névrose étudiée par Freud le démontre bien.

Les névrosés ont. »

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