Aide en Philo

Le doute est-il une force ou une faiblesse ?

Extrait du document

« VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1.

— En gén.

l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d.

peu concluant) ; en psychol.

de la forme, forme faible (c.-à-d.

peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante.

2.

— Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualités d'être (l'action et la réaction) : morale des faibles, SYN.

de morale du ressentiment. DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non.

Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. Désir : C'est une tension vers un objet considéré comme une source de satisfaction ou de plaisir.

Le désir n'est donc pas réalisé, c'est un mouvement qui porte vers ce que le veut voir se réaliser.

A ce titre, le désir est donc un manque, un non encore advenu, une insatisfaction consciente. Force : C'est une cause capable de modifier un état.

Pascal définit la force comme la puissance effective.

Avant de recouvrir un sens moral, c'est un terme décrivant un phénomène physique.

Chez Spinoza, la puissance et sa réalisation dans la force sont utilisés pour parler de la physique des passions. DEVELOPPEMENT Le sujet se présente sous la forme d'une alternative : force ou faiblesse.

Il faut donc simplement que vous commenciez par vous demander en quoi il pourrait être une force et en quoi il pourrait être une faiblesse.

Quand on dit d'une personne qu'elle est sans cesse habitée par le doute, on considère généralement qu'elle éprouve des difficultés à agir, à se décider, qu'elle manque de détermination.

Or, on fait souvent de la détermination une qualité. Celui qui est déterminé est ainsi celui qui sait ce qu'il veut.

Il semblerait alors que dans ce sens, le doute prenne la forme d'une faiblesse, d'un manque.

Douter consisterait ainsi à suspendre son jugement et le doute a alors l'apparence d'une absence, d'un retrait.

Néanmoins, ne peut-il pas y avoir une force et une valeur du doute.

Si on considère négativement celui qui manque de détermination, on considère également négativement celui qui ne se nourrit que de certitudes.

En effet, trop de certitudes conduit bien souvent à ne pas réfléchir, à ne pas s'interroger et parfois à confondre la croyance et le savoir.

Dès lors, le doute ne peut-il pas avoir une valeur.

Vous pouvez donc remarquer que le doute apparaît tantôt comme une force et tantôt comme une faiblesse.

Il faut donc vous demander ce qui conduit à cette double approche : s'agit-il à chaque fois du même doute ? Sommes-nous à travers ces différentes situations dans le même domaine ? Ici, vous pouvez distinguer différentes formes de doute. Distinguez, par exemple le doute sceptique du doute pratiqué par Descartes dans les Méditations métaphysiques. Vous pouvez également distinguer le domaine de la connaissance de celui de l'action. I. En tant que conscience du manque, le désir est une servitude On ne désir pas ce que l'on a : le désir est la recherche de ce qui nous manque, c'est donc le moment où nous prenons conscience du manque.

L e désir est donc le symptôme de notre incomplétude.

Dans Le Banquet, Platon raconte le manque à l'origine du désir.

Le mythe de la naissance d'Eros, symbole du désir amoureux, permet de comprendre l'essence du désir.

Eros est le fils de Pénia, le manque, et de Poros la plénitude.

Eros est l'être contradictoire qui tend vers la plénitude mais ne l'atteint jamais.

Ce manque est conscient parce qu'il implique la représentation d'un but à atteindre.

La raison pour laquelle le désir est une souffrance, c'est qu'il n'est jamais satisfait.

On peut parfois atteindre certains objets de notre désir, on peut réaliser certains de nos désirs particuliers, mais on ne cesse jamais de désirer et nos appétits sautent sans cesse d'un objet à un autre.

C'est pourquoi les moralistes insistent souvent sur la servitude dans laquelle nous plonge le désir si l'on ne le limite pas.

Dans Le Monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer montre que le désir, c'est l'essence même de l'homme.

L'animal recherche de quoi survivre de façon mécanique, l'homme forme en lui des représentations conscientes et passe sa vie à courir derrière ce qu'il n'a pas.

C'est pourquoi la vie oscille sans cesse entre la souffrance causée par le désir et l'ennui, dans les rares intervalles où l'homme oublie de désirer.

C'est donc le vide existentiel qui constitue l'expérience fondamentale de la condition humaine et celle du désir.

Cette connotation négative du désir comme affaiblissement de l'homme dans sa réalisation est probablement aussi ce qui a poussé le terme dans le champ lexical de la passion physique amoureuse.

Par-là même, il devient l'objet de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles